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Louis Guilloux

Auteur

55 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2010-02-13T22:22:33+01:00

Biographie

Ecrivain français

[Littérature française]

Né en 1899

Décédé en 1980

----------------------------------------------

Louis naît le 15 janvier 1899 rue du Chapître à Saint-Brieuc, de parents qui ne s’entendaient pas bien.

Son père, cordonnier laborieux et socialiste, ne quittera de sa vie les murs de la ville.

En 1916, Louis choisit d’être pion au lycée de Saint-Brieuc pour gagner sa vie plutôt que de continuer sa scolarité.

Un jour de l’été 1917, il croise à la bibliothèque municipale Jean Grenier, lui aussi enfant de Saint-Brieuc, futur ami fidèle [2] et futur professeur de philosophie au Grand Lycée d’Alger entre 1930 et 38, qui aura alors parmi ses élèves un certain Albert Camus.

En 1918, Guilloux s’installe à Paris.

En 1921, il devient traducteur d’anglais. Il écrit aussi pour lui-même, et ne fait plus que cela à partir de 1927. Entretemps, il a rencontré Daniel Halévy, Guéhenno, Malraux et a écrit des feuilletons pour Le Matin et Le Petit Journal.

Avec Petit, Chamson et Grenier (et un peu Malraux et Guéhenno), il forme le groupe "vorticiste".

La Maison du peuple rencontre un beau succès en 1928. C’est l’oeuvre de Guilloux que préfère Camus.

En 1930, Guilloux revient à Saint-Brieuc. Il y fait construire sa maison deux ans plus tard, 13 rue Lavoisier. Il est responsable, pour le département, du Secours Rouge, c’est-à-dire de l’accueil des réfugiés de l’Allemagne hitlérienne. Guilloux est pacifiste malgré tout, et donc taxé d’extrême-gauche, mais son individualisme le retient d’adhérer au parti communiste.

Le Sang noir manque de peu le prix Goncourt 1935, mais connaît un succès immédiat et international.

Secrétaire du Congrès mondial des Écrivains antifascistes à Paris en 1935, Guilloux rencontre Pasternak. Un an plus tard, il accompagne Gide à Moscou.

En 1944, ses activités de résistance à l’occupant le poussent à se réfugier à Toulouse. Après la libération de Saint-Brieuc, il sert comme interprète auprès des tribunaux militaires américains, expérience relatée dans O.K., Joe !

En août 1947, Grenier mène Camus à Saint-Brieuc. Guilloux les guide à travers la ville, et jusqu’au cimetière Saint-Michel où Camus découvre la tombe de son père, tué en 1914.

Guilloux et Camus resteront proches, partageant tous deux peu d’attirance pour la vie parisienne, une certaine pudeur et l’expérience passée d’une vie de pauvreté.

Lorsqu’il séjourne à Paris, Guilloux loge parfois chez Malraux dans les années 30, puis, dans les années 50, dans une chambre prêtée par les Gallimard rue Sébastien Bottin, ou dans leur hôtel particulier 17 rue de l’Université. Quand il obtient le prix Renaudot en 1949 avec Le Jeu de patience, il s’installe aussi rue Servandoni, dans le quartier de Saint-Sulpice, et plus tard 42 rue du Dragon.

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Note moyenne : 7.93/10
Nombre d'évaluations : 14

0 Citations 7 Commentaires sur ses livres

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de Louis Guilloux

Sortie France/Français : 2013-09-19

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par asymptote 2012-01-19T21:25:25+01:00
Le Sang noir

c'est un livre touchant. Le personnage principal, Cripure, m'a tout de suite rappelé ce poème de Baudelaire intitulé "l'Albatros", je trouve que cela lui convient parfaitement.

L'écriture est originale et me fait penser à "voyage au bout de la nuit" de Céline, c'est vif et précis.

Je le recommande.

