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James Sallis

Auteur

68 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2010-05-24T22:17:36+02:00

Biographie

James Sallis est un romancier américain, né le 21 décembre 1944 à Helena, en Arkansas.

Poète, traducteur. essayiste et auteur de nouvelles. James Sallis vit actuellement à La Nouvelle-Orléans. Le faucheux (1997). La mort aura tes yeux (1999). Papillon de nuit (2000). Le frelon noir (2001). L’Œil du criquet (2003), Bluebottle (2005) et Bête à bon dieu (2005) ont tous paru aux Éditions Gallimard.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 6.91/10
Nombre d'évaluations : 23

0 Citations 19 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de James Sallis

Sortie France/Français : 2021-09-08

Sortie Poche France/Français : 2022-09-21

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par pwachevski 2015-03-21T14:52:15+01:00
Drive

Question rituelle : mieux ou moins bien que le film ? Franchement je pourrais pas répondre, car c'est deux oeuvres à la fois tellement proches et tellement différentes. Personnellement, je trouve que les deux se complètent à merveille, et j'ai pris autant de plaisir à voir de film qu'à lire le livre, mais j'ai été enthousiasmée pour des raisons totalement différentes.

La grande force du livre, c'est qu'il est tellement plus complet que le film. Pas mal de scènes en plus, et surtout le développement des personnages est beaucoup plus aboutis. Je pense notamment au Chauffeur : environ un tiers du livre est consacré à son enfance et à sa famille, dont on n'avait pas un mot dans le film. Mais d'une façon globale, presque tous les personnages sont mieux construit. On a vraiment pas mal d'info sur leurs personnalités, leurs sentiments, leurs passés, etc... On comprend vraiment comment les personnages ont réussi à se mettre dans une telle situation, quels ont été leurs cheminements jusqu'à ces événements. Alors que dans le film, ça semblait plus ou moins un hasard.

Mais à coté de ça, le film a su très largement imposer sa patte, notamment sur l'ambiance nocturne et hypnotisante qui est totalement absente dans le livre, également sur le coté romantique et sur les éléments visuels ultra mémorables, qui sorte totalement de nulle part à part de la tête du réalisateur (genre, la veste scorpion n'est pas présente dans le livre, alors que c'est juste le symbole emblématique du film). Et surtout, le film a le mérite de remettre les choses en ordre.

Car je rejoins les commentaires qui m'ont précédé : le livre est construit d'une façon très singulière. C'est pas du tout chronologique, on passe d'une époque à l'autre de la vie du Chauffeur sans logique apparente. Néanmoins, ça ne m'a pas du tout dérangé. Bon, déjà parce qu'avoir vu le film avant aide quand même grandement à s'y retrouver. Mais aussi parce que le livre est très court (même pas 200 pages) et l'histoire est de ce fait très condensée. Du coup si je comprenais pas tout sur le moment, en 2 chapitres, soit 5-10 minutes de lecture, j'avais des réponses à mes questions. Même si certain passages sont flous, on perçoit quand même assez facilement une vision d'ensemble de l'intrigue.

J'ajouterais enfin que j'ai bien aimé le style de l'auteur. C'est pas de la grande littérature, mais c'est un style très fluide, très rythmé, parsemé de quelques phrases percutantes. L'ensemble est vraiment très agréable à lire et même assez addictif. J'avoue que ça m'a donné envie de me plonger dans le reste de l'oeuvre de l'auteur.

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Commentaire ajouté par tinybook 2016-06-26T17:46:16+02:00
Drive

C'est une bonne histoire mais on n'a pas les poils qui se hérissent comme c'est la cas dans le film.

Donc pour ma part l'ambiance du livre est bien fade... Plutôt déçue mais il faut dire que la barre était très haute...

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Commentaire ajouté par Henri-1 2018-01-15T15:52:13+01:00
Le tueur se meurt

Que c'est bon un roman noir de ce niveau !

Cela se déguste comme un bon disque de blues .....

