Xavier Coste
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.34/10Nombre d'évaluations : 47
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman graphique de haute qualité de par son texte fidèle au roman, du dessin et couleurs et qui se termine par un magnifique pop-up.
Une histoire d’amour sur fond de dictature dont un révolté en paiera fort le prix. Un travail magistral !
Afficher en entierJ'ai lu ce roman graphique parce que j'ai déjà lu le roman d'Orwell, et que j'avais envie de me replonger dans cette histoire. J'ai beaucoup aimé les dessins, les couleurs et le style très géométrique permettent de retrouver l'ambiance glaciale qui colle bien à l'histoire. L'essentiel de l'histoire est retranscrit dans la BD, et c'était facile à suivre donc. Je trouve que cette BD peut être lue avant le roman d'Orwell, vu que le roman peut être assez lourd à lire au premier abord.
Afficher en entierJe continue l'exploration des différentes adaptations en bande dessinée du célèbre roman de George Orwell. Celle de Xavier Coste est la troisième que je découvre. Elle est clairement différente des deux lues précédemment, tant par les dessins que par le texte.
D'abord, il me faut parler du livre en tant qu'objet. Un seul mot : Magnifique ! Son format carré, la superbe couverture, le papier épais subliment le livre. Il est juste très lourd, à poser donc sur un support pour pouvoir être à l'aise.
L'histoire est fidèle au roman. Pas trop surchargée en narration, mais avec beaucoup de dialogues (tout l'inverse des deux adaptations que j'avais déjà lues). C'est donc nettement plus fluide, plus rapide également, nous permettant d'apprécier davantage les illustrations qui l'accompagnent.
J'en arrive donc aux graphismes, que j'ai beaucoup aimés. L'auteur utilise la bichromie, tantôt gris et rouge pourpre, tantôt jaune et bleu, puis gris et mauve, pour presque terminer sur du noir et blanc avant d'être agressé par le rouge sang de Big Brother. Un jeu de couleurs qui varie au fur et à mesure que Winston avance vers son destin. Sacrément bien exploité.
Représentés telles des peintures dans lesquelles on perçoit des coups de pinceau francs, les dessins reflètent la peur et l'oppression sur chacune des planches. L'ensemble est peu détaillé, très aéré. Les visages sont flous et peu souvent représentés dans leur entier, accentuant l'impersonnalité, démontrant que chacun des personnages n'est rien face à Big Brother.
Certaines "peintures" grand format, représentées sur une page entière, voire même quelquefois sur une double page, sont vraiment superbes. Et plus l'image est grande, moins il y a à lire, nous laissant tout le loisir de l'admirer et de nous rendre compte qu'elle se suffit à elle-même et dit ce qu'il y a à dire.
Si l'adaptation de Frédéric Pontarolo m'avait beaucoup plue, celle de Fido Nesti un peu moins, celle de Xavier Coste m'a en revanche totalement conquise, grâce aux dessins autant qu'au texte que j'ai trouvé beaucoup moins lourd.
Afficher en entierLa fin des Freaks. Cette époque, où l'humain handicapé était exploité pour le plaisir pervers des Blancs d'Occident. Ici, Hector est atteint d'hirsutisme. Mais ce serait méjuger cette BD que la résumer à la vie d'Hector dans un cirque. Il s'agit aussi de liberté, de quête d'amour et de reconnaissance et d'humanité. Les couleurs vont admirablement avec le monde du cirque ; elles rendent hommage à ce fameux lion par un jaune lumineux. Le dessin est fin et brutal. Beaucoup de mouvement dans cette BD.
Afficher en entierJe sort de ma lecture absolument terrifiée... C'était la première fois que je lisais réellement l'histoire de "1984", l'ayant commencée dans sa forme première de roman mais jamais finie. Et je trouve que cette BD arrive à parfaitement rendre l'atmosphère du livre. J'ai été agréablement surprise de la justesse de l'écrit au sein de la BD : les passages sur la novlangue, les écrits de Winston dans son journal, le livre de Goldstein... Mais plus que tout, les planches vides de tout écrit sont les plus importantes dans la création de l'atmosphère : on se retrouve comme Winston, seul au sein d'un monde fou mais totalement logique ; logique et dangereux. Du début à la fin, on ressent cet espoir du personnage : tout va dans le bon sens. Spoiler(cliquez pour révéler)Et la fin est en cela déchirante : la perte de tout espoir en une liberté est bien pire que les tortures subies par le personnage.
Absolument déchirant.
