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Malheureusement je n'ai pas réussi à me faire à ce style de roman, c'est pas grave, c'est en découvrant qu'on apprend, je reste quand même contente d'avoir parcouru ces quelques pages
De beaux lendemains
Sous le règne de Bone
"Au bout d'un moment j'ai cessé de penser a nous , mon vrai père et moi , parce que je n'avais pas assez de renseignements pour alimenter ma pensée, en quelque sorte. J'avais la meme impression que si mon cerveau etait en panne de choses a dire ."
Ce livre est un chef d'oeuvre .....
Sous le règne de Bone
Le lecteur ressort de cet ouvrage avec un regard différent sur le monde actuel. C'est aussi ce qui fait la puissance de Banks.
American darling
American darling
L'ange sur le toit
J'ai adoré cet ouvrage, plongé dans le road trip de Bone, au début antipathique puis devenant très vite attachant avec sa franchise décapante, ses rencontres tordues avec les motards, puis mystique avec I-Man et ses potes jamaïcains
Ce livre touchant dresse, à travers cet ado, un portrait du côté sombre de la société américaine, une vraie découverte sur l'enfance abandonnée dans ces grandes villes.
Quelques critiques estiment que ce roman se situe dans la lignée d'autres romans qui traitent des rebellions propres à l'adolescence comme "L'Attrape-cœurs" de J.D.Salinger ou "Les Aventures de Huckleberry Finn" de Mark Twain.
Le livre contient des descriptions explicites d'utilisation de drogue et d'abus sexuel, qui en raison de l'âge du narrateur, ont contribué à susciter une polémique lors de la publication aux États-Unis.
Sous le règne de Bone
Un membre permanent de la famille
Le point de départ du roman est astucieux: Russell Banks aurait découvert par hasard un ensemble de bandes magnétiques contenant le récit de vie d'un très vieil homme, décédé depuis; il aurait transcrit cette autobiographie et nous donne des éléments historiques pour replacer cette histoire dans son contexte, celui d'une secte rigoriste qui entendait créer une société parfaite basée sur la piété et le travail, avec une règle paradoxale et impérative: toute activité sexuelle était bannie - ce qui signifiait, faute de renouvellement naturel de ses fidèles, que les communautés ne pouvaient survivre qu'en attirant toujours de nouveaux adeptes, ce qui s'est évidemment révélé illusoire.
Nous suivons donc l'histoire d'une de ces communautés, située dans les marécages (à l'époque) de Floride, et celle d'une jeune garçon sauvé de l'esclavage par la communauté, qui grandit dans cette atmosphère austère, mais tombe amoureux d'une résidente, ce qui est évidemment interdit.
Nous suivons le combat intérieur du jeune homme, tiraillé entre son attirance pour cette femme et la fidélité aux préceptes de la secte dirigée par la figure charismatique d'un "Ancien".
Suite au décès, de la tuberculose, de cette femme, le jeune homme se retourne contre ses protecteurs et est l'artisan principal de l'effondrement de la secte.
Ces éléments ne sont pas que romanesques, mais basés sur la réalité historique: le grand mérite de l'auteur est de nous rendre témoin d'une histoire qui aurait pu tourner tout à fait différemment, et le suspense est certain même si le rythme du récit est lent.
Il s'agit du dernier ouvrage de Russell Banks, décédé en 2023. Même qualité romanesque, même attachement à une personnage central saisi dans sa complexité, mais aussi même qualité documentaire sur l'histoire, et l'état présent de la société américaine que dans "Trailerpark" ou "Lointains Souvenirs de la Peau".
Le titre lui-même résulte d'une sorte de jeu sur les mots ou les concepts du bonheur: la secte des Shakers entendait créer un royaume terrestre directement inspiré par Dieu; les marécages du centre de la Floride ont été rachetés par une société capitaliste qui y a créé, de toutes pièces, le Disney World, qui pour une bonne partie de la société américaine (et pas seulement!) représente l'enchantement, une image du bonheur. Lequel se révèle le plus illusoire?
Le royaume enchanté
Oh, Canada
Maintenant âgé de soixante-dix-sept ans et gravement malade, il accepte que Malcolm son disciple, fasse un documentaire sur sa vie.