Des personnages magnifiques , avec une épaisseur concréte .

Une intrigue qui prend son temps , sns effet chocs , mais avec un souci trés agréable de mettre en place une tragédie contemporaine .

Un style magistral qui emporte le lecteur dans une histoire magnifique et addictive.

A l'opposé du glauque scandinave , les auteurs de genre américains proposent des oeuvres de caractére , tel ce somptueux roman ou l'on est pas loin du niveau de Thompson ...

Résumer un roman de James Sallis est une gageure tant cet auteur atypique échappe complètement aux codes du genre; Une voix complètement à part dans le roman noir, notamment au niveau de la construction de ses histoires. Drive a été remarquablement adapté au cinéma (rare pour être noté d'ailleurs!), et le film retranscrit parfaitement l'atmosphère sombre, envoûtante qui caractérise les romans de cet auteur. le tueur se meurt est un véritable chef d'oeuvre, le meilleur roman de James Sallis à ce jour: un roman très noir centré sur plusieurs personnages profondéments humains, dont l'auteur dissèque de manière mélancolique les pensées et les rêves: un tueur à gage en fin de vie, un flic surmené, et un garcon abandonné par ses parents qui vit seul dans la maison familiale; Des personnes normales, qui ont toutes subi une perte, un traumastisme, et qui sont engluées dans une ville étouffante, perdue dans le désert; Un décor de solitude et de désolation, qui incite à l'introspection, à la réflexion, mais aussi à la tragédie. Il y a bien sûr un scénario sous-jacent, une intrigue policière très subtile, prenante. Sallis n'oublie pas de captiver son lecteur de polar à énigme.

Le tueur se meurt est une sorte de polar philosophico-métaphysique, dont la mort est bien sûr le sujet de réflexion central, mais pas seulement; C'est plus précisément le côté éphémère de la vie qui ressort, rien ne dure, la stabilité et la sécurité ne sont que des leurres. Une fois cette donnée intégrée, quel sens donner à sa vie? Faut-il d'ailleurs lui en donner un? Et de quelle marge de manoeuve disposons-nous, dans une société technologique de plus en plus “formatée”, où tout va toujours plus vite? Les réponses nous appartiennent. En tout cas arrêtez-vous un moment, prenez le temps de vivre et de vous plonger dans la narration hypnotisante de l'auteur. Les mots de James Sallis vous toucheront, et sa perception de la réalité, qui se mêle étrangement aux rêves de ses personnages, ne pourra pas vous laisser perplexe. Un livre puissant, hypnotisant! un roman intelligent tout simplement.

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Commentaire ajouté par LesLecturesdAnneSophie 2019-02-18T17:00:11+01:00
Willnot

Certains romans noirs ont le même don qu’une belle mélodie. On en relit certains passages, comme on réécouterait ceux d’une musique, on en retient des phrases comme s’ils étaient des refrains, et ils ont la capacité de nous rendre rêveurs ou mélancoliques, en fonction du moment de le journée où l’on se les remémore.

Willnot fait partie de ces romans.

Ou plutôt devrais-je dire que c’est James Sallis qui a le talent de le rendre ainsi.

En racontant une histoire.

En modelant un contexte.

En jouant avec ses personnages.

En étudiant la psyché des hommes face au désœuvrement, à l’isolement, à l’oubli.

Et surtout face à eux-mêmes.

Alors, oui, bien sûr, c’est un roman policier. Avec force de l’ordre, corps, mystères, suspicions et questionnements.

Et oui, bien entendu, c’est un bon polar, pas du doute là-dessus.

Mais c’est également bien plus que cela.

Car même si l’enquête est là, même si l’envie de savoir est dévorante, elle pousse surtout le lecteur à s’interroger sur tous ceux qui l’entourent.

Et si la mélodie est belle, les paroles ne le sont pas moins.

La forme choisie est d’une simplicité élégante. L’auteur a une maitrise des mots qui met le lecteur à l’aise.

Une certaine poésie qui pousse à la confiance.

