Samira Bellil
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 56
0 Citations 36 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est un de mes tous premier livre qui m a fait aimer la lecture ... Une histoire très dure qui est une réalités, je trouve que beaucoup minimise la chose hors que pour une femme vivre avec ca toutes une vie c'est très compliquer ... grâce a ces personnes qui on le cran de dire les chose tout haut d autre se sente moins seul ... lecture facile
Afficher en entierDeuxième lecture de ce livre, à 18 ans, et je crois que plus on le lit, plus on le comprend. Je l'ai lu pour la première fois à 14 ans, et je suis persuadée que je n'étais pas capable de le comprendre à l'époque. Pas que sa compréhension soit difficile, non, mais juste parce que à l'époque j'étais encore assez hermétique aux misères des autres et au monde qui m'entourait.
En le lisant j'ai ressenti une immense colère. Colère contre ces kiwis (ce ne sont pas des être humains, impossible !) qui violent des nanas sans défense, et mineure parce que c'est facile pour eux, mais qui en plus s'en vantent, comme un trophée à rajouter au dessus de leur cheminée. Mais aussi contre les proches qui préfèrent fermer les yeux et oublier plutôt que de soutenir et d'aider. Comme dirait Hugo « Personne n'eût osé en parler. Personne n'eût osé s'en souvenir. »
Puis il y a eu de la compassion pour cette jeune femme détruite, morte dans son coeur, qui me disait « ça aurait pu être toi. Tu aurais pu souffrir du même mal qu'elle. » On se sent vulnérable en lisant ce livre, parce qu'il nous rappelle que « nous ne sommes que des femmes» dans des cités dirigés par des pseudo-kaïd dont la seul activité est de tenir les murs.
Livre, témoignage coup de poing, ayez le coeur solide. Samira est vraie dans tout ce qu'elle dit. Elle se met à nue et nous expose son âme meurtrie, dans un langage cru et violent, sans jamais chercher à amoindrir la réalité, alors il faut pouvoir le supporter.
Afficher en entierUn témoignage dur à lire , une histoire peu courante car trop cachée.
Afficher en entierLivre très dur à lire mais qui malheureusement est bien d 'actualité.
De pauvres jeunes filles sont victimes, car oui elles sont victimes de ses bourreaux qui ensuite emploient la force et les intimidations pour les faire taire.
Afficher en entierC’est une histoire poignante, émouvante et très touchante. A la fin de cette lecture, on ne peut pas rester insensible, autant de souffrances chez une même personne cela prend aux tripes. On a vraiment l’impression, comme elle d’ailleurs, que le sort s’acharne contre elle… Le fait de savoir ce qu’elle est devenue après, ça rend le récit et le témoignage encore plus « lourd », plus dur…
Afficher en entierPeut être que ce livre est une histoire vécue, je ne peux pas en juger.
Mais croire que ce genre de drame est une chose courante dans ce qu'on appelle " les quartiers " est juste idiot et naïf.
Afficher en entierImpossible à finir trop dur, le mal être est tellement bien décrit que je n'ai pas pu continuer. Je ne l'ai pas apprécié pour la douleur qu'il véhicule
Afficher en entierUn témoignage d'un milieu qu'on n'imagine pas forcément. On sent tant de détresse et personne pour tendre la main à Samira, tant de cruauté, de dénigrement de la part des hommes envers les femmes... Il faut un livre comme ça, pour savoir ce qui se passe dans les banlieues, pour dénoncer des attitudes à éradiquer.
Afficher en entierJ'ai très naturellement commencé le livre par la préface. Et je lis :
"Ces adolescents [les violeurs] n'ont plus aucun repère et ils n'ont pas conscience de la gravité de leurs actes.
Pour eux la "tournante" est un jeu et les filles des objets."
[Préface, de José Stoquart - Ldp, p. 13.]
Oui, j'ai bien lu, ces violeurs n'ont pas conscience de la gravité de leurs viols.
Encore et toujours la culture gauchisante de l'excuse. Ras le bol.
Cet environnement laxiste, qui sous-tend notre société depuis des décennies, à l'école, dans l'éducation des parents, chez les psy, par la justice (peines jamais effectuées), dans les media, chez les people, chez les "racisés", tout cela participe de cet ensauvagement de notre société avec un seul credo réducteur : les pauvres, ils sont stigmatisés parce que beurs, noirs, jaunes et ils sont ségrégués et discriminés.
Ras le bol de ce discours simpliste.
Du coup, j'attends de me calmer pour continuer ma lecture.
Afficher en entierLu étudiante. Un témoignage forcément difficile sur une réalité (tardivement médiatisée) de ce qui peut sévir à l'abri des regards : le sujet tabou et révoltant du viol collectif.
Grâce à ce témoignage, la parole a pu se libérer enfin ailleurs, la justice agir et punir les coupables. Enfin, l'association "ni putes, ni soumises" a pu voir le jour, pour faire prendre conscience de la souffrance de ces jeunes victimes.
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Gallimard : 1 livre
Biographie
Samira Bellil, née le 24 novembre 1972 à Alger et décédée le 4 septembre 2004, inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 19), était une éducatrice française, connue pour son témoignage Dans l'enfer des tournantes.
Elle naît en Algérie, fille d'une vendeuse et d'un ouvrier. À treize ans, elle est séquestrée et violée par un ami du caïd de son quartier, un quartier difficile de Garges-lès-Gonesse dans le Val-d'Oise ; elle fut à nouveau victime de viol 3 ans plus tard. Elle écrivait que, dans les quartiers, « une fille qui traîne, c'est une pute, donc qu'elle ne se plaigne pas s'il lui arrive des embrouilles ». Le violeur écope de huit ans. Cette épreuve conduira Samira Bellil dans une errance dont elle sort grâce à une psychothérapie.
Elle devient proche du mouvement Ni putes ni soumises et écrit en 2002 un livre qui connaît une très grande diffusion : Dans l'enfer des tournantes. Son témoignage dénonce les viols collectifs (« tournantes »), le besoin de vengeance et le traumatisme. Son livre dénonce également le système judiciaire français et sa difficulté à trouver une oreille qui l'écoute sans la juger et des gens en qui elle puisse avoir confiance. Son récit est dédié à ses « copines de galère pour qu'elles sachent qu'on peut s'en sortir » et rend hommage, pour son livre Merveilleux malheur, à Boris Cyrulnik, psychologue qui plaide pour la résilience.
Devenue éducatrice en banlieue, elle a affirmé : « La cité, c'est plein de gens formidables qui essaient de s'en sortir courageusement. Car tous les petits gars de chez nous ne sont pas des violeurs, loin de là ».
Elle meurt le 4 septembre 2004 à l'âge de 31 ans d'un cancer de l'estomac.
La ville de l'Île-Saint-Denis a inauguré le 16 avril 2005 une école qui porte son nom, pour défendre les droits des femmes à proximité.
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