Extraits

Parfois il me semble que ce monde est déjà mort et que nous ne pouvons rien faire pour le sauver.

-tu as cessé de te battre murmura-t-il en reprenant son souffle. pourquoi as tu baissé la la garde? pourquoi t'es-tu laisser tuer?

beinoforo qui respirait avec difficulté, esquissa un sourire.

-il n'y a rien a dire, tu m'as battu. je suis heureux que cela est été toi; je serais mort de la main du meilleur chevalier du champs de bataille.

Sur ce, il ferma les yeux. Lorsque le gnome constata que son adversaire ne respirait plus, il se mit a pleurer. il pleurait deinoforo, il pleurait son frere et le sang versé. puis il fut happé par l'obscurité.

(ido et deinoforo)

« L'amour n'est ni petit ni égoïste, l'interrompit Ido. Quel que soit ce qui nous pousse à vivre, cela ne peut pas être insignifiant puisque cela nous donne un but. »

— Je t’admire, tu sais ? poursuivit le Tyran. Tu es quelqu’un avec qui je peux me mesurer. C’est pour cela que je t’ai montré mon visage ; je voulais t’affronter d’égal à égal. Rares sont ceux avec qui je peux le faire.

— C’est parce que tu rampes sur le sol. Il n’y a que les vers qui soient à ta hauteur, répliqua Sennar.

Même cette provocation ne réussit pas à énerver le Tyran

— Alors, il n’y a plus qu’à essayer, déclara Nihal en gravissant des marches choisies au hasard.

Sennar lui emboîta le pas. Après une montée qui leur sembla durer une éternité, ils se trouvèrent face à un mur.

— D’accord, je me suis trompée, fit Nihal

La vengeance ne donne ni le repos aux défunts ni la paix aux vivants.

"Dans les gestes qui suivirent, ils se dirent ce qu'ils avaient tu pendant toutes ces années : qu'ils avaient toujours été l'un à l'autre, qu'ils ne pouvaient pas être séparés, qu'ils ne seraient jamais seuls. Et à la fin, pour la première fois, Nihal se sentit unique, complète, vraie. Elle était arrivée au terme de sa quête."

- une consolation, rien d'autre. De vaines illusions destinées à s'éteindre à la plus légère brise. Vous vous y agrippez comme à des vérités comme s'il n'y avait d'autres certitudes que la bonté intrinsèque des créatures du Monde Émergé. Or, la seule certitude, c'est la haine. Dans ce mondesouffle un vent maléfique. Qui empoisonne les âmes et corrompt les coeurs. La méchanceté pénètre toute chose et infecte la Terre. Tout est imprégné de haine, de désir de destruction. Voilà l'unique vérité qui ne puisse être réfutée.

<<_ Voici la pierre que tu cherchais,la cinquième. Tu l'a payée du prix de la souffrance qui naît de la conscience. Elle est la petite flamme qui te mènera hors de ces ténèbres. >>

Zalénia était un lieu dangereux pour ceux, qui comme moi, venaient du Monde Émergé. En effet, quiconque s’aventurait en son sein risquait la peine de mort. J’ai été capturé et jeté en prison, et c’est justement là que j’ai trouvé une aide inattendue : Ondine, une très belle jeune fille, mon souvenir le plus doux et le plus triste de ces trois mois passés dans les profondeurs de la mer…