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Croc-Blanc fait parti de ces classiques qui peuvent se lire de tout temps et de tous âges, sans jamais perdre de leur simplicité et de leur force d'écriture.

Des dures lois sans pitié de la nature au monde cruel des hommes, les aventures de Croc-Blanc nous plongent au cœur du Grand Nord Américain grâce à des mots simples et un récit passionnant.

Majoritairement du point de vue du chien-loup, l'histoire nous raconte avec la simplicité du regard animal la naissance de son instinct sauvage et ensuite sa rencontre avec les hommes. Commence ainsi le début de son combat intérieur entre chien et loup. Sa découverte du monde des hommes, des indiens d'abord puis des hommes blancs, avec leurs mœurs si compliquées à comprendre et, souvent, leur cruauté est frappante. C'est à se demander, finalement, qui de l'homme ou du loup est réellement la bête.

Croc-Blanc ne chasse et ne tue que pour sa survie, et la violence à laquelle on le conditionne ne vient uniquement que des hommes à travers les punitions, les représailles ou les combats qu'on lui impose.

J'ai beaucoup aimé la façon dont le livre se termine. La nature si éprouvée du chien-loup trouve enfin du répit auprès d'un nouveau maître plein d'esprit et de bonté. Quant aux anciens maîtres de l'animal, on ne peut qu'apprécier l'ironie de Jack London qui ne les aura pas épargné, de la même façon dont ils n'auront jamais épargné Croc-Blanc.

Une chouette leçon de vie !

Croc-blanc est une de mes premières lectures lue librement sans contrainte scolaire et qui m’a laissé un souvenir de bonheur indélébile. Je l’ai lu et relu. Un de ses livres qui m’a fait aimer ses pavés de feuilles plein de mots, plein d’évasion…

Ce roman est une invitation au voyage dans le grand nord, une découverte brut de la vie sauvage et de ses lois impitoyables pour la survie.

Avec une écriture rude et fluide, c’est à travers le regard, les sentiments de Croc-Banc, et ses conditions d’existence (tour à tour libre, sauvage, esclave, apprivoisé, protecteur) que l’homme (Homme-Dieu) apparaît tout à tour bon, cruel, impitoyable, fort et faible.

Je me suis identifié à ce chien-loup. J’ai éprouvé ses émotions, ses craintes, ses souffrances, ses amours. Ainsi Jack London à travers le regard de l’animal pointe du doigt les failles de l’homme sans pour autant vouloir nous prodiguer la bonne morale. J’ai trouvé un très beau mot : anthropomorphisme. Ce roman l’est certainement d’une certaine façon. L’animal semble plus humain. L’homme plus animal. Certains passages sont cruels et contrastent avec la grandeur majestueuses de la nature. D’autres sont poignants, émouvants et m’ont fait monter les larmes aux yeux. Jack London renvoie ainsi constamment dos à dos la cruauté du monde animal à celle du monde des humains dite « civilisé ».

Je me souviens de mon enthousiasme à la sortie du film tiré du livre. Quelle déception ! Le film n’est vraiment pas à la hauteur du roman et n’a pu rivalisé avec mon imagination et le merveilleux goût que m’a laissé cette formidable lecture.

A lire dans la même veine, « L’appel de la forêt » de Jack London.

Spoiler(cliquez pour révéler)6 ans plus tard... je relis de nouveau Croc-Blanc et voici un nouveau commentaire

Croc-Blanc est le livre de mon enfance, de mon adolescence… C’est même un des livres que j’ai dû le plus lire et relire!

L’aventure de ce loup-chien dans le Yukon au début du XX siècle est d’une force et d’un idéalisme incroyable. Ce livre me plaît parce que la vie y est d’une énergie crue; de celle propre à la vie sauvage, animal que l’on a aujourd’hui totalement occultée.

Croc-Blanc n’est pas une gentille peluche avec laquelle on joue. Non ! C’est un loup, avec son instinct de tueur. Celui qui tue pour se nourrir, pour se défendre, pour ce faire craindre… L’unique instinct qui permet la vie et sa perpétuation dans ce milieu si hostile est dans cette aventure. C’est même là que réside le force de ce récit. Ce qui en fait un idéal, c’est l’empathie que j’ai pour cette survie, la simplicité de cette loi, la rudesse de la nature et ses luttes. Voilà pourquoi encore aujourd’hui je me plaît à lire ce récit, à aimer cet animal qui laisse dans chacun de ses pas couler le sang d’une autre vie.

