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Robert Guillain, son nom complet étant Florent Antoine Guillain, (4 septembre 1908 - 29 décembre 1998) était un reporter français, correspondant en Asie pendant près de quarante années.
Il est le petit-fils de Florent Guillain (1844-1915), ingénieur des ponts et chaussées et homme politique français. Il est aussi l'arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Trystram.
Robert Guillain est entré en 1934 à l'agence Havas (aujourd'hui Agence France-Presse). On l'affectera à ses débuts au bureau de Londres pour une durée de trois ans.En 1937, il est envoyé en Chine pour couvrir le début de la guerre sino-japonaise (1937-1945). Il assistera à la chute de Shanghai.
Il sera un des rares Occidentaux à vivre la Seconde Guerre mondiale à Tokyo, notant dans ses carnets le drame des bombes incendiaires américaines tombées sur la capitale, ainsi que le désastre causé par cette arme nouvelle "Little Boy" larguée sur Hiroshima, et trois jours plus tard, "Fat Man" sur Nagasaki.
En 1947, sur un appel téléphonique de Hubert Beuve-Méry (alors directeur du quotidien Le Monde), il rejoindra le journal après treize ans de journalisme d'agence.
Il couvrira aussi la guerre de Corée et celle d'Indochine. Visitant le camp retanché de Dien Bien Phu avant le déclenchement de la bataille, il pressentira le désastre à venir.
Il prendra sa retraite en 1976 mais ne cessera d'aimer ce Japon qu'il aura analysé pendant plus de quarante ans. Il a épousé une Japonaise dont il aura deux enfants.
Robert Guillain s'éteindra en banlieue parisienne à l'âge de 90 ans.
Biographie
Robert Guillain, son nom complet étant Florent Antoine Guillain, (4 septembre 1908 - 29 décembre 1998) était un reporter français, correspondant en Asie pendant près de quarante années.
Il est le petit-fils de Florent Guillain (1844-1915), ingénieur des ponts et chaussées et homme politique français. Il est aussi l'arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Trystram.
Robert Guillain est entré en 1934 à l'agence Havas (aujourd'hui Agence France-Presse). On l'affectera à ses débuts au bureau de Londres pour une durée de trois ans.En 1937, il est envoyé en Chine pour couvrir le début de la guerre sino-japonaise (1937-1945). Il assistera à la chute de Shanghai.
Il sera un des rares Occidentaux à vivre la Seconde Guerre mondiale à Tokyo, notant dans ses carnets le drame des bombes incendiaires américaines tombées sur la capitale, ainsi que le désastre causé par cette arme nouvelle "Little Boy" larguée sur Hiroshima, et trois jours plus tard, "Fat Man" sur Nagasaki.
En 1947, sur un appel téléphonique de Hubert Beuve-Méry (alors directeur du quotidien Le Monde), il rejoindra le journal après treize ans de journalisme d'agence.
Il couvrira aussi la guerre de Corée et celle d'Indochine. Visitant le camp retanché de Dien Bien Phu avant le déclenchement de la bataille, il pressentira le désastre à venir.
Il prendra sa retraite en 1976 mais ne cessera d'aimer ce Japon qu'il aura analysé pendant plus de quarante ans. Il a épousé une Japonaise dont il aura deux enfants.
Robert Guillain s'éteindra en banlieue parisienne à l'âge de 90 ans.
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