Commentaires de livres faits par FloppyCorse
Extraits de livres par FloppyCorse
Commentaires de livres appréciés par FloppyCorse
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Hôtel de luxe dans le sud de la France
La luminosité émise par les rayons de soleil, se reflètent sur les cheveux bruns entremêlés, puis descend sur le visage au airs ténébreux de l'homme qui est allongé, nu, sur les draps de satin. La lueur descend et fait briller son corps sexy et athlétique. Hayden qui a passé sa première nuit avec la femme qu'il aime, affiche un large sourire en pensant trouver Émy à ses côtés. Il est loin de se douter de ce qui l’attend. Il tend la main sur son oreiller et trouve ce message à la place :
« Rejoins-moi, à neuf heures précise, dans la chambre d’Anastasia. J’ai un plan pour sortir ma sœur de cet enfer. Je ne t’en ai pas parlé car tu m’en aurais empêché. J’espère que tu comprendras et que tu ne m’en voudras pas. Je te confie ce que j’ai de plus cher au monde, après toi et Enna. C’est une énorme responsabilité, je sais, mais tu es le seul à qui je peux la confier ! Tu es l’homme de ma vie, de mes rêves, pour l’éternité, je t’aime.
Ton infini. »
Son visage se crispe.
Ce n’est pas possible ! J’ai un mauvais pressentiment. Ém...Pourquoi ne m’a tu pas attendu ? Il faut que je la rejoigne au plus vite !
Il se lève d’un bond, le visage crispé et se prépare rapidement pour se rendre avec empressement à la clinique psychiatrique où sa mère biologique, Anastasia est internée pour soigner sa dépression.Il fait vrombir le moteur de sa voiture de luxe et file à vive allure jusqu'au lieu de rendez- vous.Son cœur cogne dans sa poitrine, sa mâchoire se serre, et son mauvais pressentiment se confirme une fois arrivé à l’intérieur. La douleur qu'il éprouve est insupportable quand il voit Émy au fond d’un long couloir, vêtue de l’uniforme des patients de l’hôpital psychiatrique. Il comprend que le plan qu’elle a mis à exécution, consiste à se faire enfermer à la place de sa sœur jumelle, pour la sauver des griffes de son beau-père, qui là enfermée dans cet endroit contre son gré, afin de pouvoir jouir de sa fortune.
— Non ! Ne fais pas ça, je t’en supplie ! Retourne-toi ! Fais demi-tour ! hurle-t-il, accélérant le pas, se précipitant vers...
L es arbres commencent à se débarrasser de leurs feuilles mortes pour tapisser le sol de leurs teintes mordorées. La pluie ne cesse de tomber. Le vent enfle et fait s’engouffrer un courant d’air dans une vieille bâtisse insalubre d’où se dégage une odeur désagréable d’humidité. Dans la pièce, aucun mobilier, mis à part un lit d’hôpital où est installée une jolie jeune femme qui essaie, tant bien que mal, d’ouvrir les yeux. Sa tête lui fait terriblement mal. Son bras est chargé de perfusions. Elle ne comprend pas où elle se trouve ni comment elle a pu arriver là. Elle entend les voix de deux hommes. Elle se tourne et les aperçoit qui discutent. Elle essaie d’appeler, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle veut se redresser pour appeler les infirmières, elle s’aperçoit alors qu’elle est attachée au lit par des sangles en cuir. Prise de panique, elle s’affole. Puis ses membres s’engourdissent, sa vue se trouble et des fourmillements envahissent tout son corps. Elle perd connaissance.
***
Extrait 2
Hayden Paris...
médecin psychiatre,
Hayden s’approche du hublot qui permet de voir à l’intérieur. Les battements de son cœur s’intensifient brutalement. Il pose la paume de sa main sur la porte bleue. Étrangement, une décharge électrique lui parcourt tout le corps et le fait frissonner pendant que ses pulsations cardiaques ne cessent de cogner dans sa poitrine. Complètement bouleversé par cette sensation étrange, il se hâte d’enlever sa main. Victoire qui le voit lui demande de partir d’un geste impérieux du bras. Encore surpris par ce qu’il vient de se passer, Hayden a du mal à s’éloigner. Il n’a jamais éprouvé une telle sensation. Ce qu’il a ressenti l’inquiète et l’enivre en même temps. Il ne saurait décrire ce qui...
Il n’avait pas cette ambition. Il ne l’a ni voulue, ni envisagée, il ne l’aurait pas rejetée s’il l’avait compris. C’était ainsi parce que cela devait être.
J’étais une toile qu’il a dévoilée et signée au bas de son nom et j’ai aimé cela, aimé être menée par lui dans des recoins de mon être que je ne connaissais pas.
Au-delà de lui et à travers lui, c’est moi que j’ai découverte, apprivoiser mon âme, ma liberté nouvelle, la matière de mon corps, de ma chair à mes veines.
Il a tout fait vibrer, naître, grandir. Il a libéré le corps et tout ce qui s’y trouvait enfermé. Entre mon arrivée et mon départ, le goût de son être, celui de la femme que j’allais entrevoir, l’odeur de la poussière âcre et brûlante de lumière, du pétrole et des épices.
Le parfum des roses et du désert…et celui de sa peau… ».
Joy
Passer les fêtes de fin d’année dans ma famille est une tradition que je ne manquerais pour rien au monde. D’aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours réussi à nous retrouver, mes frères, mes parents et moi durant cette période. Il faut dire que le village où nous vivons, Aviemore, organise de véritables célébrations pour Noël : illumination de la ville, défilé de chars, concours de tricot ou de bonshommes en pain d’épices, activités pour les enfants et j’en passe. On nous a affublés du nom du « Village du Père Noël », et ce n’est pas pour rien. Les trois mille deux cents âmes qui se connaissent toutes, se rassemblent chaque année afin de célébrer la solidarité, la magie de cette période, la douceur des instants.
Seulement voilà, je n’avais pas prévu que cette année, mes traîtres de parents me laisseraient seule en charge de notre hôtel familial, le Loch Murray’s Hotel ! Quand je suis arrivée, j’ai trouvé l’hôtel bien calme. J’imaginais qu’ils étaient tous couchés, mes frères ainsi que mes parents. Loupé ! Je n’ai eu qu’une explication minable au bout de dix appels dont neuf étaient restés sans réponse.
— Ça pourrait effacer tous nos problèmes avec l’hôtel, tu imagines, poussinette ? pépie ma mère.
— Maman, grimacé-je, je ne comprends pas pourquoi c’est à moi de m’occuper de cela.
— Ma puce, tu imagines tes frères gérer cette situation ? Non, ils nous feraient passer pour des imbéciles. Toi, tu es intelligente, joviale, attentionnée, droite et surtout, tu adores Noël.
— Oui, mais avec vous !
— Fais un effort, Joy, s’agace ma mère. On se rattrapera l’an prochain. Après tout, tu n’es plus une enfant.
Vous non plus, pensé-je, mais je le garde pour moi.
Voilà comment je me retrouve dans l’hôtel familial, à faire des travaux tout en m’énervant contre la terre entière. Génial, Noël cette année, génial !