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Car n'oubliez pas qu'une histoire continue à exister, même lorsque la dernière page du roman est tournée...
Afficher en entierIl y a une phrase importante sur la liberté : on ne sait pas ce qu'elle représente, tant qu'on ne l'a pas perdue.
Afficher en entierSur la route du retour, elle repense aux paroles de Graham :
"Là, maintenant, vous vous trouvez ici, avec moi, mais vous êtes ailleurs en permanence. Votre esprit est en miettes. Pire qu'un miroir brisé."
Il a raison. Voilà sa vie parfaitement résumée en trois phrases. Voilà la trace qu'elle laissera d'elle sur cette Terre. Un fantôme inexistant.
Afficher en entierIl y a une phrase intéressante sur la liberté : on ne sait pas ce qu'elle représente, tant qu'on ne l'a pas perdue.
Afficher en entierUne belle maison en bois, isolée en pleine campagne, près d'Amiens.Luc se gare sur une allée de cailloux, à côté d'une Mégane. Laurence Blanchard ouvre la porte. C'est une femme ordinaire, avec le teint clair, la taille un peu épaisse, des vêtements à la mode. Luc, engoncé dans son pardessus, avec ses vieilles chaussures de ville, sa tronche de mal rasé, se sent en complet décalage. Tous deux ont perdu des êtres chers et, apparemment, tous deux on pris une voie différente dans leur façon de vivre après le drame.
Afficher en entierClaude vient de changer de vie aussi facilement qu'un journaliste change de sujet. En tournant la page.
Afficher en entierIl sait maintenant que la vérité ne va pas tarder à éclater. Et qu'il n'aura pas le courage de l'affronter.
Afficher en entierIci, pas besoin d'aller au Liban. La misère, elle se trouve devant toi, à un ou deux pas seulement des beaux hôtels ou de la plage.
Afficher en entierEt tant pis si elle découvre ses cicatrices, tans pis si son passé lui explose à la gueule. Ces blessures, elles font partie de lui, de sa chair profonde. Elles sont ce qu'il a été.
Afficher en entierGraham reste d'abord figé, incapable de bouger, et trouve enfin la force de disparaître dans l'obscurité de la forêt.
Les ténèbres viennent de l'envahir.
Et elles ne le quitteront plus jamais.
Tout comme cette phrase incompréhensible que la meurtrière de sa famille a prononcée : " Ca fait quel bruit, une voile blanche qui claque dans le vent ? "
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