Commentaires

L'ambiance de cette histoire est angoissante, entre les quelques habitants qui cachent leurs secrets, la météo de l'Islande qui nous habitue à l'obscurité.. exactement ce à quoi je m'attendais ayant déjà lu un livre de cet auteur. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture.

Par contre, je n'ai absolument pas compris la fin !

Même en relisant une deuxième fois, je ne comprend pas le dénouement de cette histoire..

Dix âmes pas plus n'est pas mon premier polar islandais, j'en ai déjà lu un certain nombres car j'aime beaucoup l'ambiance de ce petit pays glacial !

Ici on est un peu dans un huis-clos puisqu'il y a très peu d'habitants dans ce petit village islandais, Skalar. Malgré cela c'est très peu angoissant puisqu'il ne se passe pas grand chose au départ puis il y a un élément déclencheur qui fait que l'histoire commence réellement.

Les passages en italique m'ont ennuyé plus qu'ils ne m'ont permis de comprendre quelque chose à l'histoire.

Par contre une fin trop rapide qu'on dirait expédiée pour en terminer avec le récit.

Imaginez vous dans un petit village isolé en Islande, « recherche professeur au bout du monde », vous répondez à l’annonce et vous vous retrouvez à Skàlar. C’est ce que va vivre Una, et les dix habitants permanents de ce coin de pays. Ne vous attendez pas à un village chaleureux où l’entraide prédomine, les habitants sont austères, et seules deux petites filles dont Una à la charge sont sympathiques enfin deux… plus qu’une après le meurtre de l’une d’elle et donc neuf habitants restants dont le meurtrier. L’héroïne se tape en plus une étrange chambre d’où elle croit entendre une berceuse, folie ? Visiteur nocturne ? Entité paranormale ? L’ambiance est vite posée.

L’intrigue est super, le huis-clos fonctionne à merveille et tous les personnages sont bien travaillés. Mais alors pourquoi cette note ? Et bien la fin me laisse sur la mienne de faim. Pourtant j’ai été pris dans l’ambiance glaciale, il y a un petit côté Agatha Christie que j’adore aussi et le dépaysement est total mais la fin gâche un peu mon plaisir. Ca reste un bon thriller pour le reste du roman.

« Recherche professeur au bout du monde. »

Lorsque Una voit passer cette annonce, elle se dit que se serait l’occasion pour elle de fuir son quotidien morose à Reykjavík. Cette dernière traverse une mauvaise passe, elle n’a ni salaire ni emploi. Alors elle se rend à Skálar, l’un des villages les plus isolés d’Islande où habitent seulement 10 habitants dont 2 enfants a qui elle doit faire l’enseignement. Mais sur place, le village n’est pas aussi tranquille que ce qu’il en a l’air… et puis, ils se connaissent tous, et elle, est inconnue….

Aussi, juste avant noël, une jeune fille est retrouvée assassinée. Parmi les 9 habitants restants, se cache fatalement, le meurtrier.

➡️ Je n’ai pas pour habitude de lire des polars islandais. Tout simplement parce que j’ai souvent du mal avec les prénoms typiques des personnages, mais également des villes.

Ce n’est qu’un détail, mais c’est un toc de lectrice que j’ai. Si je n’arrive pas à prononcer un mot, je n’arrive pas à le retenir et je ne suis pas dans l’histoire.

Mais là, les prénoms des personnages sont simples, on a aucun mal à s’y retrouver et à s’en souvenir.

De plus, l’histoire est prenante dès le début car l’auteur n’attend pas pour nous plonger dans cette intrigue mystérieuse.

Quand Una arrive sur les lieux de son nouveau logement, elle voit une petite fille à la fenêtre . Certainement la fille de la propriétaire…. Et puis, depuis la chambre grinçante du grenier de la vieille maison où elle vit, Una est convaincue d’entendre le son fantomatique d’une berceuse….

J’ai particulièrement aimé ce roman et l’ambiance glaçante dans laquelle nous sommes plongé. Les villageois sont hostiles, le temps est maussade…

La tension monte crescendo, le suspens est grandissant au fil de l’histoire et la fin, est inattendue.

