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La Dame en blanc
Autant dire que sans Booknode, je l’aurais totalement oublié ! Et c’aurait été dommage…
Le génie de ce roman, c’est sa forme : plusieurs narrateurs s’enchaînent, pour nous décrire dans l’ordre chronologique et avec leur point de vue l’affaire de la Pierre de Lune. Et ces personnages sont tout simplement délicieux ! Du vieil intendant qui ne jure que par Robinson Crusoé à l’avocat rationnel, en passant par une bigote fanatique et l’inspecteur qui nous transmet son rapport avec méthode, rien n’est laissé au hasard. On voit les faits et les personnages à travers le prisme de ces divers narrateurs, et chaque changement de voix induit de nouveaux mystères, de nouveaux suspects, de nouvelles pistes.
Ce livre est multiforme : roman policier (un diamant a disparu, qui l’a pris, pour quelles raisons ?), roman de mœurs (à la découverte de la société anglaise du 19° siècle : les classes sociales, la position des femmes…), roman humoristique (un humour british, un peu particulier, mais j’ai éclaté de rire à quelques passages).
Si le début est un peu lent, l’action va crescendo, pour finir sur une centaine de pages avalée d’une traite. En bref, je ne peux que le recommander chaudement !
Pierre de lune
L'histoire nous est racontée de plusieurs points de vue par certains protagonistes ...
Au lecteur de croiser le tout pour (essayer de ) se faire une opinion et tenter de découvrir ce qui s'est réellement passé ...
un très bon moment !
Pierre de lune
Pierre de lune
Car en Angleterre on n'oublie pas ce grand romancier.
Je ressors tout juste de cette lecture, et j'en frissonne encore.
Outre une ambiance oppressante, cette atmosphère si particulière des vieux romans anglais, outre une intrigue qui nous retient près du livre, nous force à tourner page après page, jusqu'au final, - splendide, il va de soit- outre ce suspense haletant, outre tout cela, Wilkie Collins a le don de crée des personnages extraordinairement fascinants, qui nous amusent ou nous agacent, ou encore nous angoissent profondément.
On pensera surtout à ce cher intendant, Mr Betteredge, qui voit dans toutes les lignes de Robinson Crusoé un oracle, cette "édifiante Miss Clack", vieille fille dévote, "cette dangereuse fanatique"...
Ou dans d'autre livre au conte Fosco de la dame en blanc, si machiavélique...
A lire absolument!
Pierre de lune
J'en frissonne encore en y pensant.
Vive le manuel d'anglais qui en proposait des extraits et m'a donner envie de le lire en entier!
Je ne l'ai pas regretté un instant.
La Dame en blanc
Mais ce n’est pas pour rien si ce livre est considéré comme un des premiers « romans policiers » de l’histoire de la littérature : l'intrigue se met en place, avec un scénario relativement classique et des personnages que l’on cerne rapidement (à l’exception du comte Fosco, pour lequel j’ai conservé des doutes pendant un bon moment). Cependant, deviner ce qui va se passer s’est avéré moins évident que prévu ; certains rebondissements restent prévisibles mais d’autres nous surprennent au détour d’une page. Mystères et secrets de famille, révélations incomplètes, tentatives d’action avortées, manipulations savamment orchestrées et échappatoires inespérées font du roman une œuvre addictive.
Les personnages sont clairement à classer en deux catégories opposées. Les hommes sont principalement des êtres indifférents et égocentriques (Mr Fairlie), voire retors, froids, manipulateurs, usant de leur pouvoir social ou juridique pour se servir des femmes. Hartright fait exception et incarne parfaitement la « figure du chevalier blanc », désintéressé et pourvu d’un profond sens de l’honneur.
D’autres personnages secondaires masculins « positifs » viendront en appui dans un second temps (docteur, juriste, professeur…), mais, dans les premiers chapitres, on a clairement l’impression que les femmes n’ont aucune marge de manœuvre dans leur existence. Respect de la parole donnée, sens des convenances, les musellent.
Marian Halcombe, la sœur de Laura Fairlie, qui la pousse à tenir sa parole et écarte ceux qui pourraient la faire douter, m’a parue bien froide au début. Et pourtant, par la suite, elle se révèlera un personnage particulièrement fort, courageux, qui se surpasse grâce à l’amour profond qu’elle porte à sa sœur.
Le personnage de Laura, qui va être l’enjeu du roman, paraît bien fade en comparaison ! Du début à la fin, je l'ai perçue comme un jouet ballotté par les circonstances (ceci dit, rappelons le contexte : l’Angleterre du XIXè siècle limitait sérieusement les possibilités pour une femme de prendre son destin en main). Mais le tempérament même de l’héroïne est en cause : chez Laura, j’ai trouvé une résignation et une passivité parfois exaspérantes. Elle est belle, fragile et vulnérable, incarnant la princesse en détresse dont le salut ne pourra venir que d'un vaillant héros.
Un autre personnage féminin capital est celui d’Anne, mystérieuse, déséquilibrée, qui apparaît comme une sorte de Pythie connaissant de lourds secrets et pressentant les évènements tragiques à venir, sans toutefois pouvoir les expliquer de manière claire. Elle avertit, mais sans donner les précisions nécessaires à l’action, elle distille des informations au compte-goutte et, s'il devait y avoir un fantôme dans l'histoire, ce serait bien elle, de par l'omniprésence de son ombre qui plane sur le passé et le présent, sans toutefois apparaître très souvent physiquement.
