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Trilogie intérieure, Tome 3 : Force intérieure



Description ajoutée par peter_noria 2020-10-02T11:17:06+02:00

Résumé

Après Désordre Intérieur et Guerre Intérieure, la conclusion épique de la trilogie.

Après une année difficile, John Culver espérait goûter un repos mérité… jusqu'à l'irruption d'un trio d'agents de la CIA venus demander son aide dans une enquête internationale. La raison : un attentat terroriste. Le suspect : Jessie, sa propre fille, employée d'une prestigieuse compagnie technologique implantée à Hong Kong.

Condamné par le cancer, John n'a rien à perdre, et il se laisse convaincre d'accompagner les trois hommes en Chine. Mais sur place, tout dérape. Jessie n'est peut-être pas tellement coupable dans l'affaire, ni les choses ce qu'elles paraissent. La famille Culver est entrée dans un monde d'espionnage et de tromperie, où la victoire ne revient pas au plus fort ni au plus motivé… mais au plus rusé.

Tuez l'ennui avec la Collection 120 ! Des histoires originales, des conspirations perverses et de l'action trépidante, pour vivre une expérience de lecture rapide et sans temps mort quasi cinématographique. Vous faites quoi pendant les 2 prochaines heures ?

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Classement en biblio

extrait

Quelqu’un frappa à la porte.

"À cette heure ?" songea-t-il.

En poussant un long soupir de frustration, John traîna des pieds pour revenir jusqu’à l’entrée. Il entrouvrit la porte et se figea de surprise. Il s’attendait à voir son concierge. Au lieu de cela, ce furent trois types en costumes noirs. Il craignit un recours en justice de la clinique suite à son silence prolongé.

« Z’êtes avocats ?

– Pire » répondit celui planté devant lui, un grand brun aux épaules carrées et dans la force de l’âge. Sa mâchoire et ses yeux étaient crispés en une expression permanente de sévérité. Il montra ses papiers.

« Sal Rensick, C.I.A. »

"La C.I.A. ?!" Il espéra que ce ne fût pas devenu une affaire d’État. C’était le président en personne qui lui avait offert son traitement coûteux, après tout.

« J’ai des ennuis ?

– Ça dépend. Nous devons vous parler de choses, disons, préoccupantes. »

"Ha ! Plus qu’un cancer généralisé ?"

Au lieu de cela, il demanda : « Est-ce que vous êtes comme les vampires ? Si je vous invite pas à entrer, vous resterez plantés sur le palier ? »

L’agent interrogea du regard ses deux collègues, un asiatique et un blond platine aussi surpris que lui.

« J’ai peur que non. »

Curieux et légèrement blasé, John leur fit signe d’avancer. Il les guida jusqu’au salon. « Faites comme chez vous.

– On dirait chez moi, en effet, commenta Rensick avec une pointe de cynisme. Nous avons essayé de vous joindre ou de vous retrouver mais vous avez été plutôt discret récemment.

– Si j’avais su que vous viendriez, j’aurais continué.

– Vous fuyez quelque chose, M. Culver ? »

Il y avait un sous-entendu dans cette question, mais l’hôte ne répondit pas. L’endroit avait l’air d’avoir été fouillé, pas surprenant que son visiteur nourrît quelques soupçons. Il se laissa choir dans son vieux sofa, soufflant dans l’air deux semaines de poussière accumulée. Rensick s’invita lui-même à s’asseoir dans le fauteuil d’en face.

Le blond se tint debout les mains jointes dans le couloir de l’entrée. Culver pouvait voir à son poignet une montre noire rutilante sans cadran, probablement une smartwatch. L’autre s’était planté dans son dos, dans l’angle opposé du salon.

Sur la petite table traînaient des restes fossilisés de repas à emporter et une bouteille de Jim Beam à moitié entamée. Le propriétaire des lieux en versa une rasade dans le grand verre orphelin devant lui. Il le leva ensuite à la santé de ses invités.

« Il reste du café frais dans la cuisine, dit-il avant de boire une gorgée.

– Merci. » Cela faisait trois jours qu’ils guettaient l’appartement en espérant son retour, et il venait à peine de franchir le pas de sa porte d’entrée. Le café devait être frais, en effet. L’agent n’en souhaitait pas de toute façon.

« Alors ? »

Rensick sortit une tablette dix pouces de la chemise en cuir noir qu’il tenait à la main. « Il y a trois jours, à Hong Kong, les laboratoires d’une firme spécialisée dans la recherche en haute technologie ont été victimes de sabotage. Par chance, personne n’a été tué. »

Il tendit sa tablette affichant des images du sinistre. Une sacrée explosion, visiblement. John fit défiler les clichés d’un glissement de doigt. Les premières photos avaient été prises depuis le rez-de-chaussée d’un immeuble de bureaux. Les véhicules de police et de pompiers garés devant donnaient l’impression de se rouler dessus. Il ne restait du building que la base, parcourue d’immenses fissures, les derniers étages ayant été intégralement rasés. D’autres photos prises depuis la rive opposée, à plusieurs kilomètres de distance, montraient des bâtiments aux vitres éclatées sous le coup de l’onde de choc. Un tel carnage avait dû faire du bruit, mais coupé du monde comme il l’était, il n’en avait rien su.