Afficher en entierUn très beau roman graphique qui reprend le livre de Georges Orwell, le petit bémol vient du graphisme du livre car celui-ci n'est pas très joli il ressemble plus à des plans industriels
Afficher en entierC'est un très beau roman graphique, je ne connaissais pas cette histoire avant de la lire, et ayant entendu beaucoup de personnes en faire référence, il me semblait que c'était une œuvre qu'il était important de connaître. Les dessins et les couleurs sont réfléchis pour aller dans le même sens que l'histoire. Spoiler(cliquez pour révéler)C'est édifiant de voir le personnage espérer être libre pendant le début du roman pour finir torturé en sorte qu'il ne puisse plus de nouveau espérer être libre à l'aide de la torture et du lavage de cerveau. Après lecture, je suis bien content d'avoir pu connaître cette œuvre sans forcément lire le roman.
Afficher en entierBD qui retranscrit bien le livre
Afficher en entierDe toutes les adaptations de "1984" de George Orwell, c'est celle de Xavier Coste qui est (selon moi) la plus réussie, tant sur le fond que sur la forme. Alors revenir vers cet auteur et illustrateur de bande dessinée était comme une évidence. Il y a maintenant un petit moment que j'ai repéré "L'homme à la tête de lion", mais il me fallait attendre mon tour car il n'est que rarement disponible à la bibliothèque. J'ai eu la chance ce mois-ci de pouvoir enfin l'emprunter et maintenant que je l'ai terminé, je peux assurément affirmer qu'il valait la peine d'attendre. J'ai retrouvé en la "patte" de l'auteur tout ce qui m'avait tant plu dans son précédent ouvrage.
L'homme à la tête de lion, ou l'homme-lion, c'est Hector Bibrowski, né avec une pilosité excessive qui le fait ressembler à un lion. En ce début de XXᵉ siècle, les "bêtes de foire" sont à la mode et sont l'objet de toutes les curiosités. C'est ainsi qu'il est démarché par un homme d'affaire, directeur d'un grand cirque new-yorkais. Appâté par le succès promis, Hector quitte alors le petit cirque dans lequel il est né et embarque pour l'Amérique, là où tous les rêves sont permis. Arrivé sur place, il fait la connaissance de ses collègues, tous aux difformités toutes plus étranges les unes que les autres. Là où il devrait se sentir moins seul, au milieu de ces personnes qui sont comme lui, uniques en leur genre, il n'en est pourtant rien. Hector, l'homme-lion érudit et peintre amateur, qui gagne désormais bien sa vie et ne manque plus de rien, se sent pourtant désespérément seul...
Au-delà du phénomène de foire qui est présenté au public, on découvre un homme (et non pas une bête) au tempérament sauvage, mais un homme avec des sentiments, qui peine à trouver sa place, amoureux de la littérature et sensible à toutes formes d'art. L'auteur nous dépeint un personnage dont je n'ai eu aucun mal à m'attacher, un personnage à la personnalité propre, souffrant de solitude, déterminé malgré ses doutes et ses peurs. Un personnage comme j'aime à suivre, hors du commun, qui se démarque, et ce pas uniquement physiquement parlant.
Les dessins de Xavier Coste le rendent encore plus charismatique. Pas toujours très nets ou très précis, aux couleurs soft, avec un jeu d'ombres et de lumières à couper le souffle, l'auteur sait jouer de métaphores, d'analogies et de subjectivité pour représenter Hector, son histoire et ses ressentis. Ses coups de crayon (pinceau) brutaux sont en totale corrélation avec le tempérament sauvage, voire bestial, d'Hector. Le rendu est superbe, je n'ai pas d'autres mots.
Avec une intrigue appétente joliment implantée dans son contexte historique (début du XXᵉ avec l'apparition du cinéma, de la télé et de la radio), un personnage principal soigneusement fouillé et un superbe graphisme, je ne pouvais ressortir de cette lecture qu'enchantée et totalement conquise.
Afficher en entierHistoire peu palpitante mais un graphisme magnifique
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Biographie
Xavier Coste est un auteur de bande dessinée et illustrateur né en 1989. Egon Schiele, Vivre et Mourir, est son premier album publié en mai 2012 chez Casterman. Il travaille actuellement à la réalisation d'une nouvelle bande dessinée sur Arthur Rimbaud, à paraître aux éditions Casterman. Parallèlement il travaille pour des magazines en tant qu'illustrateur, notamment pour Le Monde Diplomatique.
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