J’ai lu ce polar d’une traite, c’est pour dire comme il m’a plu.

Comme d’hab avec Jonasson, un respect rigoureux de l’unité de lieu, de l’unité de temps et de l’unité d’action.

Cela débouche sur un huis-clos obsédant, implacable.

Le lieu de la tragédie est un village islandais tellement isolé que même « Google Maps » ne le référencie pas. Tout se déroule dans la noirceur fuligineuse de l’hiver islandais sur une péninsule au N-E de l’île.

Peu de personnages ce qui contraste avec la tendance d’auteurs actuels de thriller. Dépouillé, réduit à sa plus simple expression. Efficace et magistral, un auteur que j’adore !

Un très bon polar à la sauce islandaise. On ressent la patte nordique, avec la douce lenteur qui va si bien à ce genre de thriller.

La plume est agréable, déliée, sans chichis.

Les personnages sont eux aussi typiques des auteurs islandais, un peu mous, taiseux, froids. J'ai eu plus d'une fois envie de secouer Una.

Par contre, avec le titre et un passage du livre, j'étais partie dans une toute autre direction concernant l'intrigue. Je n'en ai été que plus surprise.

Quel bonheur de me lancer dans la lecture d’un genre et d’une origine que j’affectionne particulièrement : le polar nordique! Si vous me lisez un tant soit peu au travers de mes chroniques, vous n’êtes pas sans savoir que c’est tout un univers que j’adore, que ce soit le genre de la littérature noire mais plus spécifiquement quand il s’agit d’auteurs venant du Grand Nord.

Début de cette année est donc paru le nouveau thriller de l’islandais, Ragnar Jónasson, auteur qu’il ne faut plus présenter, tant son talent est bien reconnu en France et en Belgique. Aussi bien sa série avec l’enquêteur Ari Thór, que sa trilogie « La Dame de Reykjavik » ont connu un succès retentissant ces dernières années.

Ici, il quitte le monde policier à proprement parler en mettant en avant comme héroïne principale, une institutrice qui a besoin de trouver un sens à sa vie. Lorsqu’une amie l’informe d’une petite annonce pour un emploi loin de chez elle, elle va déménager de la capitale pour un coin perdu du nord-est du pays, Skálar, peuplé de seulement 10 villageois. L’accueil sera loin d’être chaleureux et les mystères rodent à chaque coin de rue de cette bourgade froide et hostile.

Comme vous avez pu vous en rendre compte en lisant l’un ou l’autre roman nordique, leurs auteurs ont un don particulier pour installer une ambiance glaçante (normal vu d’où ils viennent, me direz-vous) mais aussi très prenante.

En plus d’être un thriller plus que réussi, c’est un vrai roman d’ambiance. Toute l’atmosphère qui plane sur ce village, retiré de tout, vous enveloppe au fil des pages et vous envoûte aisément. A côté de cela, vous avez une petite touche de surnaturel qui hausse le niveau et qui vous glacera alors le sang.

Aucun défaut ne vient altérer la qualité de ce thriller. La construction est parfaitement maîtrisée pour une montée en puissance du récit. Au fil de l’intrigue, les chapitres se raccourcissent, occasionnant de la sorte un suspens grandissant. Le final est tout simplement inattendu et totalement crédible par rapport à ce qui a été apporté durant le récit.

Voilà ma dernière lecture du mois de mars qui se termine en apothéose par, à nouveau un coup de coeur, après deux autres, très différents mais de grandes qualités chacun!!! Avec ce retour de l’hiver pour le mois d’avril, je vous conseille vivement ce thriller, en adéquation avec notre météo, aussi bien en France qu’en Belgique.

Le travail du traducteur, Jean-Christophe Salaün est à saluer, tant il apporte une lecture facile grâce à la fluidité des mots et retransmet parfaitement la substance du canevas de l’auteur.

