Commentaires de livres faits par cocoetbourriquet
Extraits de livres par cocoetbourriquet
Commentaires de livres appréciés par cocoetbourriquet
Extraits de livres appréciés par cocoetbourriquet
Et voici encore du renfort !
- Tiens bon, Sibélius ! crient au renne trois petits hommes très en colère.
- Des lutins ! soufflent Romarin, ébahi.
Effrayés, les écureuils ont disparu dans les arbres.
- Gentils lapins, merci ! disent les lutins.
Mais ils gardent une mine sombre et se disputent amèrement.
- A cause de vous, on a perdu le NOPS ! crie Niels, le plus âgé, aux deux autres. Comment rejoindre le père Noël? Il lui faut absolument cet autre traineau, le sien est trop chargé !
- C'est quoi, ce NOPS? demandent les lapins.
- Noël Position Système, c'est un engin magique. Avec lui, on rejoint le père Noël à coup sûr, où qu'il soit ! Répond Niels.
Mais le cœur n'y était pas et ils se retournèrent près de leur jeune enfant, devant l'entrée de sa chambre.
- Tu peux sortir, annoncèrent-ils enfin, c'est ouvert.
- Non, c'est tout bleu, fit une petite voix derrière la porte.
Les parents sursautèrent. Avaient-ils bien entendu?
- Tu peux répéter ? supplia la mère qui n'en croyait pas ses oreilles. C'est fermé ou c'est ouvert?
- Non, maman, c'est tout bleu.
De bonheur, les parents faillirent défoncer la porte.
(la maîtresse à la classe)
- ... et vous aller me faire le plaisir, l'un après l'autre de vider votre pupitre et de jeter dans ce panier tous les objets qui n'ont pas leur place dans une classe !
- Petit Louis, à toi ! Allons ouvre ! un avion en plastique, des billes... de la ficelle... au PANIER !
Boule : Aïe, aïe !
- Julot ! ... une toupie... une catapulte... TROIS scoubidous... AU PANIER !
Boule : Aïe, aïe, aïe !
- Et toi ? un revolver à eau, un pétard... et deux boîtes de poil à gratter ! AU PANIER
Boule : Aïe, aïe aïe, aïe !
- A ton tout Pouf ! ... Un Schtroumpf en latex désarticulé... des tas de chewing-gum ayant déjà servi ! ... au PANIER !
Boule : Aïe, aïe aïe, aïe, aïe !
- Au suivant ! tiens, tiens ! ... Voilà Boule qui soudainement me semble rapetisser bien étrangement !
Boule : Nous y voilà !
- Eh bien? J'attends !
Boule : Cette date va devenir aussi célèbre que celle de Marignan !
(Boule déposant dans le panier Bill et Caroline)
- Exceptionnellement, et en raison de la nature même des objets, Boule est autorisé à les ramener chez lui en fin de classe !
Bill : Nous sommes humiliés !
- "Poudre ma perruque", "Repasse ma robe", "Lace mon corset", "Va me chercher un miroir, mais dépêche-toi donc, espèce de paresseuse...".
Cendrillon était épuisée lorsqu'elle eut fini et ne reçut même pas un "merci". Les sœurs s'engouffrèrent dans leur carrosse, laissant la pauvre Cendrillon pleurer à chaudes larmes, seule, près de la cheminée de la cuisine.
Celles-ci étaient si excitées qu'elles n'en mangèrent pas pendant deux jours, et l'on cassa une bonne douzaine de lacets à force de serrer leurs corsets qui devaient leur donner une taille fine. Bref, du matin au soir, les deux pimbêches ne quittaient plus leurs miroirs.
Puis elle se précipite dehors pour...mettre son courrier dans la boîte aux lettres. Zut ! Robin, le facteur vient juste de passer !
- Oh non ! s'écrie Plume. Je vais devoir porter moi-même ma lettre au Père Noël !
A la maison, Plume étudie la carte.
- Je vais suivre l'étoile Polaire jusqu'à la maison du Père Noël ! dit-elle. Pour ce voyage, je vais préparer ma sacoche.
