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Extrait ajouté par Amelmelia 2018-12-31T09:49:01+01:00

Brittany

Je me sentais étrange, comme si je dormais, mais j’avais conscience de ce qui m’entourait. Je sentais les draps sous moi et, bizarrement, ce parfum me disait quelque chose. Je me rappelais l’avoir déjà senti quelque part.

— J’aimerais trop que ta princesse bave en dormant, juste là. Tu aurais une de ces têtes ! Mon Dieu, ce serait génial, se moqua une voix assez fluette à ma gauche.

— Mais ferme-la, Jackie Chan, chuchota une seconde voix que je connaissais par cœur, et je me décidai à ouvrir les yeux brusquement, un léger sourire aux lèvres.

Peut-être un peu trop brusquement, car Gabriel fit un bond de deux mètres tandis que son petit frère explosait de rire dans l’encadrement de la porte.

— Oh mon Dieu, c’était trop bon. Recommence, que je prenne une photo, renchérit-il avant d’éclater de rire à nouveau.

— Oh toi…

— Tu ne vas pas me tuer devant un témoin, quand même ? fit-il mine de s’offusquer, et je souris malgré

moi.

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Extrait ajouté par anonyme 2017-07-06T12:30:44+02:00

Gabriel voit Brittany comme:

"-T'es une rose, Fricht. Sublime, séductrice et aux épines plus tranchantes qu'un poignard' termina-t-il en rigolant légèrement.

Mais ses joues rougirent et je faillis m'étouffer avec ma propre salive en comprenant que Gossom était gêné.

-Elle est fané, bouffée par les limaces et rongée par les pesticides alors, plaisantai-je à mon tour pour essayer de chasser le sérieux de la discussion.

Gabriel leva les yeux vers moi et fit son sourire arrogant qui m'énervait tant. Ma main frôla la sienne et j'attrapai son index, pour avoir quelque chose à quoi m'accrocher.

-Peut-être. Mais c'est plus beau, les fleurs fanées. Elles repoussent encore plus belles, sourit-il, plus tendrement."

Page 168-169

Brittany voit Gabriel comme:

"Pendant un instant, je repensai à notre conversation, celle où il m'avait déclaré n'être qu'un bout de bois pourri. Je remarquai alors que ce n'était pas la première fois qu'il se dénigrait ainsi. En fait, cela lui arrivait continuellement. Il semblait arrogant faxé au monde et si vulnérable devant moi.

-Tu es un chêne, annonçai-je fièrement après un moment de réflexion, contente de ma trouvaille.

-Tu te fous de moi?

-Pas du tout. OK, on t'a assommé à coups de massue et on t'a déraciné de ta forêt. OK, on a voulu te transformer en joli placard. Et ouais, peut-être que t'as été un peu raté dans la construction...

-Merci, Fricht. C'est presque une déclaration que tu me fais là, me charria-t-il avec un rire faux.

-Mais tues devenu un très joli portemanteau, terminai-je théâtralement."

Page 211

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Extrait ajouté par Ameliemarmo 2017-04-10T10:55:35+02:00

Gabriel apparut en haut de l'escalier et sembla remarquer la demoiselle sur le pas de la porte. Son regard se posa sur l'adolescente et ses yeux chocolat reflétèrent toute l'inquiétude qu'il pouvait ressentir. Je le vis dévaler les marchés en trombe et se placer devant moi, comme s'il cherchait à la protéger de tout, du monde entier, même de nous.

- Putain, Fricht ! Parmi tes millions de fringues, t'as pas trouvé un seul manteau potable ? s'exclama t-il en saisissant le sien dans le hall.

- Je n'ai pas froid, rétorqua t-elle en retour, et Gabriel fronça les sourcils.

- T'es lèvres sont quasiment bleues, s'agaça t-il en la forçant à enfiler son manteau.

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Extrait ajouté par Ameliemarmo 2017-04-10T10:55:26+02:00

Et, au fond, c'était ça le véritable Gabriel. Le nounours de l'ombre, celui qui ne rendait service qu'indirectement, celui qui se cachait lorsqu'il prenait soin de vous, celui qui se pensait néfaste, trop néfaste pour les autres.

Et, parce qu'il était néfaste, il se plaquait un masque sur le visage, tour à tour arrogant, dragueur, colérique ou violent, pour leurrer les gens. Comme s'il craignait qu'un jour on ne connaisse sa vie.

Il me regarda pendant quelques instants et je me sentis mise à nu. J'avais l'impression que ses yeux étaient des rayons laser qui parcouraient mon être, mes pensées, mes cicatrices. Puis il fit une chose que je n'aurais jamais imaginée : il me prit dans ses bras.

C'était tellement rare de sa part, tellement soudain. Sa façon de me tenir contre lui était un brin maladroite, comme s'il n'avait pas serré quelqu'un aussi fortement depuis un paquet de temps. Je me rendais alors compte que mes bras étaient restés le long de mon corps et, doucement, je les glissais de chaque côté de ses reins, collant mon oreille contre sa poitrine.

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Extrait ajouté par LadyBiana 2024-03-30T15:14:31+01:00

-Tu veux connaître le secret, Jackie Chan ?

[...]

-Le secret, c'est que rien n'est jamais perdu.

Brittany.

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Extrait ajouté par ServaneB 2019-01-05T16:22:08+01:00

Gabriel ne comprenait jamais pourquoi il était mon exemple. Il ne voyait pas toutes ses qualités comme moi je l’espère percevais. Pour lui, il était juste un monstre. Pour moi, il était un gros marshmallow vivant qui tapait pour avoir la paix.

Jake p.173

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Extrait ajouté par ServaneB 2019-01-05T16:04:25+01:00

Alors, Gabriel Gossom était ce genre de garçon. Celui qui ne croyait pas en l’amour mais arrivait à se donner tout entier pour une cause perdue telle que moi. Un connard stupide qui, pourtant, prenait la peine de raccompagner une fille chez elle chaque samedi soir.

p.155

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Extrait ajouté par Alexdes 2018-12-02T22:11:16+01:00

"C'est ça être un ami, non ? Savoir deviner quand l'autre vous dit le contraire de ce qu'il pense au fond de lui."

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Extrait ajouté par Alexdes 2018-12-02T22:09:06+01:00

"A quoi ça sert de vouloir se lier à quelqu'un, si on ne prend pas le risque de lui faire confiance ? "

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Extrait ajouté par RedYab 2018-10-14T18:49:26+02:00

Jake, c'est ça ? Eh bien, je pense que ce Jake voit la même chose que moi, repris-je en fixant les étoiles durant un court instant.

- Et qu'est-ce que tu vois ?

Pendant un instant, je repensai à notre conversation, celle où il m'avait déclaré n'être qu'un bout de bois pourri. Je remarquai alors que ce n'était pas la première fois qu'il se dénigrait ainsi. En fait, cela lui arrivait continuellement. Il semblait arrogant face au monde et si vulnérable devant moi.

- Tu es un chêne, annonçai-je fièrement après un instant de réflexion, contente de ma trouvaille.

- Tu te fous de moi ?

- Pas du tout. OK, on t'a assommé à coups de massue et on t'a déraciné de ta forêt. OK, on a voulu te transformer en joli placard. Et ouais, peut-être que t'as été un peu raté dans la construction...

- Merci Fricht. C'est presque une déclaration que me fait là, me charria-t-il avec un rire faux.

- Mais tu es devenu un très joli portemanteau, terminai-je théâtralement.

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