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— Qu’est-ce que vous lui avez fait ?

— Je lui ai mis un coup de pied dans le foie et brisé deux côtes. Il survivra si les secours arrivent dans les dix à quinze minutes qui viennent.

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— Si vous êtes vraiment en manque, je peux vous présenter ma grand-mère. Elle vous adore.

Adam cligna les paupières.

— Elle n’est pas du genre à coucher avec des petits jeunes, mais je pense qu’elle ferait une exception pour vous. Vous pourriez même apprendre un ou deux trucs.

Il finit par retrouver l’usage de la parole.

— Ta grand-mère ? demanda-t-il.

Je hochai la tête. Il rit.

— Bon, au moins elle mourrait heureuse.

— Ça va, les chevilles ?

— Ce n’est pas de la vantardise, juste des faits, affirma-t-il.

Il se pencha vers moi.

— Je peux mettre le feu à ton lit, souffla-t-il.

Je n’en doutais pas.

— Et je serais réduite en cendres ?

— Embrasse-moi pour le savoir.

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La portière passager s'ouvrit et j'aperçus Mad Rogan derrière le volant. Il avait échangé son costume et ses chaussures pour un jean délavé, un tee-shirt gris clair et de grosses bottes noires. Le changement faisait un effet boeuf. Le costume avait arrondi les angles, dissimulé sa dureté sous un vernis d'opulence et de civilisation. Mais à présent, Mad Rogan apparaissait brut de décoffrage, tout en force et en rugosité. Il avait l'air en quête de ruines à explorer au coeur de la jungle ou de méchants à frapper à coups de chaise. Malheureusement, le méchant, c'était lui.

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Extrait ajouté par Migabo 2015-04-04T19:10:51+02:00

"So instead of talking to me, asking for my credentials, or doing any of those things a normal person would do, you decided to assault me and chain me in your basement ?"

He shrugged, a slow, deliberate movement.

"It seemed like the most expedient way to obtain information. And let's be honest, you weren't exactly harmed. I even took you home."

"You dumped me on my doorstep. According to my mother, I looked half dead."

"Your mother exaggerates. A third dead at most."

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Extrait ajouté par Thyda 2018-01-21T22:27:58+01:00

En arrivant dans la cuisine, je découvris que Mad Rogan s’y trouvait déjà. Il était assis à la table, vêtu d’un polo bleu et d’un jean, en train de siroter un café dans un mug décoré d’un petit chaton gris. Ses cheveux bruns étaient propres et soigneusement ramenés en arrière et il était de nouveau rasé de près.

« Je suis un dragon poli et affable, doté d’excellentes manières. Mes cornes sont cachées, j’ai rangé ma queue et dissimulé mes crocs. Jamais je ne commettrais la moindre cruauté, comme poignarder dix fois la jambe d’un homme pour le forcer à répondre à mes questions. »

Bizarrement, cette nouvelle version bien sage et policée était plus effrayante que le Mad Rogan que j’avais vu briser tranquillement un homme à mains nues. Après ce que nous avions traversé, je l’aurais bien vu se terrer dans un endroit sombre pour manger de la viande crue, fumer des cigarettes à la chaîne et siffler une bouteille d’un truc bien viril, genre whisky, kérosène ou que sais-je en ressassant de sinistres pensées sur la vie et la mort. Mais non, il était là, charmant et serein, buvant son café.

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Tous les hommes sont des menteurs. Et toutes les femmes des menteuses. Une leçon apprise quand j’avais deux ans, le jour où ma grand-mère m’a dit que, si je restais bien sagement assise sur ma chaise, la piqûre que le médecin s’apprêtait à m’infliger ne me ferait pas mal. C’était la première fois que mon jeune cerveau associait le ressenti troublant accompagnant ma capacité magique à détecter le mensonge aux actes concrets d’autres personnes.

Les gens mentent pour de nombreuses raisons : pour sauver leur peau, pour s’éviter des ennuis, pour ne pas blesser leur interlocuteur. Les manipulateurs mentent pour obtenir ce qu’ils désirent. Les narcissiques mentent pour paraître grandioses aux yeux des autres et d’eux-mêmes. Les alcooliques en sevrage mentent pour protéger ce qui reste de leur réputation en lambeaux. Et ce sont ceux qui nous aiment le plus qui nous mentent le plus, parce que la vie est une route cahoteuse qu’ils essaient d’adoucir pour nous.

