Commentaires sur ses livres

J'ai été attirée par le resumé qui promettait un beau livre. Mais je n'ai pas apprecié ma lecture. Les personnages m'énervent et sont insupportables. Vraiment décue

C’est un avis plus que mitigé que je vous livre. Malheureusement, si le roman était bien parti, si l’histoire me plaisait bien, que je l’ai trouvé originale un moment, ça n’a pas vraiment duré. L’idée de base est sympa, le style au début me plaît beaucoup, j’accroche bien et ça se lit assez rapidement malgré le gros pavé que c’est. J’ai eu du mal avec le personnage principal, toujours très en colère, d’humeur changeante. Alors oui on l’explique par sa maladie, mais c’est tout de même trop. Quant aux scènes de sexe, il y en avait trop, bien trop. Alors oui encore une fois on l’explique parce que Juliette en a « besoin » pour aller mieux mais on pouvait s’en passer. Ou juste faire un tout petit paragraphe dessus. Les passages que j’aimais bien étaient souvent « cassés » par d’autres passages comme ces scènes ou d’autres qui n’avaient pas trop d’intérêt pour moi. C’est un livre que j’ai aimé mais sans plus. Et là n’est que MON avis, je tiens bien à le dire, faites-vous le vôtre

J’ai beaucoup aimé l’approche de cette maladie peu connue. J’avais déjà entendu ce nom mais de là à deviner ce que ça peut être dans la vie courante, j’en étais loin et je pense que même maintenant, j’aurais du mal à me le représenter vraiment.
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Juliette est archi complexe. Elle ressent tout de façon démultipliée. Du coup elle passe de la joie, à la colère ou encore la tristesse en une seconde. C’est une femme très difficile à aimer. Et dans le premier tiers du livre, je n’ai vraiment pas accroché avec elle. On comprend, on compatit un peu mais elle reste agaçante. Après les choses évoluent. Elle fait des efforts. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est plus stable mais en tout cas, elle a des phases joyeuses qui la rendent plus attachiante.
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Brayden est de premier abord un gars sympa et très complaisant. Il a vécu une situation par la passé qui va lui donner la patience et la compréhension pour soutenir Juliette. J’ai aimé qu’il ne soit pas si parfait que ça non plus. Il ne l’a comprend pas toujours et n’accepte pas tout. Ça le rend beaucoup plus crédible.
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J’ai trouvé que les choses allaient assez vite entre eux. C’est vrai qu’ensuite, eux mêmes s’en rendent compte et veulent ralentir mais ça ne dure pas longtemps. Ce n’est pas la relation la plus saine qui existe, c’est clair. Mais au vue des personnages, ce n’est pas plus choquant que ça.
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En revanche, j’ai trouvé qu’il y avait énormément de scènes de sexe. Habituellement ça ne me dérange pas mais ici, d’une part j’ai trouvé que ça ralentissait l’intrigue et d’autre part, elle change juste de personne pour son exutoire sexuel. De plus, j’ai trouvé que par moment, les choses tournaient un peu en rond : toujours les memes dialogues, les mêmes réactions, les mêmes résolutions de problèmes.
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Ce livre m’a donné envie d’en apprendre plus sur le mal être de Juliette. C’est vraiment un thème original qui méritait bien d’être mis en évidence. Je suis contente d’avoir découvert cette histoire même si j’en ressort pas totalement convaincue. J’espère tout de même que vous lui laisserez sa chance car ce n’est que mon ressenti.

https://filledepapiersblog.wordpress.com/2021/03/22/life-or-death-sissie-roy/

Je remercie les éditions Evidence pour l'envoi !

CW : alcool, attouchements, maladie, mutilations, tentative de viol, tentative de suicide, traumatismes.

Ce fut une lecture en demi-teinte....

