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Extrait

Extrait ajouté par Silena-Armeria 2017-07-05T02:21:26+02:00

Je me glisse sur la pointe des pieds pour attraper mon paquet de céréales qu’ils ont encore une fois rangé sur l’étagère la plus haute. Ma main rencontre une autre plus haute qui l’intercepte avant que je ne fasse exploser la boite par terre.

Je me tourne vers l’homme qui m’a aidé pour le remercier, quand je me rends compte de l’identité de ce dernier : Rhymes Brown.

Je jure en lui arrachant mon paquet de céréales. Ce mec est partout. Il était plus que sérieux lorsqu’il m’a énuméré mon emploi du temps.

— De rien, déclare le VP des Blood Of Silence.

Je l’assassine du regard.

— Je pensais que tu serais plus du genre à venir me harceler durant mon heure de jogging, je lâche avec ironie.

Son visage se fend d’un larme sourire séducteur. Ses yeux bleus sont remplis de malice, l’atmosphère entre nous devient tendue. Une étrange sensation nous gagne, comme sur le parking du bar jazz l’autre soir. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas la chaleur qui me gagne sous le regard du biker qui, avouons-le, est loin d’être dégueulasse.

— Navré, il fallait que je garde ma nièce ce matin, m’explique Rhymes, étant donné que mon frangin a dû aller chercher la mère de sa fille au poste de police.

À mon tour, un sourire satisfait me gagne.

— Comme c’est dommage, tu n’as pas eu l’occasion de voir mon cul moulé dans un short, je le plains.

— Mais demain je serais là pour admirer ce joli petit cul dans son short, me promet-il.

Ben voyons.

Je le bouscule pour rejoindre mon panier et me tirer d’ici, mais le Blood est plus rapide que moi et l’attrape avant.

Je me fige, Rhymes aussi.

— Donne-moi mon panier, j’ordonne.

Rhymes secoue la tête.

— Je suis un gentleman, j’aide les femmes en détresse, se moque-t-il en prenant un air tendre.

Je bouillonne. Je n’ai pas envie que les gens du coin me voient avec lui. Et le VP le sait que je tiens plus que tout à mon intégrité. Je regarde autour de nous, personnes à l’horizon, les gens sont tous à la caisse, pressés de rentrer chez eux, et moi aussi.

Rhymes se place en plein milieu de mon chemin, il me barre la route pour m’obliger à rester ici, ou à le toucher si je veux le contourner.

Il m’agace.

— Tu continues de me suivre, tu sais que ça a tendance à m’inspirer tout un tas d’idées pour te faire regretter ton manège, je le menace.

Rhymes se laisse aller à un rire. Je lève les yeux au ciel, exaspéré, grosse erreur de ma part.

Le Blood en profite pour reposer mon panier, et rompre le dernier pas nous sépare. Il me plaque contre l’étagère de biscuit, plusieurs paquets rencontrent le sol.

« Sa main vient frôler ma joue. Mon cœur s’arrête, je ne montre rien, mais pourtant au fond de moi, je n’arrive pas à m’enlever l’idée que cet enfoiré dégage quelque chose de brûlant avec ses yeux bleus si froids et sa stature d’assassin à l’expression si tendre.

Son visage n’est qu’à quelques centimètres du mien, et ça me rappelle étrangement l’autre nuit.

Quel enfoiré.

— Je crois que ça te plait ce que je suis en train de faire, souffle le Blood.

— Si tu penses un instant que c’est le cas…

Ses doigts se posent sur mes lèvres pour me faire taire. Je déglutis, il est trop proche. Je n’aime pas ça du tout. Cette proximité a un goût d’interdit qu’il se permet d’obtenir. Bravant la loi, bravant mon autorité, bravant ce qu’il a le droit de se permettre ou pas.

J’essaie de me dégager de sa prise, mais Rhymes se colle davantage, il se penche à mon oreille, et murmure sur un ton rauque :

— Ce n’est pas le hors-la-loi qui t’excite, c’est l’homme. Face à lui, tu ne pourras pas lutter contre ce désir bien longtemps. JE ferais en sorte que la lutte ne dure pas.

Sa bouche dérive dans mon cou, il y dépose ses lèvres dans un baiser culotté, le tout en plein super marché. Un frisson interdit me gagne.

Quel salopard.

— Ça pourrait rester entre nous, juste toi et moi. Juste ton corps et le mien. Ma queue enfouie dans ta chatte brûlante et tes râles de plaisirs résonnant à mes oreilles. Tu sens ce truc Robyn ? Ça veut dire que ce serait bon. Ce serait bon de jouir de cette tension qui nous anime. Te faire baiser par un voyou te fait mouiller, je le sais. Et sache que baiser avec une flic me fait bander comme jamais.

Sa main glisse le long de ma hanche qu’il serre en blottissant sa tête dans mon cou pour inspirer mon odeur. Je reste figée comme une idiote, mon corps en manque de cette forme de tendresse profite de cette proximité que je lui refuse souvent. Je dois le repousser, il ne peut pas se permettre ça.

— Dieu comme j’aimerais mordre ce joli petit cul, Robyn.

Je sens contre mon ventre son érection, la chaleur envahit l’intérieur de mon ventre. Il n’a pas le droit de m’allumer comme ça en plein super marché.

Reprends-toi ! Là, il va trop loin.

Je secoue la tête, mon genou se lève et le Blood comprend que ce sont ses couilles qui vont prendre s’il ne s’éloigne pas.

Je le manque de peu.

— Va te faire foutre ! je déclare en colère en le repoussant.

Le Blood s’écarte d’un pas, un sourire ravageur et amusé sur son visage. Il écarte les bras en signe de défense avant de m’avouer :

— Au fait, j’arrive toujours à mes fins.

— Nous voilà adversaires, je lâche avec mépris.

— Plutôt conçurent, me coupe le VP, rendez-vous sur la ligne d’arrivée, Shérif.

Rhymes me lance un clin d’œil avant de se retourner pour quitter le magasin. Je reste comme une conne contre l’étagère de paquets de biscuit pour enfant bourrés de sucres, mon regard le scrute avec attention alors qu’il quitte le magasin dans une démarche assurée. Il est fier de sa scène, je le sens, il règne dans l’allée un sentiment de victoire que je n’aime pas du tout.

Nous sommes à égalité, et le Blood va payer cher son petit manège. Je me le promets.

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