Extraits

Il glissa les pouces sur ses seins et l'entendit retenir son souffle.

- Si je me rappelle bien, les altesses ont la manie de mettre les roturiers dans leur lit.

- Je n'ai pas l'intention de vous accueillir dans le mien.

- Vous me désirez.

- Vous vous flattez.

- Vous mentez.

-Bon d'accord, où est -elle?

Whitney montra ses deux mains.La minuscule combinaison épousa son geste d'un mouvement fluide.

-Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de me fouiller?

Doug plissa les paupières.Malgré toute sa volonté, il ne pu s'empêcher de la caresser des yeux.

-Rendez-la-moi, Whitney, ou vous n'aurez plus rien sur vous en moins de cinq secondes.

-Et vous ,vous aurez le nez cassé en cinq morceaux.

-Vous ne manquez pas de culot, Douglas!dit-elle en se levant.Ce que j'ai, je ne le vole pas, moi!

-Vous n'en n'avez jamais eu besoin.C'est tout ce qui nous différencie, duchesse.Vous êtes née avec une cuillère en argent dans la bouche, moi pour vous la prendre et la vendre au meilleur prix.

-Vous n'avez jamais dit non plus que vous me Spoiler(cliquez pour révéler)jetteriez d'un train en marche!

-Contentez-vous de vous magner le popotin, mon chou.

-Vous êtes grossier et souverainement antipathique!gronda-t-elle en massant sa hanche endolorie.

Doug s'inclina d'un air narquois.

-Oh!Mille pardons duchesse!Si vous vouliez bien vous donner la peine de marcher, nous éviterions le désagrément de recevoir une balle dans le crâne.

Elle ne le quittait pas des yeux, avec son demi-sourire et ses yeux d'ambre, plein de sommeil et de nuit. Alors Doug tomba droit dans le piège qu'il avait soigneusement évité jusqu'alors, dont il s'était méfié plus encore que des flics: il tomba amoureux.