Ross MacDonald
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Note moyenne : 7.8/10Nombre d'évaluations : 45
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Les derniers commentaires sur ses livres
C'est encore un très bon roman policier de la part de Ross Macdonald dans lequel le détective privé Lew Archer est mis à l'honneur
Afficher en entierincroyable histoire ...entre meurtres en serie , enigmes , fugue , fait divers qui ont été enterré au fil du temps et revelés par une fin inattendue ^^
Afficher en entierLew Archer, ancien flic, est devenu un privé. Sa prochaine mission, s'il accepte : retrouver Ralph Sampson le multimillionnaire dont on ne sait s'il a fait une fugue volontaire ou si on l'a enlevé. C'est Darty mon kiki !
Conseil : on ne doit pas ouvrir un Lew Archer pour son intrigue ou son tempo d'enfer, les deux étant secondaires.
Non pas que l'enquête soit bâclée, lente, à chier ou capillotractée, loin de là, mais ici, le plus important, c'est toute la galerie de personnages qui gravite autour d'Archer (lui aussi vaut le détour).
Cette petite galerie est un joli panel de ce que la société peut nous offrir… Ils valent tous leur pesant de cacahuètes. Quand à Lew Archer, il est entêté, utilise des remarques d'une fine ironie et à une connaissance de la psychologie humaine acérée. Mais il reste humain car il lui arrive de se tromper et alors là, ça le décourage.
J'ai aimé son attitude glaciale, son culot, son arrogance, ses répliques qui font mouche et son humour un peu mi-ironique mi-pince-sans-rire. C'est un détective qui sait comment susciter n'importe quelles réactions chez ses interlocuteurs afin de les traire de leurs précieuses informations pour résoudre ses enquêtes. La fin justifie l'utilisation de moyens pas toujours honnêtes pour faire parler les gens, même en les saoulant.
Autre avantage du roman : nous sommes après la Seconde Guerre Mondiale, dans les années 40 et donc, pas de GSM, smartphone, Internet, GPS, mouchard sur les bagnoles… Rien, que dalle, on fait tout à la vieille méthode : les téléphones à cadrans et les bonnes vieilles filatures ! le privé dans toute sa splendeur.
Niveau plume, celle de Macdonald n'a rien d'académicienne… Non, son style à lui est fleuri, imagé, métaphorique, jouissif.
Il invente même des mots tels que "troudeballo-succion" (après "entrouducuter" de Loevenbruck). Bref, on peut dire que si certains ressemblaient plus à Robert qu'a Redford, la plume a plus du Victor que du Hugo. Ou plus de Hugo que de Victor, au choix. Sans jamais sombrer dans le vulgaire, le facile et en se permettant même des petits traits philosophiques.
Le tout servi avec des dialogues savoureux comme un bon hamburger bien gras dégoulinant de sauce… Certes, à une réception chez la baronne de la Tronche-En-Biais, ça fait mauvais genre, mais qu'est-ce qu'on se relèche les doigts !
L'enquête part un peu dans tous les sens et après quelques moments plus longs, pour planter le décor, le reste filera tout seul pour donner un final en feu d'artifice qui m'a emporté au-delà d'un Colonel Moutarde dans la véranda avec la clef anglaise.
Bien que j'ai vu venir certaines choses, l'auteur a tout de même réussi à me surprendre.
Il ne me reste plus qu'à aller prendre un bon bol d'air pur car après avoir écumé les bars enfumés avec Lew Archer (incarné au cinéma par Paul Newman, miam) et bu plus que de nature toutes sortes d'alcool, m'être pris des coups sur la tête, des flingues sur la tempe, et bien, j'ai besoin de calme.
Pas de panique, je compte bien remonter dans la décapotable de ce cher Lew pour une nouvelle enquête !! Mais attention, toujours avec les éditions Gallmeister qui nous offrent une traduction intégrale et pas amputé comme à l'époque de la mythique Série Noire.
Afficher en entierun bon livre ! je ne réussi pas encore à m'attacher au personnage de Archer mais je pense qu'avec plusieurs tomes la magie opèrera ! j'ai été très surprise de la fin je ne m'attendais pas du tout à cette fin ! Malgré ça j'ai eu du mal à bien m'accrocher avec l'histoire qui fait souvent des aller-retour envers les mêmes personnages. Mais en global ce livre est bien ! je n'ai pas lu la série dans l'ordre et je commence donc avec ce tome.
Afficher en entierCher Vous,
Éditions Gallmeister continue d’exhumer les grands textes de la littérature noire américaine.
Avec Le corbillard zébré, The Zebra-Striped Hearse, de son blase original, tu découvres, ou retrouves, le détective Lew Archer.
Archer est apparu pour la première fois en 1946, dans la nouvelle Find the Woman parue dans Ellery Queen’s Mystery Magazine. Il a fallu attendre 1949 pour que le privé déboule dans un polar The Moving Target, et encore, ça c’est pour les Ricains. En France ce fut 1954. Ce premier tome des aventures de ce détective a d’ailleurs été réédité par Gallmeister en 2012 sous le titre Cible mouvante.
Mais revenons à nos moutons, enfin à notre zèbre…
Si tu ne le connais pas, Archer est un privé dans la veine de Marlow, le héros de Raymond Chandler. À la différence que Archer est plus «humain», il compatit, comprend, que ce soit les familles des victimes, mais aussi les accusés.