Elle y met une paire de moufles bien chaudes... ses biscuits préférés... et sa carte !
Plic ! Ploc ! Ploc ! Plic ! fait la pluie en tombant.
"Que cette musique est douce à mes oreilles ! " pense Plouf Grenouille en descendant le chemin.
"J'adore la pluie ! " Je n'en ai jamais assez ! "
Plouf Grenouille arrive à la maison de Douce Chatte.
Hop ! Hop ! Hop ! En quelques bonds, il a gagné la fenêtre. Plouf Grenouille regarde à travers le carreau.
Il aperçoit une infirmière. Elle porte une blouse blanche et une coiffe avec une croix rouge.
" Tiens ! Ou est Douce Chatte ? Allons voir chez Gentil Lapin ! "
"Ton pied est peut-être cassé ! lui dit-elle, nous allons aller à l'hôpital. Ne t'inquiète pas, je reste près de toi". Un voisin a appelé une ambulance. Maman s'est assise près de Marc et lui tient la main pour la rassurer. Marc serre très fort contre lui son petit chien en peluche...
- Comment tu t'appelle ? crie Agaric.
- Jimmy Fox
- Viens jouer avec nous !
- Je ne peux pas, j'ai mal à l'épaule !
Il tire un harmonica de sa poche et commence à jouer maladroitement.
- C'est faux, recommence ! protestent les lapins en riant.
- Non, j'ai trop froid ! Venez à la maison. Maman fait très bien les crêpes !
Pirouette et Agaric se regardent, indécis : qui est cet inconnu dont on ne voit même pas les yeux ? Ami, ennemi ? Finalement, la curiosité et la gourmandise l'emportent.
- D'accord, on vient !
- Romarin, Pirouette, Mistouflet, Agaric ! vos carrées sont prêts, Lapinos, vous pouvez commencer à semer. Toi aussi, Dentdelion : cette année, tu as un jardin à toi !
Rouge de joie, Dentdelion se précipite : son papa a choisi pour lui un coin ensoleillé, bien protégé par un vieux mur. Et tante Zinia, qui élève les cinq petits depuis la mort de leur maman, lui a même acheté des outils à sa taille !
Un bon petit soldat, pour mon père, Ivan, c'est un compliment. L'armée, ça l'a toujours branché. A cause de son grand-père Zoukhine. C'était l'un des plus jeunes officiers de la garde de Nicolas II, même qu'ils jouaient ensemble au ballon et se prenaient en photo. Le tsar, il aimait bien tirer le portrait de ses amis. C'est pour ça qu'on en a plusieurs à la maison, protégés par des feuilles de soie. Des portraits un peu vieux mais historiques.
Quand la famille impériale a été massacrée par ce sale type de Lénine et les bolcheviks, Zoukhine a pu échapper en Suisse. C'est là qu'il s'est marié et qu'est née Olga Ivanovna, ma babouchka.
- Regardez, voici les lions, dit Gentil Lapin.
Les lions font des tas de tours.
- Je sais aussi faire des tours, dit Teddy l'Ourson. Regardez-moi!
Il court sur la piste du cirque. Mais les lions ne sont pas d'accord. Ils lui donnent des coups de patte et il tombe. BOUM !
- Oh, oh arrêtez! dit Teddy. Les lions rugissent et Teddy l'Ourson s'enfuit.
- Il est très amusant, disent Plouf Grenouille et Joyeuse Taupe.
- Il est très stupide ! dit Maman Cane.
Elle se mit à courir. Mais le bruit se rapprochait, l'étrange lumière devenait de plus en plus intense et soudain elle rattrapa Zinia.
Alors, devant elle, se dressa l'ombre de l'ogre Kazoar, grande, noire, avec des oreilles immenses !
Zinia haletait, épuisée. Elle fit un saut à gauche : l'ogre la rejoignit. Un plus grand saut à droite : il éclata de rire : "Drin, rinn, rinn". Son souffle rauque, son ricanement cruel la poursuivaient.