Forcément.

Pourtant, ne vous y fiez pas trop. Derrière ses mots simples, ses phrases élégantes et ses références plus que plaisantes, l’auteur ne nous fait aucun cadeau.

Son roman analyse le monde, comme Lamar ses patients.

Et le résultat est aussi complexe que fascinant.

Quand une petite ville perdue, dans laquelle il ne se passe pas grand chose et dont personne ne se soucie, fait face à la découverte de plusieurs corps, le réveil est brutal.

En particulier pour Lamar.

Après tout il est le médecin.

Celui qui soigne. Celui qui connaît. Celui à qui l’on se confie. Celui qui sait presque tout sur quasiment tout le monde.

Parce que petite ville perdue ne veut pas dire sans secrets. Sûrement pas.

Il est plus facile de cacher ses failles dans une multitude que dans une rue déserte.

James Sallis se sert de Lamar pour nous conter cette histoire. Son histoire. Et il le fait si bien qu’on en redemande toujours plus.

Merci Mr Sallis.

À lire, si ce n’est pas déjà fait.

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-02-20T15:33:26+01:00
Drive

♫ Highway to Hell ♪ No more stop signs, speed limit ♫Nobody's gonna slow me down ♪Like a wheel gonna spin it ♪Nobody's gonna mess me around ♫

N'ayant jamais vu le film qui fut tiré du roman, avec, notamment, Ryan Gosling dans le rôle phare, c'est avec un permis vierge de toute faute que j'ai embrayé sur ce roman noir.

Le Chauffeur est un excellent conducteur, je peux vous le garantir, il vous mènera à bon port.

Pour ce qui a été de sa jeunesse, elle a été plutôt pourave et telle une voiture qu'on laisse à l'abandon une fois qu'elle ne vous est plus utile, ce gamin dont nous ne saurons jamais le prénom, a dû sortir de la casse tout seul.

Tel L'Homme Sans Nom qui était juché sur sa selle, notre Chauffeur est assis sur le siège de sa bagnole et mène une double vie : travaillant pour les studios de cinéma et réalisant les cascades, il lui arrive de jouer aussi au chauffeur pour les braqueurs, jusqu'au jour, où, vous vous doutez bien, le casse tourne mal.

Niveau efficacité, on peut faire au Chauffeur, c'est un professionnel de la boite de vitesse, un embrayeur de première, un accélérateur hors-pair et un respecteur du code de la route car ce serait bête de se faire prendre en chasse par des flics après un braquage pour un simple excès de vitesse.

Pourtant, les rouages se sont grippés. Alors que j'avais acheté des places pour un grand spectacle, j'ai eu l'impression d'avoir assisté à la face B, comme celle sur les disques d'antan, ou alors, l'auteur a oublié de changer de vitesse.

Les personnages sont à peine esquissés, cela aurait pu ne pas être dérangeant, mais si on ajoute à cela des dialogues qui ne casseront pas des bielles à un moteur, des problèmes dû au sens-giratoire de l'histoire qui passe du passé au présent, à tel point qu'à un moment donné, j'ai dû utiliser la carte routière pour m'y retrouver.

Ces 170 pages se sont envolées à la vitesse d'une gros moteur V8 survolté, mais une fois déposée à l'arrivée, je n'étais pas décoiffée.

Il aurait sans doute fallu plus de pages afin de mieux développer cette histoire de vengeance que notre Chauffeur orchestre après s'être fait doublé par le Maitre d'Oeuvre car ici, j'ai l'impression d'avoir raté une intersection et d'être arrivée trop vite au terme du voyage.

Même pas eu besoin de boucler ma ceinture…

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-03-01T18:46:50+01:00
Cripple Creek

Pour une fois, je vais la faire courte : je voulais lire ce roman policier depuis longtemps et le plaisir n’a pas été au rendez-vous…

Bizarre, parce que l’adjoint au shérif qu’est John Turner avait tout pour me plaire : un ancien flic, ancien taulard aussi et thérapeute dans une vie antérieure ou entre celle de flic et de taulard…

Bref, j’avais entre mes mains un polar noir de noir, limite du hard-boiled, pas un truc pour les minettes en tutus qui lisent Hello Kitty.