La plume de l’autrice est familière mais fluide. Sissie Roy nous décrit parfaitement cette maladie et les émotions de Juliette. Et cela, nous pouvons ressentir que l’autrice connaît très bien cette vision des choses car cette dernière s’inspire et puise dans sa propre expérience, ses propres sentiments vis-à-vis de ce qu’elle vit au quotidien.

Malheureusement, comme je le craignais, la longueur gâche un peu la lecture car elle l’allonge et nous ne savons pas vraiment où l’auteure souhaite nous emmener. L’excès de jalousie de Brayden et la colère de Juliette ainsi que le trop plein de scènes charnelles m’ont fait totalement sortir du récit…

Je suis une grande fan des romances psychologiques, j’aime les personnages torturés pour une raison X ou Y. Or, le pessimisme de Juliette m’a vraiment pesé et ce, tout au long de l’histoire. De ce fait, j’ai eu du mal à m’identifier ou juste à m’attacher à elle – j’ai vraiment senti une distance.

En ce qui concerne la narration, le point de vue de Juliette et de Brayden s’alterne. L’autrice nous offre, à plusieurs reprises, un double point de vue sur une même situation. Je dois vous avouer que je ne suis pas forcément friande de ce genre de choix parce que cela rajoute de la longueur et cela peut perdre facilement les lecteur.ice.s – mais, cela ne me dérange pas tellement, car cela apporte des précisions sur les sentiments des personnages. Cependant, j’ai pu relever le fait que certains dialogues changent d’un point de vue à l’autre, ce qui est logiquement impossible et donc, très dommage. De plus, certains dialogues sont pauvres, inutiles et ne permettent seulement de relever des banalités, à tel point que j’avais l’impression de stagner au cours de ma lecture.

Néanmoins, je pense que ce n’était pas le moment, pour moi, de lire cette histoire. En refermant le roman, je suis ressortie mitigée. Parfois, lorsque l’on termine un livre, cela arrive que l’on ne sache pas quoi en penser et on se dit que l’on n’aurait pas dû lire ce roman à une telle période de notre vie. Je dis cela parce que j’ai pu voir passer de nombreux avis positifs – de très bons avis – et ma chronique, elle, est mi-figue mi-raisin.

J’étais si impatiente de lire un roman avec ce genre de thématiques et notamment, par rapport aux maladies mentales et à la manière dont elles sont évoquées – ce sont des sujets très importants et encore, trop peu évoqués en littérature. Pourtant, ici, j’ai trouvé que cela était assez décousu. Certes, comme j’ai pu le dire un peu plus haut, cela coïncide parfaitement avec le ressenti de Juliette et sa façon de voir les choses. Seulement, pour moi, ce fut assez long et incohérent par moment.

D’habitude, c’est le genre de récit qui me fait littéralement passer par toutes les émotions, or, là, j’étais plutôt hermétique parce que je ne ressentais que la colère de Juliette, de manière continue.

Pour éviter de tourner autour du pot, vous l’aurez compris, je n’ai pas totalement accroché au récit et je pense que l’on peut dire qu’il s’agit d’une déception. Cela me fait mal car, en relisant ma chronique, je vois plus de points négatifs que de points positifs alors que j’essaye toujours de vous évoquer mon ressenti et d’être objective vis-à-vis du travail des auteur.ice.s… Vous m’en voyez ainsi désolé.

Bien évidemment, n’oubliez pas que, comme d’habitude, il s’agit que d’un avis très personnel et qu’un roman ne peut pas plaire à tout le monde. Il en faut pour tous les goûts ! Par conséquent, je vous invite à vous faire votre propre avis !