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Commentaire ajouté par Masques 2013-02-23T16:51:31+01:00
Le Sang noir

Auteur méconnu bien qu’il frolât de peu le Goncourt en 1935 et obtînt le Renaudot en 49 pour « Le Jeu de Patience », Louis Guilloux nous a laissé plusieurs romans et une pièce de théâtre qui fit un tabac en 1928 : « La Maison du Peuple. »

Mais son œuvre la plus célèbre demeure « Le Sang Noir », authentique et cruel petit joyau qui nous conte vingt-quatre heures de la vie d'une ville de province – laquelle pourrait être Saint-Brieuc, dont Guilloux était originaire – alors que les mutineries désorganisent le front en 1917.

Le héros de ce roman – ou son anti-héros car Cripure annonce à sa manière les losers que le roman et le cinéma américains ne tarderont pas à mettre en scène – est un professeur de philosophie nommé Merlin, comme l’enchanteur, mais que ses élèves ont affublé du surnom de « Cripure » par référence à cette « Critique de la Raison Pure » qu’il aime à citer.

De Merlin-Cripure, nous dirions aujourd’hui qu’il est un asocial. D’une intelligence brillante et d’une sensibilité tout aussi profonde, il n’a connu que l’échec : son mariage avec Toinette, la seule femme qu’il ait vraiment aimée, s’est conclu par l'adultère de la jeune femme avec un "officier blond" que Cripure fut trop lâche pour acculer au duel ; ses premiers écrits, dont un volume intitulé « La Pensée Médique », et qui avait attiré sur lui l’attention des initiés, se sont finalement échoués sur une thèse consacrée à un autre philosophe local, Turnier – thèse que Cripure, encore sous le coup de sa rupture avec Toinette, avait volontairement sabotée ; dans sa profession, il est périodiquement chahuté par ses élèves et, lorsque débute le roman, certains d’entre eux ont même entrepris de desserrer les écrous de sa bicyclette afin de provoquer un accident qui pourrait s’avérer mortel.

Cripure vit en ménage avec Maïa, une paysanne dévouée qui, en dépit de ses sautes d’humeur et de ses manies de paranoïaques, voue à "son homme" un amour réel. Ses autres compagnons sont quatre petits chiens avec lesquels il aime aller chasser tôt le matin lorsqu’il en a le loisir. Les puces qui infectent son bureau. Et bien sûr les livres et la poussière qui peuplent aussi ledit bureau.

Autour de lui, gravitent une foule de personnages qu’il est difficile d’oublier tant le trait du romancier s'est fait aiguisé : Nabucet, l’un des collègues de Cripure, homme cultivé mais dont l'hypocrisie nous fait gricer des dents et qui voue à Cripure une haine d'autant plus violente qu'il le sait bien supérieur à lui ; Moka, le surveillant "à la crête de feu et au visage de lait", l’un des rares "amis" de Cripure et son ancien élève, qui le révère à l’égal d’un dieu ; Faurel, le député, lui aussi ancien élève de Merlin, et qui tentera de le sauver des conséquences du duel que lui cherchera Nabucet ; l’ineffable Babinot, figure-type et outrancière du patriote revanchard dont les inepties militaristes et cocardières ennuient à peu près tous ceux qui le croisent et qui ne savent comment se débarrasser de lui ; pour lui faire pendant, Guilloux a imaginé le capitaine Plaire, sorte de ganache ami de Nabucet mais qui, à la fin du roman, se révèle homme d'honneur ; Otto Kaminski, officier d’origine juive, jouisseur et cynique, qui complote de quitter la ville en enlevant la fille du notaire – une brute, ce notaire, une horreur de père ; Mme de Villaplane, sa logeuse, aristocrate déchue qui ne vit plus que dans ses rêves et qui finira par se suicider en apprenant le départ de son hôte …

Tout cela sur fond d’ombre et de pluie, dans une ville fantôme qui, je ne sais pourquoi, m’a évoqué tout à la fois le contraire absolu du « Clochermerle » de Chevallier, ces descriptions plus aiguës qu’on ne le pense que Germaine Acremant faisait de l’univers provincial d’avant-guerre et même certaines descriptions fantastiques de Jean Ray.

