Dans la tête d'un génie
Auteur
- Masha Gessen (Écrivain)
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extrait
Au moment de leur rencontre, Alexandrov aurait déjà dit ouvertement lors d'un séminaire de géométrie: "Tous les hommes sont des salauds, tous les hommes sont mauvais, à l'exception peut-être de Jésus-Christ. Einstein est un salaud, lui aussi, parce qu'il n'a pas quitté l'Amérique quand on a fait exploser la bombe atomique malgré ses objections." Il écrivit un jour: "À la fin, dans l'interconnectivité générale des événements, d'une manière ou d'une autre, on devient plus ou moins un élément de tout ce qui se passe dans le monde et, si l'on peut exercer une quelconque influence sur un de ces événements, alors, on en est responsable."
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J'ai été un peu déçu de cette biographie, dans le sens où elle ne se concentre pas suffisamment sur Perelman, ce qui se comprend, puisque l'auteur n'a pas pu s'entretenir directement avec lui, mais donc le résultat n'est pas très satisfaisant pour ma part, je pense que je préfère les autobiographies, qui se concentrent plus sur le ressenti, la façon de conceptualiser le monde de la personne concerné, plutôt qu'une biographie qui se concentre sur les détails du parcours de celle-ci.
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Date de sortie
Dans la tête d'un génie
- France : 2013-10-10 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Le Prix du millénaire, la médaille Fields, un million de dollars… Grigori Perelman a tout refusé. Portrait d’un génie des maths doté d’une intelligence surpuissante, formé à l’école secondaire n° 239 de Leningrad.
Novembre 2002. Grigori Perelman publie sans prévenir la démonstration de la conjecture de Poincaré. Il n’est pas le premier Russe à revendiquer pareil exploit sur Internet cette année-là… Seulement, sa démonstration se révèle exacte. Mais Perelman n’empoche pas le million de dollars attribué par l’institut Clay, ni n’accepte les nombreuses propositions de travail que lui adressent les plus prestigieuses universités du monde. Il refuse également la médaille Fields qui lui est décernée en 2006. Il se retire même du monde, prenant ses distances non seulement avec la communauté scientifique, mais aussi l’humanité tout entière.
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