From the window, c'est l'histoire de Julia et Thomas. La vie de famille de Thomas est difficile, sa mère est atteinte d'un cancer, son père fuit le domicile au profit de moments passés avec une autre.
Son refuge, son réconfort, c'est sa guitare. Et la jeune fille au blouson rouge qui passe chaque jour sous sa fenêtre et qu'il guette dans l'espoir de croiser son regard, de capter un sourire.
Un jour, ils se croisent dans un bar à Montréal. Va alors débuter une histoire qui oscillera entre amitié et amour.
Le résumé m'a tout de suite attiré. J'avais hâte de découvrir comment allait naître et évoluer la romance entre Julia et Thomas.
J'ai beaucoup aimé le lien fort, la complicité qui se crée entre eux et j'étais triste pour Julia de voir la différence des attentes : pour Thomas, elle est sa bulle d'oxygène, sa confidente, sa meilleure amie. Julia, elle, est complètement sous le charme et ressent pour lui pour sentiments bien au-delà d'une simple amitié. Ce qui est d'autant plus insupportable que Thomas lui raconte ses aventures, et sort un temps avec sa meilleure amie.
J'avoue que parfois, j'ai eu dû mal à le comprendre car il va se réfugier dans les bras de Julia dès que ça ne va pas chez lui, la contacte beaucoup moins quand il se sent mieux puis revient. Il joue avec ses sentiments en lui disant qu'il ne peut se passer d'elle et fait naître à chaque fois un peu d'espoir dans le coeur de Julia, dont même la famille l'accueille à bras ouverts. Evidemment, on sent bien qu'il est mal dans sa peau, qu'il a peur de souffrir, mais il ne se rend pas compte que son attitude est blessante et très douloureuse pour Julia. Il ressent beaucoup de colère face à l'attitude de son père, complètement égoïste d'ailleurs face à son épouse. Thomas est complètement perdu. Et on oscille entre l'envie de le secouer et celle de le réconforter. Alors que Julia est entière, à l'écoute, présente, malgré l'amour à sens unique. Arrivera-t'il à ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard ?
Leur histoire est touchante mais j'ai trouvé que nous étions plutôt dans du Young Adult que dans du New Adult.
De fait, certaines réactions m'ont semblées manquer un peu de maturité, et à d'autres moments, j'ai trouvé que la situation stagnait un peu trop. Il m'a manqué un petit quelque chose de passion et de romance, mais la plume de l'auteure est entrainante et les pages défilent bien vite en leur compagnie.

J'ai d'abord été attirée par le résumé, qui promettait un bon moment d'évasion avec un guitariste épris d'une de ses voisines. Et je ne me suis pas trompée car j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

On se retrouve au Québec, endroit du monde que je rêve de visiter, alors j'ai de suite été plongée dans le cadre hivernal du roman.
L'écriture de l'auteure est fluide, et elle utilise les points de vues alternés, ce que j'aime tout particulièrement ! D'autant plus que l'intrigue est prenante et nous donne envie de savoir la suite continuellement.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Julia, dans lequel j'ai pu me retrouvé assez facilement. C'est une lectrice, très fleur bleue, qui lit dans le métro. Je me suis directement reconnue en elle, ce qui m'a permis de m'attacher à son personnage. Malheureusement, il n'en fut pas de même pour Thomas. Au début du roman, je l'appréciais, mais son comportement et son indécision constante m'ont fait changer d'avis. Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler, mais j'en suis même venue a vouloir voir Julia dans les bras d'un autre ! Il est vrai que le jeune ne mène pas une vie de tout repos à côté, mais je l'ai trouvé très peu soucieux du bien être de Julia. C'est assez dommage car cela m'a donné l'impression que l'intrigue venait à tourner en rond, mais comme je l'ai dit précédemment, l'écriture de l'auteure permet de tourner les pages sans difficultés. Je n'ai pas non plus été convaincue par la meilleure amie de Julia mais ce n'est qu'un détail !

Au final, j'ai passé un agréable moment de lecture et je suis ravie d'avoir fait la découverte de la plume de Sissie Roy.

Histoire pleine de rebondissements et de suspense, l’autrice maîtrise très bien sa plume qui est d’une légèreté sublime et très fluide.

Ce tome 1 est très rock n roll j’ai trouvé.

