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"Mais le seul enfer qui existe est celui que nous nous fabriquons nous-mêmes."

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Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. J’entendais Chris qui m’appelait, qui me voulait. Je me levai et allai le rejoindre. Je me glissai dans son lit.

— Tu ne te libéreras jamais de moi, Cathy. Jamais. Aussi longtemps que tu vivras, ce sera toujours toi et moi.

— Non !

— Si !

— Non !

Je l’embrassai, puis sautai à bas du lit et regagnai ma chambre en courant, claquai la porte et tirai le verrou. Qu’est-ce qui m’avait pris ? Je n’aurais jamais dû aller dans sa chambre, entrer dans son lit. Étais-je aussi pervertie que le prétendait la grand-mère ?

Non.

Ce n’était pas possible.

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Je ne sais comment cela se fit mais ses lèvres trouvèrent les miennes et nous nous embrassâmes avec tant de passion que son désir s’éveilla et qu’il essaya de m’entraîner vers sa chambre.

— Je veux juste te tenir dans mes bras, c’est tout. Rien d’autre. Quand je serai parti, quand je serai au collège, j’aurai besoin de quelque chose à quoi m’accrocher… donne-moi ce petit quelque chose, je t’en prie, Cathy.

Avant que j’eusse pu répondre, il m’avait étreinte à m’étouffer en me couvrant de baisers si brûlants que j’en fus effrayée et troublée.

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— Au début, nous croyions tout ce qu’elle nous disait parce que nous l’aimions et que nous avions en elle une confiance absolue. Elle était notre unique espoir, notre seule planche de salut. Et nous voulions qu’elle hérite la fortune de son père. Nous étions d’accord pour rester enfermés jusqu’à ce qu’il meure, encore que, lorsqu’elle nous avait expliqué que nous allions vivre à Foxworth Hall, elle n’eût pas précisé que ce serait en tant qu’hôtes clandestins. Cela ne devait durer qu’un jour ou deux, une semaine au maximum. Seulement, les choses ne se sont pas passées ainsi. Pour meubler le temps, on jouait à des jeux de société. On priait et on dormait – beaucoup. Nous dépérissions, nous étions sous-alimentés. Nous avons même été entièrement privés de nourriture pendant que vous étiez en voyage de noces en Europe. Après, vous êtes allés dans le Vermont rendre visite à votre sœur et notre mère nous a rapporté une boîte de feuilles d’érable en sucre. Mais, à ce moment, nous avions commencé un nouveau régime : des beignets à l’arsenic.

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NOUS AVONS VÉCU DANS LE GRENIER

CHRISTOPHER, CORY, CARRIE ET MOI.

NOUS NE SOMMES PLUS QUE TROIS MAINTENANT.

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Autrefois, elle faisait un mètre quatre-vingts, pesait plus de quatre-vingt-dix kilos et ses énormes seins étaient comme deux collines de béton. Maintenant, ils pendaient, flasques, sur un abdomen boursouflé. Ses bras ressemblaient à deux morceaux de bois sec, ses mains étaient tordues, ses doigts déformés. Je la regardais, elle me regardait. Seul le tic-tac opiniâtre de la pendulette brisait le silence. Elle essayait de parler, de m’ordonner de sortir. Hors de ma maison, progéniture du diable ! aurait-elle vociféré si elle l’avait pu. Dehors, dehors, dehors, engeance infernale !

Mais elle ne le pouvait pas.

Mais moi, en revanche, je pouvais lui parler. Avec la plus exquise amabilité :

— Bonjour, chère, chère grand-mère. Quel plaisir de vous revoir ! Vous vous souvenez de moi ? Je suis Cathy, votre petite-fille que vous aviez séquestrée avec vos autres petits-enfants. Tous les matins, vous nous apportiez notre pitance dans un panier pique-nique. À 6 heures et demie tapantes, vous surgissiez avec un gros Thermos de lait et un petit Thermos de soupe tiède. Du potage en conserve, qui plus est. Pas une seule fois vous ne nous avez monté de la soupe chaude. Pourquoi ? Était-ce exprès ?

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Le meilleur finira par l'emporter. Je le sais. Il faut bien que cela arrive de temps en temps... n'est-ce pas ?

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Il y avait du vrai dans ce que disait la grand-mère. J'étais mauvaise, corrompue de naissance. Tout était ma faute ! Tout !

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- Non, je n'ai pas d'enfants, balbutia-t-elle.

Je laissais alors tomber d'une voix froide et sèche.

- Il y a des femmes qui ne méritent pas d'en avoir.

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Que le noir soit la couleur de tes jours ! Jusqu'au dernier !

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