Extraits

– Si je te dis que je vais te laisser partir, je vais le faire, ajoutai-je.

Elle a sondé mes yeux à la recherche d’un mensonge.

– Promis ?

Elle allait accepter. Nous étions à deux doigts de conclure l’entente.

– Promis.

Elle s’est lentement relevée, balayant des yeux les boutons éparpillés dans la salle à manger.

– Je vais y réfléchir.

Non. Je la voulais maintenant.

Elle est sortie de table et s’est dirigée vers la porte.

– Prends tout le temps qu’il te faut.

Magne-toi, putain.

Elle est sortie sans un mot de plus, me laissant seul.

Avec trois cent soixante-cinq boutons. 

Avant de donner le coup de grâce, j’ai stabilisé mes mains. J’ai contemplé son visage pendant quelques secondes de plus, me rappelant la sensation de ses lèvres sur les miennes. Le simple fait que je prenne un moment pour savourer ce souvenir signifiait que le mal était déjà fait .

Il m’avait assez manipulée .

Ses yeux se sont ouverts d’un coup, mais il n’a pas bronché. Il m’a regardée comme s’il s’attendait à me voir. Le calme émanait de lui. Il sentait la lame froide sur sa peau, mais il restait immobile, me fixant attentivement, comme il le faisait lorsque nous étions à table .

J’ai retenu mon souffle, figée de terreur d’avoir été prise en flagrant délit .

– Fais- le .

« – Je peux te poser une question ?

J’ai mis la main sur sa cuisse, sentant le muscle sous sa peau douce.

– Ça dépend.

– De quoi ?

– Eh bien, si tu poses plusieurs questions auxquelles je ne veux pas répondre, je veux quelque chose en retour.

– Tu veux toujours quelque chose en retour.

– Ouais.

Je n’en avais pas honte. J’étais un homme d’affaires. Je ne faisais rien gratuitement.

– On veut tous quelque chose en retour.

– Que veux-tu ?

– La même chose que d’habitude, dis-je en serrant sa cuisse.

– Je vais gagner un bouton ?

– Oui. Mais si tu veux une réponse, tu dois me donner un bouton.

Elle a froncé les sourcils.

– Je dois payer pour obtenir quelque chose de toi ?

– Exact.

Elle a levé les yeux au ciel.

– J’y crois pas.

– C’est la vie, Bouton. C’est notre unité monétaire. Si tu veux quelque chose de moi, tu paies. Quand je veux quelque chose de toi, je te paie. C’est la relation la plus équitable au monde, en fait.

Elle a regardé ma main alors que je lui massais la cuisse.

– Alors ?

Elle a réfléchi en silence. Une mèche de cheveux est tombée sur son oreille, et elle l’a replacée.

– Je veux te baiser. Il me semble qu'on a une entente.

-Alors je peux te demander ce que je veux ? 

- Je peux te baiser comme je veux ?

La peur a traversé son regard quand elle a compris ce que j'insinuais." 

Extrait de : Sky, Penelope. « Boutons et dentelle. »

Spoiler(cliquez pour révéler)Cette nuit a été comme toutes les autres. Je me suis redressée dans mon lit, et mes yeux se sont immédiatement posés sur la jarre au bord de la fenêtre. Sept boutons se trouvaient à l’intérieur, chatoyant légèrement au clair de lune.

Je les ai fixés en me demandant quoi faire. Crow m’avait dit qu’ils étaient notre unité monétaire. Il payait pour ce qu’il voulait, et je payais pour ce que je voulais.

À ce moment-là, je voulais quelque chose.

Il me l’avait déjà refusé, mais sans doute qu’un bouton le ferait changer d’idée. J’en ai pris un dans la jarre et je me suis rendue à sa chambre. Comme d’habitude, la porte était verrouillée, alors j’ai frappé.

Il a ouvert quelques instants plus tard, torse nu et las. Ses cheveux étaient ébouriffés et ses yeux montraient son épuisement. Mais il ne m’a pas regardée avec irritation comme il l’aurait fait en temps normal. Cette fois-ci, il semblait inquiet.

J’ai levé le bouton en l’air, puis je l’ai posé dans sa paume.

– Est-ce que je peux dormir avec toi ?

Un seul bouton en échange d’une nuit ensemble me semblait équitable. Mais je lui en donnerais deux s'il voulais négocier

Mon corps était déshydraté tellement je mouillais en sa présence.

« Euh, c’est quoi, ça ?

