Extraits

« Hunt. Vous m'avez embrassée - à la clinique de la traumaturge. »

L'ange savait qu'il n'aurait pas dû, que c'était stupide. Et pourtant : « Et alors ?

- Vous étiez sincère ?

Oui. » Jamais de toute sa vie il n'avait rien dit d'aussi vrai.

"She's going to kill him," Ruhn whispered. "She's going to kill him for what he did to Danika and the pack."

Before she succombed to the synth, Bryce would offer her friends nothing less than this. Her final moments of clarity. Of her life.

Traduction personelle :

"Elle va le tuer," murmura Ruhn. " Elle va le tuer pour ce qu'il a fait à Danika et à la meute." Avant de succomber au synth, Bryce offrirait rien de moins que cela à ses amis. Ses derniers moments de clarté. De sa vie.

"I'm a descendant of Ranthia Drahl, Queen of Embers. She is with me now and I'm not afraid."

Lehabah glowed, bright as the heart of a star.

"My friends are behind me, and I will protect them"

[...]

She kept whispering the words over and over again. They morphed together into one sentence, a prayer, a challenge.

"My friends are with me and I'm not afraid"

Traduction personelle :

"Je suis une descendante de Ranthia Drahl, Reine des Braises. Elle est avec moi maintenant et je n'ai pas peur."

Lehabah brillait, lumineuse comme le cœur d'une étoile.

" Mes amis sont derrière moi et je les protégerai".

[...]

Elle continua à murmurer ces mots encore et encore. Ils se mélangèrent ensemble en une phrase, une prière, un challenge.

"Mes amis sont avec moi et je n'ai pas peur".

Elle sourit. Pendant de longues minutes, elle et Syrinx restèrent assis en silence, à regarder la lumière passer au gris, puis au bleu pâle. Un fil de lueur doré apparut alors au niveau de la surface calme de l'Istros.

Bryce déverrouilla son téléphone. Et lut une dernière fois les ultimes messages que (...) lui avait envoyés.

La lumière envahit le fleuve, parant sa surface d'or.

Une larme au bord des yeux, un petit sourire aux lèvres, elle lut l'ultime message que (...) lui avait envoyé.

Envoie-moi un message pour me confirmer que tu es bien rentrée.

Elle commença à taper. La réponse qu'elle avait mis deux ans, presque jour pour jour, à écrire.

Je suis rentrée.

Elle envoya le message dans l'éther, priant de toutes ses forces pour qu'il trouve son chemin jusqu'à l'ile brumeuse qui s'étendait au-delà du fleuve.

" Je sais que les gens ne comprenne pas. C'est juste que... une lumière s'est éteinte en moi quand c'est arrivé, Danika n'était pas ma sœur ni ma maitresse. Mais c'était la seule personne avec qui je pouvais être moi-même, avec laquelle je ne me sentais jamais jugée. La seule personne de ma connaissance qui me prenait toujours au téléphone, ou qui me rappelait. Qui faisait de moi quelqu'un de courageux, parce que quoi qu'il arrive, que ce soit mauvais, embarrassant ou merdique, je savais qu'elle était dans le coin. Que si tout partait en couille, je pouvais lui en parler et que ça finirait par se régler. "

Bryce

Chapitre 92 :

« Bryce’s face crumpled as she lurched to her feet, sprinting to the Gate.

She didn’t care how it was possible as Danika said again, “Light it up.”

Then Bryce was laughing and sobbing as she screamed, “LIGHT IT UP, DANIKA! LIGHT IT UP, LIGHT IT UP, LIGHT IT UP!”

Bryce slammed her palm onto the bronze disk of the Gate.

And soul to soul with the friend whom she had not forgotten, the friend who had not forgotten her, even in death, Bryce made the Drop.

Stunned silence filled the conference room as Bryce plunged into her power.

Declan Emmett didn’t look up from the feeds he monitored, his heart thundering.

“It’s not possible,” the Autumn King said. Declan was inclined to agree.

Sabine Fendyr murmured, “Danika had a small kernel of energy left, the Under-King said. A bit of self that remained.”

“Can a dead soul even serve as an Anchor?” Queen Hypaxia asked.

“No,” Jesiba replied, with all the finality of the Under-King’s emissary. “No, it can’t. »

Extrait de: Sarah J. Maas. « House of Earth and Blood (Crescent City). »

Bryce. Sa Bryce. Son amie et...tout ce qu'ils partageaient en plus de ça. Elle lui appartenait, il lui appartenait - l'ange aurait dû lui avouer, il aurait dû lui dire dans le vestibule qu'elle seul comptait à ses yeux, maintenant et à jamais, et qu'il la retrouvait, et quand bien même cela devait lui prendre un millier d'années ; il la retrouvait.

" C'est comme ça qu'on vous appelle, mais ce n'est pas ce que vous êtes.

- Et qui suis-je dans ce cas ?

- Un emmerdeur." Son sourire était plus éblouissant que le soleil couchant sur le fleuve. Il éclata de rire, mais la jeune femme ajouta : " Vous êtes mon ami. Qui regarde de la télé-poubelle avec moi et qui supporte mes conneries. Vous êtes la personne à qui je n'ai pas besoin d'expliquer qui je suis - pas quand c'est important. Vous me voyez dans mon entièreté, et ça ne vous fait pas fuir. "

Il lui sourit, laissant transparaître tout ce que ces paroles signifiaient pour lui. " Ça me plaît bien. "

[...] "Quel souhait feriez-vous, si vous saviez qu'il allait se réaliser ?"

Que sa mère soit vivante, en sécurité - et heureuse. Que Sandriel et Michée soient morts, tout comme le reste des archanges et l'intégralité des Asteri. Que le marché qui le liait au gouverneur arrive à son terme. Qu'on lui retire l'auréole et les tatouages d'esclaves. Que les hiérarchies rigides des malakim s'effondrent.

Mais l'ange ne pouvait rien dire de tout cela à voix haute. Pas à elle. C'était beaucoup trop tôt.

Aussi préféra-t-il jouer la carte de l'humour : "Étant donné que la taille de mes atouts me convient parfaitement, je ferai le vœu que vous cessiez de me les briser.

- Connard." Mais la jeune femme afficha un large sourire - qui parut comme invoquer le soleil matinal.

« Haut les cœurs, Quinlan, murmura-t-il contre la douceur de sa peau. Voyons comment vous faites ce fameux tour de passe-passe où vous regardez de haut des gens plus grands que vous. »