Juste fait pour moi, donc…

Ajoutons au menu le Sud un peu profond, un bled paumé, des gens du cru bien typés, et un chauffard arrêté pour excès de vitesse, extrait de sa taule et les témoins de la scène au sol, blessés.

Violent… Tout ça pour un excès de vitesse ?? Ok, il y avait du fric dans le coffre et tout ça puait le gang à plein nez.

Où le bât a-t-il blessé ?

Dans les digressions de John Turner, sans aucun doute, dans le fait aussi que l’enquête est brouillonne, se résolvant en règlements de compte d’un côté en dans des tentatives de vengeance de l’autre, ce qui laissera un pile de cadavres pour le cimetière ou des éclopés pour les hôpitaux.

La sauce aurait dû prendre, mais sans doute le barbecue était-il trop chaud et j’ai eu l’impression que ma viande avait un goût de brûlé, que la sauce avait tourné et si je suis arrivée au bout de mon plat, c’est en sautant des passages et en m’endormant entre deux airs de folk.

Par contre, j’ai adoré Miss Emily, l’opossum qui squattait la maison de Turner… Comme quoi, on ressort du positif dans toute lecture.

Sans mentir, je n’ai pas fait qu’apprécier Miss Emily, j’ai aussi trouvé que le personnage de John Turner était bien campé, tourmenté, mais ce fut aussi le cas pour une partie des personnages qui gravitaient autour de Turner.

Mais malgré ça, pour le reste, je me suis un peu ennuyée et je ne pense pas réitérer la chose avec les autres romans consacrés à John Turner…

Un roman policier pur, dur, sombre comme un café fort et je n’ai pas réussi à tremper mon biscuit dedans. Ce qui est râlant, vu les bonnes critiques qu’il avait sur Babelio.

Au suivant !

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2019-08-09T14:02:31+02:00
Willnot

Willnot vit hors du monde tel qu'il va, ses habitants refusent toutes les contraintes qu'impose la société traditionnelle. Jusqu'au jour où deux événements inattendus se produisent. A travers le regard du médecin, personnage incontournable de la ville, homme altruiste, généreux, mais insatisfait et pessimiste, on découvre une chronique de cette vie particulière, menacée par l'absurdité de la vie.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/08/cest-cet-endroit-cette-ville-elle-vous.html

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Commentaire ajouté par Davunk 2021-03-15T15:45:04+01:00
Drive

Bon, parler de Drive aujourd'hui, c'est parler du film. Mais pourtant, à l'origine, il y a bien un roman, assez court, mais plaisant !

Il s'appelle le Chauffeur. Et il parle peu. le jour, il est cascadeur pour le cinéma. La nuit, il est chauffeur pour différents braqueurs et autres truands. Et lors d'un braquage banal, il est doublé. Ce qu'il n'appréciera pas. Démarre alors une histoire de vengeance...

Avec seulement 175 pages au compteur, le roman ne cherche pas à faire autrement que d'aller droit au but. En peu de mots, il parvient à créer une ambiance noire, celle des grands films, et des grands romans, du genre. On va suivre ce Chauffeur, en apprendre un peu plus sur sa jeunesse, et sur quelques événements qui ont fait de lui ce qu'il est. Pour autant, comportant 34 chapitres, le roman enchaine les événements en ne réservant que peu de pause. Il est direct, tel ces films qui recherchent avant tout l'efficacité, en usant des lieux communs du genre. Ce qui pourrait en faire un livre "comme les autres". Mais non, de son rapport avec le cinéma (car finalement, c'est presque dans un film que va se retrouver le Chauffeur) à son ambiance, il parvient à se distinguer suffisamment. Simple, direct, efficace, voilà un roman qui ne marquera pas l'histoire, mais qui garde une petite place dans la tête du lecteur une fois finie. Et qui donne envie de revoir le film au passage !