Bien que la ville soit éloignée du front, la Grande guerre, qui traîne en longueur, nous accompagne du début jusqu’à la fin du roman.

Par les convois de soldats d’abord, ces conscrits qui s’en vont se faire tuer pour que puisse survivre une armée de profiteurs. Par l'émeute qui éclate à la gare, lorsque certains soldats refusent de monter dans les trains alors que, sur le front, les mutineries de 1917 ont déjà commencé.

Mais aussi, mais surtout, par ces figures d’ "embusqués"

que représentent Babinot et Nabucet. Encore le premier a-t-il perdu son fils à la guerre – mais il est le seul à l’ignorer et le livre s’achève sans qu’on l’en ait prévenu - alors que le second, lui, n’est et ne se veut qu’un parasite dissimulé sous une courtoisie mondaine qui ne l’empêche pas de jeter des coups d’œil trop appuyés à toutes les jeunes filles passant à sa portée - spécialement si elles sont ou trop jeunes ou trop pauvres pour se défendre.

Et le constat est effrayant car, pour nous qui savons, l’ombre de la Seconde guerre mondiale prend déjà racine sur ce terreau revanchard. Ce sont les Babinot et les Nabucet qui imposeront à l'Allemagne vaincue ce traité de paix indigne des vainqueurs. Ce sont eux qui permettront au sentiment nationaliste allemand de renaître dans des conditions telles que le Nazisme n'aura aucun mal à trouver des laudateurs. Ce sont eux encore qui, plus tard, se placeront sous la garde du régime de Vichy. Ce sont eux ...

Mais Cripure, lui, Cripure, paranoïaque et colérique, tendre et sensible, esprit brillant emprisonné dans un corps infirme qui le rendait « différent » dès sa naissance (Cripure souffre de « deux pieds de géant »), est d'une autre trampe. On se doute très vite qu’il ne verra pas l’Armistice mais on comprend aussi que cela vaut mieux pour lui : dans un monde où prolifèrent les Nabucet et les Babinot, un Cripure n'a plus sa place et doit retourner au mythe.

Cripure est un homme d’honneur qui ne croit plus en l’honneur mais dont la fierté suprême est de se tuer au nom d’un idéal qu’il sait irréalisable. Cripure met en somme ses actes en accord avec ses pensées - et il faut beaucoup de courage pour se livrer à cet exercice. Stupide, me direz-vous : ce n'est pas ainsi qu'on survit. Peut-être … Mais le souffle que Guilloux a su donner à son héros est tel que, lorsqu’il meurt, c'est cette grandeur que nous emportons avec nous. ;o)

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Commentaire ajouté par dompl54 2015-07-19T16:33:26+02:00
La Maison du peuple

Louis Guilloux aimait les gens de peu, les héros ordinaires, dépourvus de mystère.

Il se décrivait lui-même comme un "buveur de rues"

Louis Guilloux était un indicateur de lectures.

Extrait du livre de Mona Ozouf : La composition française.

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Commentaire ajouté par dompl54 2015-09-09T19:16:47+02:00
La Maison du peuple

Habitant dans trois petites mansardes, le propriétaire refusa au père de Louis d'exercer son métier de cordonnier dans une des pièces.

Le père se mit à la recherche d'une échoppe, qu'il trouva au coin de la place Saint Jacques, non loin de leur maison.

Le grand-père de Louis, lui, estimait que le patron était un homme qu'on devait respecter plus qu'un autre, ce qui n'était pas l'avis de son fils cordonnier, qui commence à s'intéresser sérieusement aux idées socialiste.

Puis, vint la grève des boulangers. Le cordonnier se joint à eux. Dans la rue, la foule bouillonnait et chantait l'Internationale. "Foule esclave, debout! debout!