Une plongée terrifiante dans un huis-clos glacial, voilà ce qui vous attend dans ce thriller de Ragnar Jònasson. L'écriture est parfaitement maîtrisée. La construction du suspense est implacable. Vous n'avez aucune chance d'échapper à la nuit blanche si vous commencez "Dix âmes, pas plus " en fin de journée. Frissons garantis.

Première incursion pour moi dans le monde de Ragnar Jónasson et je suis complètement conquise : j'ai adoré l'écriture de l'auteur et l'ambiance qu'il a mise dans ce roman au suspense qui va crescendo.

Una est une jeune institutitrice qui a perdu son père lorsqu'elle était enfant, on découvrira plus tard dans quelles circonstances traumatisantes et quel impact cela a eu pour elle. Avec sa mère, elles se sont retrouvées en grande difficulté financière mais celle-ci a refait sa vie avec un homme qu'Una n'aime pas. Elle est donc plutôt isolée à Reykjavik où elle peine à joindre les deux bouts jusqu'à ce que sa seule amie, qui commence aussi a s'éloigner d'elle car elle est mariée et a un enfant, lui montre une annonce proposant un contrat d'un an pour enseigner dans un petit village perdu d'Islande. Se disant qu'elle n'a rien à perdre elle se décide à s'y rendre. Là-bas elle sera logée dans la grande maison de Salka où elle vit avec sa petite fille. Ce village, qui vit de la mer, compte seulement dix habitants et Una enseignera à deux petites filles. Mais bientôt Una sent une drôle de présence dans la demeure de Salka sans compter l'accueil limite menaçant de Guffi, celui qui fait vivre les habitants du village. Si elle n'a aucun problème avec la fille de Salka, Edda, c'est plus compliqué avec Kolbrún dont la mère va vite s'avérer être revêche à l'idée de faire venir une étrangère, à l'image de beaucoup d'habitants du village. Sans compter le terrible drame qui viendra frapper la petite communauté.

Ragnar Jónasson joue avec virtuosité sur les inquiétudes puis les peurs d'Una. Il instille une ambiance de huis-clos avec ce village perdu au nord de l'Islande et joue avec nos angoisses. Et c'est terriblement efficace. De plus, la maison de Salka est déclarée hantée par une petite fille dont personne ne veut parler et, pourtant Una, entend une berceuse et sent une présence. Va t'on aller vers un thriller fantastique ?

Mais là ne s'arrête pas son jeu du chat et de la souris avec son lecteur. Il entrecroise passé, présent et futur pour mieux nous perdre et nous obliger à essayer de reconstituer les pièces du puzzle. Nous allons "entendre" beaucoup de voix off dont on ne sait à qui elles appartiennnent et où elles se situent dans la vie d'Una. L'une d'elle en particulier parle du meurtre qu'elle est en train de commettre... C'est profondément perturbant pour le lecteur !

J'ai vraiment adoré ce roman et j'ai eu dû mal à le refermer. La fin m'a un peu perturbée mais en faisant quelques retours en arrière je pense avoir compris où l'auteur voulait en venir.

Ce village, isolé de tout et de tous, qui regroupe une communauté dont tous les membres et leurs ascendants se connaissent depuis des années crée une atmosphère de huis-clos oppressante. Les "voix" qu'entend Una et qui viennent probablement d'une petite fille morte dans d'étranges circonstances font encore monter d'un cran l'angoisse que nous ressentons, et nous fait aussi nous demander si Una a bien toute sa tête. Puis le terrible drame qui frappe le village enfonce encore plus le roman dans une terrible noirceur. Mais il est clair que les habitants du village cachent quelque chose. Quoi exactement, quels fantômes du passé Una va t'elle déterrer ? S'en sortira t'elle vivante ?

Ce roman vous plongera dans un suspense haletant, vous emprisonnera dans un sombre huis-clos où secrets, mensonges et fantômes s'entrecroisent tout comme les voix entremêlées du passé, du présent et du futur. Et là l'angoisse monte sans plus vous lâcher. J'ai adoré ça ! Mais la véritable question est : que fera Una une fois qu'elle aura découvert la vérité ?

Une pépite !