Entre mensonge, trahison, désir, attirance, secrets, on suit la vie compliqué de Jack et Ophélie avec des amies très différents. C’est une tempête d’émotions contradictoires.

Les personnages sont assez intrigants, agaçants pour certains (dont je ne citerai pas les noms), et touchant pour d’autres.

Point de vu global : J’ai trouvé un peu long sur certains passages et quelques personnages m’agaçais vraiment vraiment vraiment.

Bonne lecture en général.

Wahou ! ! ! Ce tome n’est pas un coup de cœur, mais je n’étais clairement pas loin. Les émotions des personnages m’ont retourné la tête. À travers ses mots, Sissie nous immerge dans l’immensité de l’amour de Brian et Abby. J’ai hâte de me plonger dans le tome suivant pour connaître la suite de leur vie.

Dans ce roman, nous avons deux points de vue : celui d’Ophélie et celui de Jake. Ces deux-là ont vécu une histoire d’amour passionnelle jusqu’à une séparation brutale, il y a 3 ans. On les retrouve donc tous les deux dans une nouvelle vie.
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Ophélie est en couple avec un homme bien sous rapport. Mais on ne peut pas vraiment parler de passion ni même d’amour d’ailleurs. Lorsqu’elle va rencontrer à nouveau Jake, son couple ne va pas tenir très longtemps. J’ai trouvé cette rupture et ce changement de vie très brutal, sans aucun retour en arrière. Ça m’a un peu dérangée. Cependant, ce n’est pas parce qu’elle est redevenue célibataire qu’elle va vouloir reconquérir son ex. Non. Elle lui en veut beaucoup et pense même qu’il est incapable d’aimer quelqu’un d’autre que lui.
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Jake aussi est en couple, et pas avec n’importe qui puisque c’est la meilleure amie d’Ophélie. Il a beaucoup changé durant ces 3 dernières années. Il va essayer de ne pas s’approcher de son ex et de pacifier leur relation. Honnêtement, j’ai trouvé qu’il manquait un peu de charisme ce beau Jake. Il fait bad boy par moment mais ne s’affirme pas tant que ça.
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Leur relation évolue doucement. Au début, il y a beaucoup d’amertume et de rancoeur. Les choses se calment légèrement par la suite. Ils arrivent à se parler sans se hurler systématiquement dessus. La tensions sexuelle entre eux deux est bien décrite, elle surgit à des moments judicieux.
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Au fur et à mesure, on comprend davantage ce qu’il s’est passé. On a droit à quelques flash-back afin de bien saisir leur lien très particulier et surtout comment était le Jake de Lili. Il me reste encore des questions sans réponse mais ça tombe bien, puisque ce n’est qu’un tome 1.
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Il y a surtout deux personnages secondaires importants. Callie, la meilleure amie, est détestable. C’est le genre de fille que je ne peux pas supporter : des sourires par devant, des piques devant les autres, des critiques par derrière... et ça ne va pas en s’améliorant.
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Celui qui tire son épingle du jeu, c’est Dylan : un homme qui semble presque trop parfait. Je dis presque parce qu’on sait qu’il cache des choses mais on ignore jusqu’à quel point. Il semble si sincère, j’ai un peu peur de tomber de haut dans le prochain tome.
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En bref, j’ai passé un bon moment. L’écriture est fluide, les pages défilent sans soucis. L’histoire ne va pas trop vite et les personnages sont plutôt réalistes. J’ai hâte de lire la suite.