Sait-il être romantique ?
Dans la mesure où notre perception du romantisme varie en fonction de nos humeurs, de nos hormones et de notre âge, sachons accueillir tout élan de sa part avec amour et bienveillance.
On ne voit plus que la queue de la caravane, qui file vers Murex. Mais une dernière roulotte arrive très vite, trop vite... Elle dérape, zigzague et verse dans le fossé !
Le cycliste éjecté, un kangourou, pousse des cris de douleur !
Agaric court chercher Onésime et tante Zinia. Les quatre autres lapins descendent le talus à toute vitesse pour aider le blessé. Les vêtements en désordre, un imposant lapin s'extrait de la roulotte, se précipite sur le kangourou et le secoue sans pitié. Les injures volent !
- Me mettre en danger, moi, Sygma le Magasin !
- Pas me battre, maître ! supplie le kangourou.
Dans la maison de Franz et Marie, on s'affairait pour préparer la fête. Maman avait mis sa belle robe de velours et son collier de perles, et les enfants portaient leurs jolies chaussures vernies.
Le front collé contre la vitre, Marie regardait par la fenêtre.
Elle avait fait un petit trou dans la buée avec son doigt pour mieux voir.
Dehors, la neige tombait et on voyait danser les flocons dans la lumière des réverbères.
Tout à coup, Marie entendit le bruit d'une calèche qui cahotait sur le pavé...
"Les voilà ! Les voilà ! ", cria la petite fille en battant des mains.
- Huumm ! savoure Colline la petite taupe qui vient, elle aussi, prendre le frais.
- Aie ! grommelle Caramel en roulant à terre.
Colline, qui n'a rien vu, rien entendu, sort de sa galerie et avance tranquillement vers le pauvre Caramel.
Pour se faire pardonner, Caramel offre à la petite taupe une fleur de pissenlit que l'été a transformée en gros flocon gris.
- Ouille, ouille, ouille !s'écrie Colline, qui s'est piqué le bout du nez.
Caramel est désolé : il n' a pas voulu lui faire de mal.
Ils étaient champions d’escalade, leurs sabots s'accrochant aux parois comme du scotch ! Ils étaient acrobates franchissant des abîmes aussi facilement qu'un petit ruisseau. Ces bouquetins ne connaissaient pas la peur des hauteurs. Sauf ... Cornillon.
Cornillon était le plus jeune bouquetin de la famille Cornapic et il était sujet au vertige. Posez-le sur une corniche, ses genoux tremblent comme de la gelée.
Les enfants attendent dans la cour avec leurs mamans et leurs papas, les frères et sœurs et certains chiens. La cloche sonne.
Colin, Paul, Louise, Sushma, Thomas, Sophie, Grégoire et Alice entrent dans l'école et voient leur maîtresse pour la première fois.
Ils accrochent leurs bonnets et leurs manteaux dans le vestiaire.
La maîtresse leur montre où sont les cabinets. Ensuite, ils entrent dans la classe et s'assoient par terre avec les autres enfants.
La maîtresse fait l'appel et ramasse l'argent de la cantine. Elle fait visiter la classe aux enfants et aussi aux parents. Il y a des tables et des petites chaises et un casier par enfant pour ranger ses affaires. Il y a aussi un coin-lecture, un coin-maison, une table pour les choses à regarder, un coffre à habits pour se déguiser et un bébé lapin dans une cage à lapins.
- L'étang est tout gelé. Cette année, je patine déclare Pirouette.
- Moi, crie Mistouflet, je suis inscrit aux Flèches Polaires. On prépare une randonnée par équipes et on va gagner !
- On verra ça, champion ! Et toi, Romarin ?
- Je m'entraîne pour le slalom. Tu viendras me voir, Grand-Père?
- Bien sûr ! Et vous, les deux petits ?
- On a une idée, répond Dendelion. On peut prendre ta vieille luge ?
- Oui, elle est encore en état, répond le grand-père un peu surpris.