Quelques temps après, le cordonnier s'aperçut qu'il n'avait plus de travail. Plus personne ne venait à la boutique. Dans sa tête, il essayait d'effacer l'idée qu'on ne pouvait chercher à atteindre un homme dans son travail.

Dans l'impossibilité de payer son loyer, la propriétaire entra en fureur " Un homme qui n'a pas le sou, faire de la politique!!"

Le cordonnier prit un revolver et s'en alla menacer la propriétaire. Mr Moël, l'empêcha de faire cette bêtise, et lui donna deux pièces d'or. Le loyer fut payé.

La femme du cordonnier alla quémander du travail pour son mari, elle ramena cinq paires de chaussures à réparer.

L'ouvrage, revînt petit à petit, et Mr Moël fut remboursé.

"Nous ne ferons rien de nous-mêmes, il nous faut une maison, une maison du peuple, où faire nos conférences, abriter nos syndicats. Mais, il faut la bâtir nous-mêmes."

Les syndicats donnèrent l'argent. Quelques mois plus tard, ils achetèrent un terrain à la limite de la ville...La maison du peuple allait prendre vie......

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Commentaire ajouté par godorojaalexandra 2015-12-04T22:39:55+01:00
Le Pain des rêves

Un beau roman d’apprentissage, mettant en scène un narrateur-enfant, qui découvre la vie en grandissant à travers ce roman.

Je n'ai pas particulièrement aimée. Peut-être est-ce à cause de mon jeune âge ... ou encore parce qu'il y a tellement de personnages que je m'en suis rapidement lassée.

J'avoue que j'ai pris plus d'un mois à le lire... oui je sais, c'est énorme pour un livre qui fait seulement 400 pages ...

Il y a des parties vraiment très intéressantes notamment quand le narrateur parle de sa propre vie . Quand il s'éloignait de se sujet par contre tout ce dont on a envie de faire c'est sauter quelques pages pour revenir à un moment de sa vie.

Sur ce, je vous souhaitent une bonne découverte de ce roman.

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Commentaire ajouté par Laurien 2019-04-19T17:18:31+02:00
Le Sang noir

Le sang noir, c'est d'abord celui des Poilus, qui, en cette année 1917, sont mutilés, amputés, défigurés ou tués. La figure noire du maire en redingote annonce la triste nouvelle au famille. Mais le sang est aussi celui des mutins de 17, ces "condamnés et sacrifiés" comme le chante la chanson de Craonne évoquée dans le roman. Le noir est donc complémentaire du rouge, le rouge de la révolution bolchévique en cours dont les idées se diffusent progressivement chez les jeunes de la ville. Le noir renvoie donc au deuil - les pages les plus bouleversantes sont celles qui évoquent le deuil impossible du proviseur et de sa femme, dont le fils sera fusillé le lendemain pour mutinerie, et qui ne peuvent rien faire.

Mais le noir est aussi la couleur du lycée, de la serviette des professeurs et de leurs tenues, du tableau. Quel lycée, avec ses potaches aux blagues meurtrières, son censeur tyrannique, ses professeurs méprisants... Nabucet est une ordure immonde. Cripure fait à la fois sourire, rire, mais aussi un peu pitié. C'est un original, un asocial, à l'écart du monde, un anti-héros, personnage à la fois grotesque et tragique.

Parmi cette galerie de portraits d'hommes et de femmes ayant tous des vices, des ridicules, Simone apparaît comme la plus héroïque. Elle est la seule à vraiment réaliser ses rêves, à s'enfuir de ce milieu étouffant. Dommage qu'on ne la voit pas plus.

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On parle de Louis Guilloux ici :

Dédicaces de Louis Guilloux
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Gallimard : 17 livres

Grasset : 2 livres

Editions Du Centenaire : 1 livre

editions Caligramme : 1 livre

Bernard Grasset : 1 livre

Université De Bretagne Occidentale : 1 livre

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