J’ai aimé découvrir ce nouveau bébé de Sissie Roy. Vivre ligne après ligne par procuration la vie de Juliette. Elle est fragile mais forte à la fois, car malgré les circonstances, elle va avoir envie de se battre et de s’en sortir de cet engrenage de vie infernale.
De la première ligne de ce roman à la dernière ligne, je me suis demandé si Juliette allait s’en sortir, si elle allait avoir le droit au bonheur en continu et non hachuré dans sa vie…

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions évidence de leur confiance pour ce partenariat.
Mon ressenti sur cette lecture est assez mitigée, même si globalement j’ai passé un très bon moment. Les sujets abordés, tels que la maladie psychologique, le sexe, l’alcool et les relations familial toxique. Beaucoup de sujets tous aussi bouleversants les uns que les autres…
Les sujets sont apportés de manières différentes à chaque fois, c’est une lecture à deux voix, ce qui nous permet aussi de souffler par moments sur la maladie de Juliette. Car pour comprendre l’histoire il faut bien intégrer la personnalité de celle-ci est essayé de comprendre en vivant avec son comportement « border line » J’en viens à la partie qui me fait dire que ma lecture fut mitigée, effectivement l’histoire est un peu redondante, les mêmes scénarios se répètent entre les personnages ce qui devient lassant, même si je suppose que cela veut nous montrer à quel point maladie nous fait dériver. Ce qui entraine, de mon point de vue certains manques d’explications sur certaines scènes, comme la relation Ethan-Juliette … Pour ma part la fin arrive bien trop vite et est trop courte …Malgré cela, j’ai passé un très bon moment, avec des sujets peu évoqués et qui m’ont donné envie de découvrir d’autres ouvrages sur les différentes maladies psychologiques. Sur le passé qui explique certains comportements du présent et l’avenir qui peut en découler.

Merci à Sissi Roy de nous faire découvrir des sujets sensibles.

Je ne suis pas allé au bout. C'est bien écrit mais franchement, je n'accroche pas. L'ambiance jeunes gosses de riche ce n'est pas pour moi

J’adore les gros romans et j’adore encore plus regarder mon marque-page progresser plus j’avance. Et plus le marque-page va loin, plus je suis satisfaite.

Ici, ça n’a pas été le cas, loin de là. Je n’avançais pas et cette lecture s’est faite dans la douleur et la souffrance. J’ai mis un point d’honneur à tout lire, car je m’en sentais le devoir, et également dans le but de délivrer une chronique complète.

La narration est une petite catastrophe. Le choix de l’auteure s’est porté sur la première personne du singulier en alternant le point de vue des protagonistes, Juliette et Brayden. Ici, à mon sens, c’était totalement inadapté. Je m’explique. Juliette souffre d’un trouble de la personnalité limite, un trouble borderline. Elle passe donc d’un état à un autre sans prévenir, pour un mot mal perçu, une chose futile, la plus petite chose peut la faire vriller. Elle dit que la plupart du temps les émotions persistantes sont la peine, la tristesse, la douleur ou la folie. Pour ma part, je n’ai vu que de la colère, de la haine et une forme de fureur la plupart du temps qui a l’air de s’apaiser avec de bonnes séances de sexe. Cela dit, nous sommes prévenus dès le début que le sexe et l’alcool sont sa thérapie. Je l’ai plus perçu comme une bonne raison pour l’auteure de placer des scènes de sexe çà et là, mais ce n’est jamais que mon opinion.

Ce trouble de la personnalité aurait gagné en étant exploité avec une narration à la troisième personne du singulier. Le roman aurait gagné en fluidité et en compréhension. Les personnages auraient gagné en sympathie, particulièrement Juliette. De fait, il m’a paru incohérent et irrationnel que Juliette puisse s’auto-analyser, s’auto-diagnostiquer et discuter avec sa conscience. Elle prend même conscience des moments où elle n’est plus elle-même, mais dominée par sa colère. Une forme de transe et d’inconscience relative m’aurait semblé plus adaptée, car on ne peut pas compatir, on ne peut pas pardonner et on ne peut pas s’attacher à elle, puisqu’on a le sentiment persistant qu’elle sait et qu’elle ne fait rien pour l’empêcher. Sentiment renforcé quand on voit à quel point elle est condescendante avec les spécialistes qui essaient l’aider. Là aussi, pourquoi tombe-t-elle sur une brochette d’incompétents ? Juliette est mannequin, fortunée, je ne peux pas croire qu’elle ne puisse pas trouver dans tous les U.S.A. un éminent spécialiste à même de l’aider, surtout dans le milieu du showbiz dans lequel elle évolue.