Souvent, et c’est le cas dans ce roman, il est confronté à la bourgeoisie ricaine, lui qui aurait plus des tendances du côté des Démocrates, se retrouve souvent embauché par des Républicains…
Cette fois-ci, c’est le colonel Blackwell, un militaire à la retraite, raide comme la justice, qui fait appel à Archer. Sa fille âgée de vingt-quatre carats, toute prête à hériter d’un demi-million de dollars, s’est entichée d’un artiste ! Pense donc, un peintre bohème sans le sou, Blackwell n’aime pas ça ! Alors il demande à Lew de fouiller, un type comme ça ne peut pas être net…
Larcher fouine, tel un ratier, il creuse, déterre des cadavres… Mais qui sont ces macchabées ? Qui les a occis ? Rien n’est certain, et Archer n’a pas pour habitude d’avoir des certitudes…
C’est du bon vieux polar à l’ancienne, le genre que tu lis dans ton canapé avec un bon rhum, voir un excellent whisky tourbé et un cigare.
Est-ce les vapeurs éthyliques du Bayou Spiced ou la fumée du Roméo & Juliett 1 000 fleurs ?
Mais je lui trouve un côté Columbo à Archer, me demande si Richard Levinson et William Link ne se sont pas inspirés de ce personnage pour créer le leur.…
Il reste encore à Éditions Gallmeister huit tomes de la série Lew Archer à retraduire et rééditer, je les attends de pied ferme !
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2021/01/21/38772335.html
Afficher en entierLew Archer est un détective singulier. Ses enquêtes nous (re)plongent dans les années 1950 en Californie.
Une vieille dame richissime l'engage afin de retrouver son héritier... disparu deux décennies plus tôt en compagnie d'une femme peu recommandable.
Des personnages pittoresques une excellente traduction intégrale du roman de Jacques Mailhos.
Suivre Lew Archer est un régal
Afficher en entierUn polar envolé plein d'humour, surtout dans les dialogues. Et la photo de couverture est trop drôle avec ce squelette tenant une arme. Sentant la mort approchée, une vieille femme riche veut retrouver son fils alors qu'ils se sont fâchés il y a une vingtaine d'années. C'est le détective Lew Archer qui sera choisi par son médecin. Lorsqu'il s'y rend pour les conditions, un homme lui vole sa voiture après avoir tué le gardien. Y'a-t-il un lien ? Une enquête pleine de rebondissements sur plusieurs états d'Amérique, avec au passage, un soupçon d'imposture et un squelette qui ne claque plus des dents.
Afficher en entierUn excellent roman noir, typique des années 50, un privé, une femme fatale et des malfrats pas toujours très futés. Tout ce beau monde va donner du fil à retordre à Lew Archer, qui réussira à faire éclater la vérité.
Afficher en entierUn roman policier plutôt bien rythmé et qui se laisse lire facilement, mais beaucoup trop classique à mon goût, que ce soit dans la forme, ou dans le scénario.
L'histoire de base n'a rien d'extraordinaire : un père inquiet (et surprotecteur) qui fait appel à un détective pour prouver que son futur gendre est infréquentable, et un futur gendre lié à des affaires pas franchement claires, des cadavres qui s'accumulent ici et là... mouais...
Peu d'action, toute l'enquête est très orale, puisqu'il s'agit du détective qui va poser des questions à tout un tas de personnages et témoins.
Il y a beaucoup de personnages, d'ailleurs, et encore n'est vraiment fouillé psychologiquement parlant (l'accent est vraiment pas mis sur ce côté).
Rien de bien transcendant, le déroulé de l'intrigue reste très conventionnel, jusqu'à la fin qui ne sauve pas les choses du tout.
Bref, pas forcément un mauvais livre, mais bien trop classique, et déjà vu, ce qui semble plutôt logique s'il a vraiment été publié pour la première fois dans les années 60.
Afficher en entierUne fois encore, je me suis faite bernée par l'auteur. Je pensais avoir résolu l'enquête, avoir trouvé le coupable et bien non, le plot twist va jusqu'à la dernière page ! Et c'est ce que j'apprécie grandement dans les polars !
Une intrigue bien ficelée et une morale bien glissée créent un chouette roman policier à lire ! Un roman parfait pour l'été qui arrive !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Ross MacDonald
et autres évènements
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Editeurs
Gallmeister : 18 livres
10/18 : 12 livres
J'ai lu : 9 livres
Mondadori : 7 livres
Presses de la Cité : 4 livres
Arnoldo Mondadori : 3 livres
Hobby & Work : 2 livres
Librairie Au Troisième oeil : 1 livre
Biographie
Macdonald est le premier héritier de Dashiell Hammett et de Raymond Chandler. Au style de ses prédécesseurs il ajoute la profondeur psychologique. Les intrigues compliquées tournent autour de lamentables secrets de famille. Les enfants prodigues ou dévoyés sont un thème récurrent.
Publié en Italie comme Ross MacDonald fut élevé à Kitchener, Ontario. Au lycée il rencontra Margaret Sturm qu'il épousa en 1938. Ils eurent une fille, Linda, décédée en 1970.
Il commença sa carrière d'écrivain en adressant des récits aux pulps. C'est pendant ses études à l'Université du Michigan, qu'il acheva son roman The Dark Tunnel, en 1944. Il écrivait alors sous le nom de John Macdonald, pour éviter toute confusion avec sa femme qui écrivait, avec succès, sous le nom de Margaret Millar. Il devint alors John Ross Macdonald, qu'il transforma rapidement en Ross Macdonald, pour cause d'homonymie avec John D. MacDonald.
En 1944-46 il est officier chargé de transmissions sur un navire, puis retourne à l'université et en sort diplômé (PhD) en 1951.
C'est en 1946 dans la nouvelle Find the Woman que le détective Lew Archer fait sa première apparition. Puis vient le tour du roman The Moving Target en 1949.
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