L’usage de différents narrateurs selon les parties du roman permet de ressentir les points de vue des divers personnages et de révéler au lecteur ce qui reste secret pour les autres protagonistes. Une bonne méthode pour ménager le suspense. Le rythme varie entre passages où l’intrigue avance rapidement et des moments plus lents qui avivent notre impatience de connaître la suite.
L’ambiance est celle de l’Angleterre au XIXè siècle, dans un milieu aisé, au sein de belles demeures. Dans la deuxième partie du roman, Blackwater Park (le bien nommé !) est un domaine sombre, doté d'un étang sinistre... On verrait bien un meurtre s’y dérouler… Et justement, c'est en ce lieu que le danger rôde et que le piège se referme comme une toile d’araignée, avec l’argent pour motivation. Que peuvent faire l’héroïne et sa sœur pour y échapper ? Un meurtre aura-t-il lieu ?
La Dame en blanc
Apparitions, alchimies maléfiques, fièvre et folie habitent jusqu'à son tragique dénouement ce roman fantastique à bien des égards.
L'Hôtel hanté
Le roman est composé de plusieurs témoignages. Chaque personne ayant assisté à une scène-clé de l’intrigue est amenée à nous donner son point de vue.
Le premier narrateur, Walter Hartright (notez le patronyme éloquent : « cœur droit » !) rencontre en quelques jours deux jeunes femmes qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau. L’une, Anne, vient de s’échapper de l’asile où elle a été enfermée. L’autre, Laura, est une jeune lady dont il est le professeur de dessin, ainsi que celui de Marian, demi-sœur. Lorsque Laura reçoit une lettre anonyme lui conjurant de ne pas épouser son fiancé, le mystère commence à nimber de son voile sombre l’avenir des deux sœurs…
Face à un mari colérique prêt à tout pour cacher son secret et un comte aussi mielleux que machiavélique, le lecteur se pose bien des questions et suit attentivement l’enquête menée par Walter et Marian.
Je dois dire que j’ai longuement attendu que l’intrigue décolle. Le contexte se met lentement en place, c’est le principal point fable de ce roman.
Le second point négatif est la psychologie des personnages, un peu trop superficielle. Autant j’avais été conquise, dans Pierre de Lune, par un majordome pénétré par sa charge, une vieille bigote, autant ici cela manque de pittoresque et d’originalité. Le principal narrateur est bien fade… ! Quant à la plume de Marian, je l’aurais beaucoup plus appréciée si elle ne valorisait pas son propre caractère en le rapprochant à celui des hommes tout n dénigrant ses « caractéristiques » féminines. J’y ai trouvé une certaine misogynie de la part de l’auteur, peut-être imputable à l’époque – et à son sexe, sans aucun doute ^^
L’intrigue est plutôt bien ficelée ; on finit par tourner les pages avec fièvre pour savoir comment les personnages s’en sortent !
Le fait que ce ressent date du 19ème siècle se ressent, positivement pour ma part. Les procédés narratifs ne semblent pas l’impression d’être vus et revus. Cette petite différence donne de la fraîcheur au roman !
Pour moi, Wilkie Collins est un auteur à découvrir, sans aucun doute !
La Dame en blanc
Mais quelle plaisir ! (à croire que 2016 commence trèèèèèès bien !).
Sur fond de fantastique, on plonge dans une histoire à l'époque victorienne, dans une ambiance un peu gothique et romantique.
Probablement l'un des premiers polars anglais (j'avoue mes cours sont loin et je n'y connais pas grand chose en littérature anglaise ^^) c'était une très bonne lecture, et pas du tout "lourde" dans le sens où le style d'écriture est vraiment très agréable.
Un très bon moment de lecture :)
La Dame en blanc
Ce que j'aime : les péripéties du scénario, le personnage de Marian, les secrets
Ce que j'aime moins : le rythme assez lent risque de ne pas plaire à tout le monde (mais pour moi c'était bon)
En bref : Un bijou de la littérature gothique à découvrir absolument et une plume addictive
Ma note
8,5/10
La Dame en blanc
Un résumé qui ne permet pas de se faire une idée de l'histoire.
Donc je vais faire le miens, peut-être pas grandiose, mais plus suggestif.
Dans une station thermale en Italie, un homme, un anglais, arrive mourant, et réclame un compatriote. Il souhaite que celui-ci termine pour lui une lettre qu'une paralysie l'affectant a empêché de poser entièrement par écrit. Dans cette lettre terrible, il confesse à son enfant, âgé d'un an, à ouvrir à sa majorité, son crime. Il a tué l'homme qui, s'emparant de son identité, à épousé la femme qu'il aimait, et ce crime lui seul le sait. Dans cette lettre enfin, il ordonne à son fils de ne jamais, jamais rencontrer le fils de cet homme, de mettre des lieux des montagnes entre eux deux, car s'ils venaient à se rencontrer, il pressent un malheur. Cet homme, comme son fils comme lui-même et comme l'homme qu'il a tué porte le nom d’Alan Armadale.
20 ans plus tard, l'histoire commence...
Participant autant que le suspense au charme du livre, on trouve aussi cet humour noir, et ces personnages saisissants qui peuples l'œuvre de Wilkie Collins, dont celui de Miss Gwilt... que l'on craint et plaint, que l'on ne peut haïr totalement.
Armadale
Le Secret
La Dame en blanc
La Dame en blanc