John Rutger, quant à lui, mentait parce que c’était un salaud.

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Extrait ajouté par LLyza 2017-05-01T15:10:32+02:00

— Non merci, dis-je.

Il étrécit les yeux.

— Vous êtes toujours contrariée par cette histoire d’enlèvement.

— Oui. Je ne vous apprécie pas, mais ce n’est pas pour cette raison que je refuse. Il s’agit d’une décision strictement professionnelle. Vous avez enfreint la loi en me kidnappant et, même si vous m’avez présenté des excuses, celles-ci n’étaient pas sincères. C’était un moyen d’obtenir ce que vous vouliez. Vous avez réagencé le restaurant, la propriété de quelqu’un d’autre, en fonction de vos besoins personnels, vous m’avez menti durant cette conversation et vous avez tenté de me piéger à l’aide d’un sortilège après m’avoir assuré qu’il ne me serait fait aucun mal.

— Je vous avais assuré que vous ne seriez pas kidnappée.

— Vous êtes incroyablement puissant et affichez clairement votre dédain pour les contraintes légales ou morales. J’imagine que vous estimez que rien de ce que vous faites n’est un problème. Ce qui vous rend très dangereux et signifie, dans ma profession, que vous êtes une énorme source de risque. Vous n’hésiterez pas à enfreindre la loi et à tuer pour obtenir ce que vous voulez et, en admettant que j’y survive, ce serait à moi d’en assumer les conséquences. Donc la réponse est non.

— Vous faites erreur, Nevada. Je prends soin de mes employés.

L’entendre prononcer mon prénom me fit perdre mes moyens l’espace d’une demi-seconde. Échanger une dette envers IIM contre la servitude auprès de la maison Rogan ? Non, merci.

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— Je suis le produit d’une reproduction calculatrice et sélective, lui répondit Mad Rogan. J’ai été conçu parce qu’il serait bienvenu pour ma maison d’avoir un héritier et que le patrimoine génétique de mes parents cochait toutes les bonnes cases. Tu as sans doute été conçu parce que tes parents s’aimaient.

— D’après notre mère, expliqua Bern, il a surtout été conçu parce qu’elle était trop bourrée pour penser à sortir une capote.

Mad Rogan s’arrêta de manger.

— Moi, j’ai été conçu parce que ma mère ne s’était pas présentée au tribunal comme prévu. Son petit ami de l’époque menaçait de la dénoncer aux flics, alors elle a décidé de faire quelque chose pour l’en empêcher, précisa gentiment Bern.

Génial. Exactement le genre d’informations à partager avec Rogan.

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— Ça m’intéresse vraiment, ajouta-t-il avec une curiosité sincère. La prochaine fois que je tuerai quelqu’un, j’aimerais pouvoir le faire d’une manière qui ne vous fasse pas péter les plombs.

— Et si vous commenciez par ne tuer personne pendant un moment ?

— Je ne peux pas faire ce genre de promesse.

Petits bavardages avec un dragon.

Comment allez-vous ? Vous avez mangé des aventuriers récemment ? Bien sûr, je viens juste d’en croquer un ce matin. Regardez, j’ai encore son fémur coincé entre les dents. Ça vous pose un souci ?

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Extrait ajouté par Thyda 2018-01-27T19:13:30+01:00

— Nous sommes deux et vous respirez vite, donc j’estime que nous en avons pour à peu près une demi-heure. S’il n’y avait pas une source d’air extérieure quelque part, nous sentirions déjà l’oxyde de carbone s’accumuler.

Je refermai brusquement la bouche.

— Nevada ?

— J’essaie d’économiser l’oxygène.

Il émit un petit rire dans mes cheveux. Mon corps décida que c’était le bon moment pour se rappeler que le sien m’enveloppait et qu’il avait un corps musclé, dur et chaud, avec mes fesses au niveau de son entrejambe. Câlinée par un dragon…

Non, merci, j’ai piscine.

— Si vous continuez à gigoter contre moi, la situation risque de devenir inconfortable, chuchota-t-il à mon oreille d’une voix caressante. Je fais de mon mieux mais l’astuce de penser au base-ball a ses limites…

Je me figeai.

Nous restâmes allongés là, immobiles et silencieux.

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