Sachant que la maladie le ronge et qu’il vit ses derniers jours, Leonard ne répond pas aux questions préparées par Malcolm et son équipe, mais préfère se confesser ; il exige que sa femme soit près de lui afin qu’elle entende les révélations qu’il a à lui faire.
Leonard est très affaibli, la douleur, la fatigue, ses traitements l’épuisent et lui brouillent parfois les idées. Il sait qu’il a passé une partie de sa vie à fuir, il y a beaucoup d’évènements que son épouse ne connaît pas ; pour lui, c’est le moment de mettre sa conscience en paix et de tout dire. Au fur et à mesure de sa confession, Leonard dévoile des pans entiers de sa vie, ignorés de tous, mais parfois il y a une telle confusion, les faits semblent se confondre ; comment savoir ce qui est vrai où ce qui est de l’ordre de la fabulation ? Dans son récit fragmenté, ses souvenirs ne se sont-ils pas un peu mélangés ? Comment savoir ce qui est vrai ?
Ce roman est assez surprenant et met parfois mal à l’aise ; une équipe est en train de tourner les confessions d’un homme mourant. Jusqu’à quel point peut-on réaliser un documentaire, quand la personne est en train de vivre ses derniers instants ?
C’est un bon roman, sans trop d’action et souvent déstabilisant sur un fond de politique.
Bref, une belle histoire assez sombre sur la vérité, la fin de vie, la mémoire…
À lire installé(e) dans un fauteuil, les pieds sur un coussin, avec une assiette de pancakes au sirop d’érable et un verre de vin de glace sur un plateau.
Oh, Canada
Les histoires sont pas mal et l'écriture est agréable, c'est un livre qui se lit très rapidement !
Par-contre j'ai trouvé ça dommage que tout soit au bout d'un moment très répétitif, les thèmes sont toujours les mêmes, les personnages aussi... Donc même c'est intéressant (et même parfois assez poignant) on finit par se lasser.
Je suis pas très fan des romans contemporains à la base mais celui-ci se laisse lire sans soucis !
Un membre permanent de la famille
Oh, Canada
Pas grand chose à en dire, vite lu, vite oublié.
Un membre permanent de la famille
Il y est question des derniers instants, sous les caméras de documentaristes, d'un cinéaste âgé, en fin de vie. Les cinéastes s'attendaient à des propos définitifs sur son art, sa carrière, son exil au Canada pour fuir le service armé au VietNam. A la surprise de tous, y compris du vieillard lui-même, c'est un propos tout autre qui perce: une sorte de longue confession de ses erreurs, mais rêves, souvenirs, fantasmes et réalités se confondent, la frontière est floue, qui ne permet pas de retracer vraiment son parcours. A-t-il vraiment trompé son ami le plus cher, ou s'agit-il d'une scène vue dans un film ancien? La 4e de couv mentionne "les formes mouvantes de la mémoire" et le caractère bien peu fiable des traces transmises à ses héritiers. Au terme de cette journée, entre autres sous l'effet de la morphine, les frontières entre souvenirs anciens et douleurs actuelles s'estompent: "Son esprit est inondé de souvenirs, et le débordement s'est mis à charrier les épaves flottantes que sont ses peurs et rêves secrets, ses espoirs, ses ambitions et ses fantasmes, en même temps que des chansons, des poèmes, des histoires écrites dans des livres et des films qu'il a aimés - les décombres de sa vie". Evocation frappante, et touchante, d'une fin de vie, du dernier soupir.
Mais, que de détours et longueurs pour en arriver là. L'auteur nous inflige, tout au long de cette journée, les tensions et négociations interminables entre le mourant, sa femme, l'infirmière et les 4 membres de l'équipe de cinéastes: que filmer? que taire? que révéler, que cacher? C'est répétitif, lassant, stérile, comme l'épisode final où l'infirmière subtilise le film, mais tout finit "bien" pour les cinéastes.
Et puis, autre perplexité, le titre. A moins que je n'aie rien compris (merci aux booknautistes de me révéler ce que j'aurais loupé!), si au début les cinéastes pensaient à retracer le choix du héros, l'exil au Canada, cette piste est rapidement abandonnée pour un tout autre propos, une sorte d'autobiographie mêlée de délires.
Je m'attendais à mieux de la part de Russell Banks, l'auteur du "Lointain Souvenir de la Peau".
Oh, Canada