L’autre grand intérêt de cette lecture réside dans le style de la narration. Le roman commence bien avant la naissance du héros. Mais déjà, nous somme immergé dans l’obscurité du Grand Nord, sa rudesse, ses températures négatives, la famine latente, la lutte de chaque être vivant à se nourrir coûte que coûte. Ces souffrances, ces peurs, le lecteur les vie profondément à travers cette meute de loups, leur solidarité, leur course pour la survie, l’éternelle vie. Sous la plume de Jack London, ces antagonismes perpétuelles entre la Nature, l’Animal et l’Homme ne sont que le préambule nécessaire pour donner vie à Croc-Blanc et à son aventure.

Je ne sais pas si Croc-Blanc choisie réellement de se soumettre à l’homme. Sa mère lui montre le meilleur chemin à prendre. Elle qui a éprouvé la vie libre, sauvage, cruelle et l’autre soumise à la volonté humaine, avec son confort et sa nourriture facile, fait ce choix. Mais Croc-Blanc mettra très longtemps à accepter ce chemin là. Il aura des doutes. Il entendra lui aussi l’appel. Mais contrairement à l’appel de la forêt, où Buck soumis, apprivoisé par l’homme, retrouve peu à peu la vie sauvage empruntant comme un chemin initiatique vers la liberté, Croc-Blanc, lui, parcourt le chemin inverse. Croc-Blanc se placer sous la tutelle de l’homme. Mais je ne crois pas qu’il l’accepte aussi naturellement que ça. Il le fait avec beaucoup d’intelligence et d’indépendance. Il se soumet à l’homme parce qu’il n’est pas le plus fort tandis que son instinct, son caractère le garde libre ; libre de soumettre et d’imposer sa loi aux plus faibles que lui. Ne cherchez pas à faire de l’anthropomorphisme. Chez Croc-Blanc, pas d’arrière pensée. Les coups qu’il reçoit, les combats qu’il doit faire, les ruses qu’il déploie, la solitude qu’il recherche, toute cette intelligence n’a qu’un but : rester en vie, manger, dominer en s’adaptant à son milieu, à l’Homme-Dieu et à ses lois . Alors qu’il soit mauvais ou bon, ses liens restent indéfectibles. Cette servitude aurait pu le tuer quand le homme-Dieu se comportait « pire que les bêtes », mais heureusement, d’autres sont meilleurs, plus protecteurs, plus en symbiose avec lui. C’est ainsi que ses actes, ses attitudes, son comportement se modifient. Croc-Blanc devient mature, riche de ses apprentissages, de ses expériences, il maîtrise enfin ses instincts et découvre la fidélité, l’attachement, l’amour. Ces nouveaux sentiments et la bienveillances de son nouveau maître l’apprivoiseront définitivement, jusqu’au renoncement ultime de sa propre vie pour défendre celle plus précieuse de son Dieu .

Zut ! J’en ai déjà dit trop sur le dénouement !

Ouf ! Non, il reste encore quelques lignes à lire… avant le croc final...

C'est un magnifique Roman,Un classique effectivement !Emouvant,On verse tous une petite larme !

Histoire touchante et vraiment très émouvante que je conseille à tout le monde. J'ai vraiment beaucoup aimé, à lire !

Croc-Blanc est un classique émouvant. Une histoire racontée du point de vu d'un loup c'est pas du gâteau à transcrire mais l'auteur l'a fait !

Merveilleuse histoire montrant que le loup n'est pas si méchant qu'on le décris,ça ne veut pas dire que vous devez aller voir un loup pour l'apprivoiser,mais que l'amour,l'affection,l'aide peut surmonter n'importe quelle barrière ou différence physique ou psychologique.

Croc-Blanc est certes un loup, mais c'est aussi une superbe oeuvre qu'il faut avoir lu. L'histoire reste simple à lire mais est simplement ma-gni-fi-que !!

Un livre très puissant en émotion et très beau dans sa description; un beau sujet : les différents rapports que peut avoir un maître et son chien. Spoiler(cliquez pour révéler) La première partie m'a parut un peu dure car les maîtres de Croc-Blanc étaient méchants... mais Jack London conclut bien sur le fait qu'un chien et un maître en bonne entente deviennent de véritables amis !

Croc Blanc est une de ses histoire qu'on aime lire le soir à la lumière de notre veilleuse. On se laisse transportée par ce chien loup qui vivra une vie tumultueuse et qui apprendra à vivre avec les hommes et à devenir ami avec l'un d'entre eux.

Une magnifique oeuvre de la littérature, que j'ai beaucoup apprécié par le passé, et que j'apprécie encore.