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Commentaire ajouté par astonDB9 2021-09-17T17:14:04+02:00
Sarah Jane

Bon , alors, je ne sais pas comment dire que j’ai eu du mal à accroché avec le style de l’auteur. Et c’est surtout que la trame de fond ressemble à du déjà vu. On se laisse tout de même emporté par l’histoire parce que quelque part , ma curiosité( Je la retiens celle là !! D’ailleurs !!) . C’est donc l’histoire de Sarah Jane, jeune fille « torturée », avec beaucoup de casseroles familiales, c’est limite Oliver twist .

Et au moment où tout semble aller bien pour elle , son mentor a disparu ….

C’est là , que ça sent le déjà lu !! Il n’y a pas de gros suspens !! Une enquête certes , mais rien de plus .

Vous l’aurez compris , je ne me suis pas senti dedans je l’ai lu pour savoir si il y aurait un petit plus de suspens, mais rien et je dois vous avouez que cela m’a déplu de ne pas avoir cette flamme que j’ai d’habitude. <Je suis désolée de ne pouvoir vous donner l’envie cette fois –ci . J’espère que vous pourrez être plus à l’aise dans votre lecture que moi.

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Commentaire ajouté par Julie-176 2021-12-03T22:30:41+01:00
Sarah Jane

« Sarah Jane » est l’exemple parfait du roman noir américain. Son auteur, James Sallis, dresse le portrait d’anonymes, comme on peut en rencontrer des milliers et que, pourtant, nous oublierons une fois que nous nous seront retournés. Il leur donne un brin de lumière à ces gens, oubliés de tous. On est bien loin des strass et des paillettes des grandes villes américaines. Au contraire, on se retrouve dans un petit bled, que même sur les cartes, on peut difficilement trouver par hasard.

Le personnage de Sarah Jane est comme celui du chat, elle a neuf vies. Avant de devenir officier de police dans cette petite ville paumée, elle en a connu des aventures et surtout, des déceptions et des fuites. En arrivant à Far, elle se lie d’amitié avec le shérif, Cal qui disparait mystérieusement. Bien entendu, elle ne peut laisser cette disparition sans explication.

C’est une lecture attrayante par ce style si singulier qu’a James Sallis de conter son histoire. Pour toutes ses phrases, c’est comme si chacun des mots avaient été savamment étudiés, pensés, réfléchis. Jamais, un terme ou une phrase ne seront de trop. Bien au contraire, je suis restée sur ma faim, tant je m’y plaisais. Non que ce ne soit une histoire facile, mais c’est une atmosphère qu’on ne trouve pas forcément dans beaucoup de bouquins et parfaitement décrite.

Au travers des failles de son héroïne, James Sallis en décrit une femme combattive qui, malgré les écorchures de la vie, ne baissera pas les bras et continuera ses « combats ». Ponctué de nombreuses digressions ainsi que de flashbacks, ce livre donnera l’impression au lecteur de se trouver face à un journal, celui de Sarah Jane.

Depuis début novembre, je me rends compte que mes lectures ont souvent en commun ce type de personnages, désabusés, éreintés par la vie et pourtant si forts. Je m’aperçois que je m’y attache encore plus facilement et qu’ils apportent une part non négligeable à mon appréciation des bouquins. Le fait qu’ils soient pour la plupart à la première personne du singulier permet une immersion encore plus intense à l’histoire.

Deux éléments m’ont, cependant, frustrée : celui de la brièveté du récit ainsi que celui de l’absence, parfois, d’un fil conducteur plus manifeste. Malgré ces contrepoints, ce fût une lecture prenante et je ne manquerai pas de lire d’autres oeuvres de James Sallis.

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Dédicaces de James Sallis
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Editeurs

Gallimard : 19 livres

Rivages : 7 livres

Bloomsbury U.S.A. : 1 livre

Fairwood Press : 1 livre