Au-delà de la narration maladroite, il y a bon nombre de coquilles en tous genres. Les coquilles, il y en a dans tous les romans, ça arrive et ça ne m’arrête pas en général, mais là leur multiplication et leur présence toutes les deux pages n’a fait qu’ajouter à ma déception. Certaines n’étaient même plus des coquilles, mais d’énormes fautes. Pour exemple, il est écrit « Baiser ma garde » (comprenez baisser ma garde), sauf que « baiser ma garde » est repris pas moins de quatre fois ! A ce stade, on se demande si l’auteure croit vraiment que cette orthographe est la bonne ? A l’époque d’Antidote et autres correcteurs, j’avoue que je suis perplexe. Je ne vous donne là que cet exemple, mais il y en a tout un florilège. Je passe sur les répétions, les abondances de points d’exclamation ou d’interrogation pour pallier au manque de vocabulaire, et sur les erreurs de langage. Cette obsession des personnages pour prendre des douches et dire « on doit parler » pour au final débiter des platitudes qui sont censées tenir lieu de conversations profondes et sérieuses.

De même, les dialogues sont pauvres et inintéressants. Je n’ai pas été charmée par la plume. J’ai trouvé le langage trop familier et qui tendait bien trop souvent vers le vulgaire. Je n’ai tiré aucun plaisir de cette lecture et j’en suis la première désolée.

Concernant les personnes principaux, je commence par Juliette, l’héroïne de cette histoire. Je l’ai déjà dit et vous le savez, j’aime les héroïnes en souffrance qui parviennent à aller vers la lumière, vraiment j’en suis fan. Juliette est une héroïne en totale souffrance qui va aller vers la lumière. Elle va faire deux pas en avant pour en faire dix aussitôt en arrière et j’aurais pu l’accepter, si je n’avais pas trouvé Juliette antipathique. Elle a un homme, Brayden, qui se plie en quatre pour elle, qui est toujours là, vraiment, cet homme est tout le temps là. Elle lève le petit doigt et il accourt, on s’attend presque à ce qu’il aboie, tellement il est à sa disposition. On a cette impression un peu navrante que tous les hommes la veulent, ce qui ne peut en rien la rendre attachante. De même, je l’ai trouvée hautaine. Elle ne se remet pas en question. La narration à la première personne ne fait qu’amplifier cet apriori négatif sur Juliette. Pourtant, il y avait tous les bons ingrédients pour en faire une héroïne à laquelle on a envie de porter secours, hélas, sa grossièreté, son attitude et ce caractère un peu trop fier m’ont complètement rebutée.

Quant à Brayden, je suis sans voix et sans mot. Habituellement, je trouve toujours un point positif sur les personnages masculins même quand tout va mal. Quand je n’arrive pas à sauver un roman, le « héros » le fait. Or, là j’ai trouvé Brayden fade. Il est beau, il est photographe, c’est un grand garçon (je ne vous fais pas un dessin, haha !), mais c’est une serpillère ! A quel moment, va-t-il mettre Juliette face à la réalité ? Jamais ! A quel moment va-t-il lui dire stop ? Jamais ! Il accepte tout, il encaisse tout ! Et j’ai presque envie de dire qu’ils se méritent bien l’un l’autre quand….

Spoiler(cliquez pour révéler)

SPOIL – SPOIL – SPOIL – SPOIL – SPOIL – SPOIL

Quand il va offrir à Juliette la bague de sa défunte épouse… Laquelle épouse s’est suicidée et était bipolaire.

FIN DU SPOIL – FIN DU SPOIL – FIN DU SPOIL

Enfin, j’évoque brièvement les personnages secondaires qui ont normalement pour rôle d’être des adjuvants, mais ils sont inexistants et sans intérêt puisque tout tourne autour de Juliette. Cela dit on peut comprendre que sa personnalité borderline éloigne les autres ou leur fasse peur, mais de vrai(e)s ami(e)s ne sont pas censés fuir devant les problèmes.

