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« Kiro fronça les sourcils, puis se pencha vers moi.
— Il y a trois types de femmes en ce bas monde. Le genre qui te saigne à blanc sans rien te laisser. Le genre qui veut s’amuser. Et le genre qui fait que la vie vaut la peine… Et dans ce cas… cette femme-là donne autant qu’elle reçoit et tu ne t’en lasses jamais. Le genre de femme… si tu la perds, tu te perds toi-même. »
Afficher en entierElle stoppa net, posa les yeux sur la porte, puis sur moi.
- Est-ce qu'on... est-ce que tu...
Je me retins de rire.
- Ma douce, si tu mets tes jolies fesses sous la douche dans la pièce d'à côté, je te suis. Je n'ai pas l'intention de rater le spectacle.
Harlow eut l'air d'hésiter. Je me demandai ce qui la tracassait.
- Je trouve ça tellement personnel et intime. Je ne suis pas sûre d'y arriver, bredouilla-t-elle.
Harlow me donnait si souvent envie de rire. Pourvu que ça dure. Elle était vraiment touchante, en plus d'être roulée comme une déesse.
- Chérie, je t'ai vu nue, les cuisses écartées sur la tablette de la salle de bains alors que j'avais la tête entre tes jambes. Plus intime que ça tu meurs.
Harlow baissa la tête et émit un petit rire.
- C'est pas faux.
Afficher en entier-Je te veux.J'ai envie de toi depuis la première fois que je t'ai vue.Quand je me suis retrouvé enfoui au plus profond de toi,j'ai su que j'avais signé ma perte.Tes beaux yeux et ton sourire d'ange avaient commencé à se faire une place dans mon cœur.Mais cette nuit-là...tu as fait main basse sur moi, je ne peux pas m'en défaire, ni oublier.
Afficher en entierHarlow finit par tourner la tête vers moi. La dureté de son regard avait cédé le pas à de la compréhension. Elle se contenta de hocher la tête.
— O.K. Tu es pardonné.
Elle ouvrit la portière et sortit sans un mot. Je restai assis en attendant que le tourbillon d’émotions retombe. Je ne voulais pas qu’elle le prenne aussi simplement et qu’elle s’en aille. Mais je ne pouvais pas lui donner plus. C’était réglé : je m’étais expliqué et elle m’avait pardonné. C’était donc fini entre nous ?
La douleur qui accompagnait ce constat était profonde. Je frottai ma poitrine, me reposai contre l’appui-tête et fermai les yeux.
— Qu’est-ce que j’ai fait ? murmurai-je.
Afficher en entierGrant se rapprocha de nouveau et d'un mouvement de la main dégagea les cheveux qui tombaient sur ma nuque.
- L'idée qu'un autre homme puisse te toucher me rend tellement fou que j'ai envie de tout défoncer. Je ne peux même pas l'imaginer. Y penser me fait trembler de fureur.
Je sentis la raideur de son corps qui effleurait le mien.
- Ton rencard avec Adam m'obsède. Je ne supporte pas l'idée qu'il te touche. (Grant fit courir son doigt le long de mon bras nu) Je n'ai jamais fait dans le possessif ou le frapadingue. Mais avec toi...J'ai envie de t'envelopper et de t'emporter très loin pour que personne d'autre que moi ne te touche.
Il baissa la tête et le bout de son nez frôla la peau de mon cou.
- Tu sens un mélange de paradis et d'enfer, souffla-t-il.
Afficher en entier« — Harlow, tu sais que tu es d’une beauté renversante ? D’une beauté qui rend accro.
Wow.
— Apparemment non, vu ton air étonné. Tu ne te rends pas du tout compte à quel point tu es incroyable. C’est dommage, constata-t-il en enroulant une mèche de mes cheveux entre ses doigts. Vraiment dommage.
Je n’étais pas certaine de respirer encore. Mon corps entier s’était refermé. J’étais incapable de bouger. Grant me touchait, et même si ce n’était que les cheveux, la sensation était délicieuse. Je baissai les yeux sur sa main et observai son pouce caresser doucement la mèche qu’il retenait.
— On dirait de la soie, murmura-t-il comme s’il avait peur qu’on l’entende.
Je le contemplai en silence : qu’étais-je censée dire ?
— Harlow, susurra-t-il en se penchant vers moi.
Je sentis la chaleur de son haleine sur ma peau.
— Oui, m’étranglai-je tandis qu’il s’approchait.
— Tu occupes mes pensées. Tu habites mes rêves, murmura-t-il d’un souffle rauque à mon oreille.
Je frémis et sentis mes baguettes chinoises m’échapper. Mon Dieu, pourvu que je ne me mette pas de la nourriture partout. »
Afficher en entier- Bon sang, Harlow, tu vas me tuer, répliquai-je en essayant de mettre de l'ordre dans mes émotions. Le sexe est un moyen d'obtenir du plaisir. Avant, ça ne voulait rien dire d'autre pour moi. Je prenais et donnais ce dont j'avais besoin. Peut-être que je ne voulais rien d'autre la première fois que je t'ai vue. Je ne vais pas te mentir, à la fête de fiançailles, quand j'ai vu tes jambes, j'ai eu envie de t'avoir nue pour moi tout seul. Et puis j'ai appris à te connaître et j'ai vu quelque chose de rare, que j'ai voulu approcher, toucher et serrer contre moi. (Je reculai pour la regarder) Quand j'étais en toi, la première fois, je me suis rendu compte que je n'avais jamais ressenti ça auparavant ; c'était terrifiant. Le plaisir n'était plus superficiel et ça ne me laissait plus indifférent. Quelque chose a basculé en moi et je me suis retrouvé accro. Á toi. Je n'ai pas d'autre explication à te fournir pour le moment. Mais ne te compare jamais aux autres avec qui j'ai été parce que je ne veux et ne vois que toi.
Afficher en entier- J'ai fait une erreur, Harlow. J'ai flippé et j'ai merdé.
Je finis par me retourner vers lui. Nous avions déjà eu cette discussion. Je n'avais pas envie de remettre le couvert.
- Je sais. Tu me l'as déjà dit. Je comprends.
Je fis mine de lui tourner le dos mais il me saisit le menton et orienta mon visage délicatement vers le sien.
- Non. Nous n'avons pas parlé de ça. Je t'ai raconté des conneries. Je t'ai dit que je n'étais pas prêt pour une relation. C'est un mensonge. J'étais mort de peur à l'idée de perdre quelqu'un que j'aimais tant. Mais plus maintenant. Je ne peux pas continuer à m'infliger ça.
Ne comprenant pas du tout où il voulait en venir, je choisis de rester silencieuse.
- Je te veux. J'ai envie de toi depuis la première fois que je t'ai vue. Quand je me suis retrouvé enfoui au plus profond de toi, j'ai su que j'avais signé ma perte. Tes beaux yeux et ton sourire d'ange avaient commencé à se faire une place dans mon coeur. Mais cette nuit là...tu as fait main-basse sur moi, je ne peux pas m'en défaire, ni oublier.
Afficher en entierMa grand-mère disait toujours : "Dupe-moi une fois, honte à toi. Dupe-moi deux fois, honte à moi." J'avais appliqué cette devise toute ma vie. Mais avec Grant, ça devenait compliqué.
Afficher en entierTu sens un mélange de paradis et d'enfer.
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