Extraits

" Je sais que c'est le sien parce qu'il est la seule personne que je connaisse à avoir des mouchoirs en tissu, à l'ancienne. Il m'en a lancé un d'un geste ironique, la première fois qu'il m'a fait pleurer, en première année."

Il ne bronche ni ne s’adoucit. Pendant un instant, je pense qu’il va me donner un coup de poing, ou un coup de boule avec sa tête de pioche. Au lieu de ça, il approche son visage du mien et m’embrasse.

"Partager ma chambre avec quelqu'un qui veut me tuer depuis que j'ai onze ans, c'est...Bah, c'est pourri, clairement."

“Shhh."

"I just-"

"Hush."

"I worry-"

"Don't."

"But-"

"Simon."

"Baz?"

"Here.”

-

"Chhht."

"Juste, je -"

"Silence."

"Je suis inquiet -"

"Ne le sois pas."

"Mais -"

"Simon."

"Baz ?"

"Ici."

I wind my fingers in his hair. It's thicker than mine, and curlier, and it shines golden in the firelight. There's a mole on his cheek that I've wanted to kiss since I was 12. I do.

-

J'enroule mes doigts dans ses cheveux. Ils sont plus épais que les miens, et bouclés, et ils brillent comme l'or à la lueur du feu. Il y a un grain de beauté sur sa joue que je voulais embrasser depuis mes 12 ans. Je le fais.

For a moment -- not even a moment, a split second -- I imagine him saying, 'The truth is, I'm desperately attracted to you.' And then I imagine myself spitting in his face. and then I imagine licking it off his cheek and kissing him. (Because I'm disturbed. Ask Anyone.)

-

Pendant un moment - pas même un moment, une rapide seconde - je l'imagine dire "la vérité est que je suis désespérément attiré par toi". Et alors je m'imagine lui crachant au visage. Et alors je m'imagine léchant sa joue et l'embrassant. (Parce que je suis perturbé. Demande à n'importe qui.)

- Tu es une catastrophe ambulante, Simon Snow. Tu ne pourrais pas faire pire.

Il essaie de m’embrasser, mais je l’en empêche.

- Et tu aimes ça?

- J’adore, répond-il.

- Pourquoi?

- Parce que nous sommes assortis.

"Snow est maintenant devant son armoire, en train de chercher une chemise propre. Il étire ses bras au-dessus de sa tête. J’observe les muscles saillants de ses épaules.

Je ne suis bon que pour perdre."

"J’essaie de quitter la pièce tranquillement, mais sitôt que je suis sorti je dévale l’escalier.

Qu’est-ce que j’espérais ? Que Snow ouvrirait les yeux et m’attirerait à lui pour me donner un de ses baisers incroyables en disant : « Bonjour, Chéri » ?

Jamais Simon Snow ne m’appellera Chéri.

Il vient pourtant de rappeler qu’on s’est roulé une pelle…"

" - Allez, viens, insiste Agatha. Si tu n'es pas là, qui va manger les restes de regarder Docteur Who avec moi ?

Simon lance un nouveau coup d’œil à Baz, qui a l'air très énervé"