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— Je ne me moque pas de toi, hein.
— D’accord.
— Mais un mec qui préfère répondre au téléphone plutôt que de continuer à caresser une femme est un connard fini qui ne mérite pas que tu écartes les cuisses.
Afficher en entier- Je n'aimais pas que tu essaie de me cacher des parties de toi. Je ne suis pas comme ce connard qui décide ce qui lui convient chez toi et s'attend à ce que tu changes le reste. Tu me plais, Lydia. Tout me plaît chez toi.
Mon cœur me semblait énorme. Hors de contrôle.
Afficher en entierSon grand sourire pervers était magnifique. A côté, le soleil faisait bien pâle figure.
Afficher en entierSans cesser de me regarder, Vaughan me lança ce petit sourire chaleureux et sexy. Il était à tomber. Qu'il épluche des patates ou qu'il sorte la poubelle, ce type resterait éblouissant . Cherchez "sexy" dans le dictionnaire et vous y trouverez Vaughan en train de vous faire les yeux doux.
Afficher en entierC’est pas vrai…
L’horreur. Je fixai mon téléphone portable, bouche bée. Ils s’en donnaient vraiment à cœur joie. Langues entremêlées, dents qui s’entrechoquent. Aucune hésitation, aucune retenue dans leurs corps se frottant l’un contre l’autre. L’angle de vue et la lumière étaient merdiques mais malheureusement suffisants pour ne rien me faire perdre du spectacle.
C’était un cauchemar. Qu’est-ce que j’allais faire, maintenant ?
Depuis le couloir me parvenaient des voix, des rires, les manifestations de joie habituelles. Tout ce qu’on attend du jour J. En revanche, le film porno sur le petit écran, beaucoup moins. Je n’avais aucune envie de le visionner, pourtant impossible de détourner les yeux. La personne qui me l’avait envoyé avait masqué son numéro. Mais il ou elle n’avait visiblement eu qu’un but en tête…
Merde.
Afficher en entier"- Tu vois, une partie de moi veut passer le restant de mes jours à des kilomètres des Delaney. Mais l'autre ne cesse de me répéter "on n'emmène ses problèmes avec soi où qu'on aille". Pour être honnête, ce n'est pas vraiment Chris et compagnie le problème, mais le fait que ma vie ne me satisfait pas et que je fais des mauvais choix. Et déménager n'y changera rien."
Chapitre 18
Afficher en entierNous nous regardâmes en silence.
-Tu es belle, Lydia. Unique. j'ai l'habitude des coups d'un soir. jamais plus d'une nuit ou deux.
les lèvres serrées et le regard grave, il marque une pause, cherchant les mots justes.
- Avec toi, c'est différent. Et ce n'est pas simplement parce qu'on a passé plus de temps ensemble.
C'est parce que c'est toi. Tu me donnes envie de vouloir que les choses soient différentes.
Afficher en entier" Mais le truc, c'est que parfois, la folie a du bon "
Afficher en entier— Je ne suis pas ton ennemie, Vaughan. Je tiens beaucoup à toi.
Je gardai les bras le long du corps. C’était la seule chose qui me retenait de l’étrangler, cet imbécile.
— Tu n’avais pas le droit de me parler comme ça. Comment oses-tu dire que mes rêves et mes espoirs sont moins importants que les tiens ? Que je suis une espèce de croqueuse de diamants prête à
écarter les cuisses pour une grosse baraque et le rôle de la femme trophée ?
— Lydia…
— Je n’ai pas terminé.
Il me regarda, les yeux remplis de surprise ou de perplexité. Visage serré et lèvres pincées. Je le dévisageai, mémorisant le moindre détail pour plus tard, quand je n’aurais plus envie de l’écharper ou de fondre en larmes. Stupides émotions féminines, toujours à me mettre dans l’embarras quand j’aurais voulu jouer les dures à cuire. J’étais trop sensible, je l’avais toujours été et le serais toujours.
Il était temps de m’accepter, moi et tous mes défauts, et d’avancer.
— À la réflexion, j’ai terminé.
— O.K
Afficher en entier— Je t’aime, déclara-t-il en m’embrassant.
— Et merde…
Je m’écroulai pratiquement contre lui. C’était trop et mon cœur était en première ligne. Encore une fois. Le sang battait dans mes tempes tandis que les gens acclamaient et applaudissaient. Les bouchons de champagne sautaient déjà. Vaughan attendait patiemment que je reprenne mes esprits.
— Si tu t’en vas, tu reviendras ?
Aucune trace de peur ou de doute dans son regard.
— Je reviendrai.
— D’accord. Très bien.
Ce n’était pas ce connard de Chris Delaney. C’était Vaughan. Mon Vaughan. Il ne disait jamais rien qu’il ne pensait pas. Il m’aimait. Mais plus important encore, je l’aimais.
— Je t’attendrai, déclarai-je.
— Poupée…
Son sourire, le bleu de ses yeux… tout.
Incapable de me retenir plus longtemps, je me jetai contre lui.
Les clients eurent droit à un sacré spectacle : Masa recommença à chanter (un truc des Stones, cette fois), Vaughan et moi nous roulions par terre. Les choses étaient folles au Dive Bar.
Mais le truc, c’est que parfois, la folie a du bon.
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