« C’est le plus spectaculaire accident en Asie depuis Tianjin l’année dernière, commenta Rensick.

– Pourquoi vous venez me voir ?

– Le suspect est quelqu’un que vous connaissez bien » répondit l’agent en l’invitant à passer à la photo suivante.

Culver s’imagina qu’un lointain voyou qu’il avait coffré pendant son service s’était recyclé dans le terrorisme à grande échelle et expatrié en Chine. En glissant son doigt, il vit l’image d’une jeune fille prise par une caméra de surveillance dans un couloir aux murs blancs, sans doute le soir de l’attentat en question. Elle était habillée d’une tenue intégralement noire et une casquette dissimulait ses cheveux châtains rassemblés. Elle tenait une mallette en métal à la main. Le cœur de l’ex-flic s’arrêta de battre.

« Jessie » murmura-t-il, sonné. Sa fille cadette, jeune sœur de Jack.

Rensick poursuivit. « Votre fille travaillait sur place en tant qu’ingénieure informatique. Depuis la catastrophe, elle est la seule employée à n’avoir jamais réapparu. »

Cela faisait près d’un an que Jess était partie travailler en Asie. Elle avait toujours été brillante, et John n’avait jamais eu la sensibilité ni le talent pour comprendre les trucs hyper pointus auxquels elle s’adonnait avec passion. Il avait deviné depuis sa petite enfance qu’elle accomplirait de grandes choses, mais certainement pas ça. Il comprenait maintenant les raisons de la suspicion de l’enquêteur.

« Elle se cache, affirma l’autre. Et elle est très douée pour ça. Nous avons besoin de vous pour la retrouver. »

Culver vida son verre d’une traite comme si ça n’avait été que du lait chaud.

« Et ensuite quoi ? L’accuser de terrorisme ?

– Jessie n’est encore accusée de rien. Tant que nous n’avons pas de preuves sérieuses contre elle, elle est avant tout un suspect, et potentiellement un témoin majeur. »

"Pour ne pas dire une victime" pensa le père qui comprenait pourquoi l’agent n’avait pas ajouté cette précision. Merci pour cette attention.

« Et en dehors de ma fille, vous avez des suspects ?

– Personne. Sinon tout le monde. Cela pourrait être l’initiative de terroristes, d’activistes, ou même de Pékin.

– Qu’est-ce que vous attendez de moi ?

– Que votre fille soit coupable ou non, il est dans son intérêt que la C.I.A. lui mette la main dessus en premier. Le gouvernement là-bas ne plaisante pas avec les terroristes, même soupçonnés. »

Culver frémit en imaginant Jessie fusillée en place publique, même si les choses n’étaient sans doute plus aussi rétrogrades.

« Nous lui avons lancé des signaux par tous les moyens que nous avions : e-mails, boîtes vocales, sites Internet. Nous lui avons donné rendez-vous et nous insistons pour que vous soyez présent.

– Moi ? Présent ? En Chine ?

– Si nous y allons seuls, il est possible que Jessie se braque et ne vienne pas à nous. Votre présence, en revanche, pourrait l’inciter à se livrer. Je sais que tout cela arrive trop vite pour vous, et que vous avez peur pour la sécurité de votre fille. Mais je sais aussi qui vous êtes et ce que vous avez déjà traversé. Et je sais de quoi vous êtes capable pour sauver un être cher... ou pour le venger. »

"Vraiment ?" Il était normal que Rensick fût au courant de ses exploits et de son rôle dans la résolution des deux crises nationales de l’année dernière, mais l’homme en costume avait-il conscience de la rage qui avait animé Culver alors ? Peut-être que oui, car il ajouta quelque chose qui raviva les braises jusqu’alors endormies dans le cœur du vieil homme :

« Vous pouvez choisir, John. Vous voulez sauver votre fille tant qu’il est encore temps ? Ou vous préférez la venger ? »

"Les deux, espèce de connard prétentieux." Il n’aimait pas la façon dont l’agent avait tenté de le faire culpabiliser afin de le décider. Mais le vieux lion ne voyait pas pourquoi il refuserait l’invitation. Ce n’était pas comme s’il risquait quelque chose vu son état de santé. Par ailleurs, il n’était jamais allé en Chine. Ce serait l’occasion de voir du pays avant de fermer les yeux pour de bon.

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Date de sortie

Trilogie intérieure, Tome 3 : Force intérieure

  • France : 2016-04-07 (Français)

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