Ryô Ikuemi

Je commence a vraiment aimé cette histoire et le tournant qu'elle prend. Pourvu que ça dure!

Très chouette tome Spoiler(cliquez pour révéler)même si j'ai été assez surprise de les voir dans un lit tout à coups.

Mon tout premier manga. Le dessin est affreux, le blues permanent (logique au vu du titre) et pourtant on est happé. Un quotidien ordinaire qui évolue, des craintes, de l'envie mal placée, de la colère...un maelström d'émotions qui n'annonce pas de happy-end.

Le mal-être continue avec des hauts et bas...l'arrivée d'une personne particulièrement nocive n'aide personne dans ce tome. Aouch...cependant Shôko progresse gentiment et ose conquérir son indépendance. Sa mère par contre sombre, et Maki aussi.

L'amour c'est douloureux.

Demi-teinte, progrès, choix d'aller mieux et bien. Tous les personnages se décident à prendre une direction et à s'y tenir.

La note finale est positive.

Et puis les bonus de Chobiko dans chaque tome suffisent à adoucir la morosité ambiante... Même si elle s'atténue de toute façon. Un manga réaliste qui restera dans ma bibli !!

La saga Puzzle est un de mes shojo préférés. Le thème "tranche de vie" lui convient à merveille, on peut y trouver de véritables émotions applicables au monde réel, j'ai ressenti quelque chose de fort en lisant ces tomes. A consommer sans modération.

Un premier tome très touchant et réaliste sur la volonté d'une jeune femme de changer et de prendre sa vie en main. Les graphismes assez bruts et "négligés" pour certaines planches peuvent ne pas plaire mais ils font pour moi partie intégrante de l'identité du manga et dépeignent à merveille l'oppression véhiculée par cette société des apparences. Et puis, détail que j'ignorais et qui aurait pourtant dû me sauter aux yeux : ce manga a été publié en 2005 ! Or, ce style de chara design tout en rugosité était très fréquent à l'époque. Personnellement, je trouve ça chouette que les éditions Akata nous permettent de découvrir un ancien titre qui qui plus est est toujours autant d'actualité. En effet, à l'heure où le body positive est de plus en plus prôné sur toutes les plateformes, la norme de la beauté mince et lisse n'a contradictoirement jamais été aussi valorisée que par les réseaux sociaux et autres médias. Avec son objectif de se sentir bien dans sa tête et dans son corps pour elle-même et par elle-même, l'héroïne de ce manga nous donne une très jolie leçon de vie et d'amour de soi à reconquérir et il me tarde de continuer à suivre son évolution !

Tsubomi surnommé Bomi est plutôt banale, si elle ne s'est jamais soucié de son apparence en découvrant que sa cousine est une future star elle commence à réfléchir sur elle-même. De plus dans son nouveau job, elle a un collègue d'un an de plus qui n'a pas sa langue dans sa poche, pourtant le franc-parler de celui-ci la motive surtout que l'ami de Shiro, Nasukawa ne la laisse pas indifférente.

Un premier tome motivant Bomi est une fille à qui on peut s'identifier facilement, sont envie de s'épanouir et de plaire est adorable.

Bomi continue sont régime qui donne de très bons résultats, la jeune femme gagne en confiance et se décide enfin à revoir Nasukawa, encouragé par Shiro. Mais les paroles de Kanai continue a la piquée dans sa fierté et malgré elle Bomi va se retrouver aux cœurs d'une dispute.

Bomi continue a changé, mais un contrecoup dans ces efforts pourrait à nouveau la faire basculer.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2022/05/23/sans-complexe-t-1-ryo-ikuemi/

Sans complexe ? est un josei en trois tomes dans lequel Tsubomi, après avoir fini le lycée, choisit de ne pas poursuivre ses études et décroche un emploi dans un vidéoclub. Sa timidité la rend maladroite, et quand elle découvre que sa cousine Noni est une célèbre mannequin, elle se sent encore plus complexée par son physique et ses kilos en trop.

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Akata pour l’envoi de ce manga. Le résumé me tentait beaucoup, et à certains égards, l’histoire m’a évoquée le très bon Cat Street, avec une bande de personnages disparates qui se forme, et une héroïne qui essaye pas à pas de sortir de sa bulle.

Son traitement m’a cependant un peu déçue. Je m’attendais à ce qu’il soit question d’acceptation de soi, et je n’ai pas vraiment eu l’impression que c’était le cas. Tsubomi n’apprend pas à s’accepter comme elle est, elle cherche plutôt à coller aux canons de beauté de la société (maquillage, relooking, perte de poids…)

M’enfin, c’est un avis subjectif. D’un point de vue plus objectif, j’ai surtout été gênée par le grand nombre de personnages, et par les scènes qui s’enchaînent très vite. On commence avec Tsubomi et ses camarades de lycée, puis arrivent sa famille, surtout sa sœur et indirectement sa cousine, Shiro, Nasu…

Je regrette que la mangaka n’ait pas pris plus de temps pour introduire ses protagonistes, leur caractère, leurs aspirations… J’ai notamment eu du mal à cerner Eiko, l’amie d’enfance de Tsubomi, qui donne envie de la claquer à sa première apparition, mais qui, contre toute attente, se révèle plus agréable par la suite.

C’est dommage, parce que, dans l’ensemble, j’ai bien aimé l’histoire, surtout l’inclination de Tsubomi pour Nasu, ainsi que son amitié avec Shiro, mais lorsque je lis une tranche de vie, j’ai envie de… Eh bien, de vivre avec les personnages, de les découvrir, de m’attacher à eux, de partager leur quotidien. Je n’en aurais que plus apprécié ce manga s’il avait été un peu plus lent.

Je lirai sûrement la suite à l’occasion, d’autant qu’il n’y a que trois tomes en tout, mais je ne me suis pas assez prise d’affection pour cette petite bande pour en faire une priorité. Je dirais que ce fut une lecture sympathique, sans plus, mais qui devrait plaire davantage à ceux qui n’ont rien contre les enchaînements rapides. Encore merci pour ce service presse !