Quant à la romance qui se noue entre Juliette et Brayden. Je l’ai trouvée mal amenée, trop rapide. Brayden est quasi-immédiatement sous le charme de Juliette et va le rester. J’ai en revanche mal perçu les sentiments de Juliette pour Brayden

C’est donc malheureusement une déception pour moi. J’en suis désolée puisque j’ai vu beaucoup d’avis positifs sur ce roman, mais on ne peut pas plaire à tout le monde. Peut-être tout l’intérêt du roman résidait-il dans la difficulté de manier un personnage comme Juliette, de maintenir une continuité de ce caractère complexe, changeant et fragile. Je n’ai cependant pas réussi à avoir de la compassion pour elle, pourtant je suis moi-même hyper fragile, mais nous n’étions vraisemblablement pas compatibles.

Je vous invite cependant à le découvrir si les thèmes abordés font écho en vous.

En finissant le tome 2 sur Madden, j’avais hâte de découvrir ce dernier tome sur Benjamin. Je me languissais de pouvoir le commencer et d’enfin connaître son histoire. Franchement, je n’ai pas été déçue.
Ici, nous retrouvons donc Benjamin, le dernier de la bande.
Après que tous ses amis se soient casés, Benjamin Johansen se retrouve « le seul célibataire » et cela le rend « de mauvaise humeur ». Toutefois, même si Benjamin est content pour ses amis, il ne compte pas faire pareil qu’eux.
Cependant, ce soir-là, lorsque Ben se rend dans ce bar, il ne s’attendait pas à rencontrer la fille, cette fille qui va le chambouler.
Extrait : Cette nana dont je ne connais pas le prénom vient de verser du plomb dans mes veines. Tout se fige en moi et se solidifie.
C’est sûr, avec la belle chanteuse, ce ne sera pas simple, mais tout ça en vaut la peine.
Benjamin, arrivera-t-il « à apprivoiser Skye » ?
Benjamin est un personnage qui m’intriguait beaucoup et c’est vrai qu’au début, c’était assez difficile de le cerner vu qu’il a bien du mal à se livrer.
Benjamin, le « Viking », est homme secret, mystérieux, torturé, qui n’a « pas eu une vie facile », mais qui pourtant garde le sourire. Il est jovial, séducteur, a beaucoup d’humour et un certain charme.
Le voir évoluer avec ses amis : Logan, Madden et Griffin, c’était jouissif. Sérieux, entre eux, c’est la folie. Ils n’en ratent pas une ! Malgré le temps, leurs vies à chacun, ils restent tous présents les uns pour les autres. Il y a vraiment un lien fort et une très belle entente entre ses quatre phénomènes. On voit aussi à quel point Benji est proche de Griffin son meilleur ami.
Extrait : Comme dirait Kelly, on est comme un vieux couple maintenant, on se chamaille, on ne dort pas ensemble, mais on ne peut vivre sans l’autre.
Au fil des pages, Benjamin s’ouvre et devient de plus en plus attachant. Je dois dire que j’ai été très touché par son histoire. Même si Ben a des défauts, il sait aussi se montrer « doux et patient ». Du coup, difficile de ne pas craquer pour se beau gosse !
Puis il y a elle, la belle Skye Rivers.
Tout comme Benjamin, Skye n’a pas été épargnée par la vie et elle en porte les stigmates dans sa tête et dans sa chair.
Seulement, voilà, quand Skye fait la connaissance de ce séducteur au grand cœur, il se pourrait bien qu’elle soit aussi chamboulée. Avec Benjamin, c’est sûr, Skye n’est pas au bout de ses peines.
Skye est quelqu’un qui au premier abord est assez complexe. Elle est dure dans ses mots et fuyante dans ses actions. C’est vrai qu’au début, j’ai eu un peu de mal avec elle et son comportement, mais petit à petit, Skye s’est fait une place.
Skye est une jeune femme détonante qui malgré son histoire et les épreuves endurées a une volonté et une détermination qui sont incroyables. Même si c’est compliqué et qu’elle n’a pas une vie idéale, Skye ne se démonte pas et fait tout pour mener à bien ses projets. J’ai beaucoup aimé sa force et sa dévotion.
Entre Benjamin et Skye, ce n’est pas une histoire de tout repos. Tous les deux ont un lourd passé, leurs failles, leurs secrets et leurs peurs. Mais tous les deux ont à présent le droit d’être heureux.
Benjamin et Skye, parviendront-ils à « trouver le bonheur » ?
Avec ce dernier tome, j’ai passé un très bon moment de lecture. C’était une lecture assez éprouvante et intense émotionnellement. Avec Benjamin et Skye, c’était souvent « le chaud et le froid ». D’ailleurs, mon cœur a été pas mal malmené, mais je suis très heureuse d’avoir pu découvrir leur histoire.
Quand je suis arrivée à la fin de l’épilogue, un peu déçue de me dire que c’était fini. C’est vrai qu’au fil des tomes, je me suis attachée à tous ces personnages. J’aurais aimé en savoir plus sur leur avenir.
Je vous recommande ce roman ainsi que les tomes précédents !