J’ai observé ses lèvres, irrité qu’elle m’ait interrompu.

– Un plug anal.

J’ai écrasé la bouche contre la sienne et je l’ai entraînée sur le dos. Puis j’ai arraché mon veston et je l’ai lancé par terre. Le fait que mon frère veuille la baiser décuplait mon désir pour elle. Elle était à moi, et je ne partageais rien de ce qui m’appartenait.

– Euh, quoi ?

Elle a posé la main sur ma poitrine et m’a repoussé.

– Un plug anal ?

– Ouais.

Une pierre précieuse mauve était installée au bout du plug pour que je la voie briller à la lumière lorsqu’elle serait dans son cul. Ça aurait l’air sexy entre ses fesses.

– Maintenant, la ferme.

J’ai agrippé sa nuque et je l’ai forcée à m’embrasser.

Elle m’a repoussé à nouveau.

– Tu ne vas pas me mettre ce truc dans le cul. Oublie ça.

Elle était hésitante avant que je la fouette avec ma ceinture, mais elle avait aimé ça. Elle aimerait le plug aussi.

– Fais-moi confiance.

– Non.

– Tu vas aimer ça. »

Extrait de : Sky, Penelope. « Boutons et dentelle. »

– Je ne suis pas seulement ton maître. Je suis aussi ton ami.

– Tu n’es pas mon maître, crachai-je comme du venin, postillonnant en parlant. Je ne t’appartiens pas et je ne t’appartiendrai jamais.

Sa patience et sa compréhension se sont dissoutes. Elles se sont fracassées en mille morceaux, réveillant l’homme impitoyable en lui.

– Tu… m’appartiens.

Il m’a saisi le poignet et l’a tordu, le tenant dans une position douloureuse. S’il le tordait davantage, il pourrait me casser le bras.

Malgré mon inconfort, je n’ai pas réagi. Je n’ai pas laissé ma douleur transparaître. J’ai enduré, refusant de craquer.

Il m’a tirée vers lui tellement violemment que j’ai heurté sa poitrine. Il a attrapé mon menton à la vitesse de l’éclair, me maintenant en place avec deux doigts. J’étais forcée de le regarder.

– Tu… es… à moi.

Il m’a serré le bras de plus belle et mon corps entier s’est contracté.

– Plus vite tu l’acceptes et plus les choses seront faciles pour toi.

Sa main m’a agrippé le cou et l’a serré de façon menaçante.

– Dis-le.

– Jamais.

Je ne me plierais jamais à lui. Je lui avais peut-être donné mon corps, mais je ne lui donnerais jamais mon esprit. Je réagissais à lui physiquement, j’adorais sentir sa queue en moi. Ma bouche réagissait à lui et aimait la sensation de ses lèvres contre les miennes. Mais il ne s’infiltrerait jamais dans mon esprit. Il ne briserait jamais ma volonté. Si Bones n’avait pas réussi, alors lui non plus.

Il a serré mon cou plus fort.

– Ce n’est pas parce que je t’ai épargnée avant que je vais t’épargner maintenant. Ne mets pas ma patience à l’épreuve.

Il a resserré les doigts jusqu’à ce que j’aie du mal à respirer.

– Plutôt mourir.

– Je ne suis pas une esclave.

Sa voix forte s’est répercutée contre les murs, s’amplifiant dans mes oreilles.

– Je suis peut-être prisonnière, mais je ne suis pas une esclave. Tu peux essayer de me faire ce que tu veux, je me défendrai — sans relâche. Quand tu t’y attendras le moins, je te tuerai. Je t’en fais la putain de promesse.

Un rien pouvait déclencher sa colère, mais j’ai continué.

– Alors je peux dire non ?

– T’as déjà dit non plein de fois. Pourquoi ça changerait ?

– Alors selon l’entente, je peux dire non ?

– Oui.

– Alors on ne fera jamais rien que je ne veux pas faire ?

– Exact, répondit-il d’une voix lasse.

– Tu vas me faire mal ?

Ça devait bien faire partie de l’entente. Même s’il ne m’avait pas encore fait mal, je savais qu’il le voulait.

– Oui.

– Et est-ce que j’ai le droit de refuser ça ?

- Mange, Tout de suite.

Je ne l'ai pas défié. J'ai utilisé ma main gauche pour manger, bien que j'ai perdu l'appétit. J'ai essayé de réprimer mes larmes tandis que la réalité terrifiante s'imposait à moi. J'allais être violée - par quatre inconnus en même temps.