Dans ce livre, Sissie va aborder la maladie, ses causes, ses conséquences, comment réussir à vivre sa vie avec ce trouble de la personnalité, comment trouver du travail, mais aussi l’impact que cette maladie a sur les personnes qui partagent son quotidien.

Sissie connait bien son sujet, l’aborde sans tabou et nous démontre bien comment ça peut pourrir une vie. Mais qu’il existe aussi de l’aide, que même si on n’en guérit pas, on peut être aider et apprendre à vivre avec, que parfois il suffit d’un élément, une révélation pour nous aider à sortir la tête de l’eau et à vouloir aller mieux.

Sissie, ta plume dans ce livre est juste sublime. Elle est forte et riche en émotions. On va voir le mauvais côté de cette maladie mais aussi comment les gens peuvent être méchants, mauvais et perfides. Tout ce que Juliette a subi et va subir m’a brisé le cœur. Pour une personne saine, c’est déjà du lourd, mais pour elle, c’est amplifié. Plus d’une fois, j’ai eu de la peine pour elle et le cœur en miettes. Elle veut malgré tout vivre et aller mieux mais ne sait pas comment s’y prendre.

Brayden est juste au top. Il va endurer lui aussi comme si la vie ne l’avait pas déjà mis à terre, mais on ne peut qu’applaudir son courage et sa patience. Même si parfois, c’est éprouvant pour lui, il ne lâche rien. On va être admiratif et on va aussi craquer pour lui.

J’ai lu ce livre d’une traite, je ne pouvais pas le lâcher. Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais captivée par l’histoire. J’avoue quand même que j’aurais bien eu envie de frapper certains protagonistes, mais je vous laisse découvrir qui et pourquoi.

Il va y avoir des hauts et des bas, le pouls qui s’emballe plus d’une fois. On va avoir des révélations qui vont nous faire mal, des attitudes qui vont nous briser le cœur, des annonces qui vont nous faire monter les larmes aux yeux car les thèmes abordés ne sont pas faciles. Ils peuvent tristes voir dérangeants.

On va suivre l’aventure de Juliette avec la peur aux ventre. On va découvrir Brayden et on va avoir des étoiles dans les yeux pour ce type. Mais tout au long de notre lecture, on a la chair de poules et une boule dans la gorge pour eux et pour certains protagonistes qui ne vont pas être épargnés mais on va avoir le sourire aussi.

Une sublime histoire qui m’a conquise et touchée en plein cœur. Merci Sissie pour cette histoire.