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« — Je te serrais contre moi, tu me serrais contre toi. (Elle désigna mon corps de ses deux mains.) Et ton contact ne m’a fait aucun mal. Les flammes que tu imagines dans tes veines ne m’ont pas engloutie. Au lieu de cela, tu m’as donné la vie. Tu m’as rendu ma lumière. (Une nouvelle larme coula sur sa joue.) Toi, Flamme, souffla-t-elle. Mon Flamme. Mon homme torturé. Tu m’as donné vie et lumière. »

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-Est-ce que c'est toi ? me demande-t-elle.

Mon sang déferla plus vite dans mon corps et je hochai la tête.

-Ouais, j'ai buté ce fils de pute, crachai-je.

Je me raidis, les muscles tressautant, et j'attendis qu'elle prenne la défense de cette raclure.

Elle allait me sortir que j'étais un être démoniaque, maléfique, un assassin...Merde, je connaissais la rengaine.

Mais avant que j'y capte quelque chose, elle laissa échapper un cri et s'élança pour nouer ses bras autour de ma taille. Mon coeur s'enflamma dans ma poitrine avec la violence d'un boulet de canon, et mes poings serrés se levèrent vers le ciel lorsque ses mains touchèrent ma peau.

Il ne fallait pas me toucher. Il ne fallait surtout pas me toucher, putain ! Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, commanda-je en attendant que les flammes se mettent à la blesser, en attendant que la souffrance...Huit, neuf, dix, onze...J'ouvris les yeux d'un coup arrivé à ce chiffre et les baissai vers elle, qui devait souffrir le martyre.

Onze.

Mais elle n'avait pas mal.

Onze.

Elle avait dépassé le compte de onze.

La petiote serra davantage les bras autour de ma taille et je la regardais, sous le choc. Ses cheveux noirs étaient épais. Son dos se gonflait et s'abaissait au rythme de son souffle.

- Merci souffla-t-elle en pressant la joue contre ma poitrine. Merci, merci !

Mes poumons se figèrent, glacés. Je ne comprenais pas. Comme toujours...Je ne comprenais rien.

Pourquoi mon contact ne lui faisait-il pas mal ?

Pourquoi est-ce qu'elle me remerciait, bordel ?

Elle resserra encore les bras et j'eus envie de lui toucher le dos. Putain, moi, j'avais envie de la toucher.

J'avais encore le coeur qui me pompait le sang avec fureur après l'excitation de la tuerie, et l'afflux me battait contre le cou. Je fermais les yeux. Je m'obligeai à baisser les bras et pris une profonde inspiration avant de presser les mains contre son dos. Lorsque paumes se posèrent sur le tissu de sa robe, je ravalai un souffle en sentant son corps sursautait sous mon contact.

Je manquai de me retirer, tant la sensation de cette fille entre mes bras me foutait la tête à l'envers.

Mais j'y renonçais en sentant quelque chose de mouillé contre ma poitrine, ma peau, et que la meuf sanglota :

- Tu m'as libérée. En le tuant, tu m'as libérée de lui.

Je fermai les yeux à ces mots. Mon coeur battait à tout rompre, mais les flammes de mon sang, la chaleur dans mes veines, restaient en paix.

Les flammes ne s'apaisaient pourtant jamais.

Elles brulaient tout le temps, putain.

Mais avec elle...

J'aurais voulu l'attirer contre moi mais elle laissa retomber ses bras et s'écarta.

Je serrai les poings en la regardant s'éloigner. Alors qu'elle avait presque rejoint ses soeurs, elle se tourne vers moi :

- Quel est ton nom ?

Sa voix tremblait, comme si elle avait peur, mais ses yeux ne se détachait pas des miens. Ils brulaient dans les miens et me faisait battre le coeur.

Puis je réfléchis à sa question. Mon nom...

- Flamme, dis-je en repoussant mon autre nom au fin fond de mon esprit, ce nom que je ne supportais pas.

Je me figeai en la voyant baisser les yeux et sourire. J'enfonçais les ongles dans ma paume pour garder mon calme face à cette expression.

- Je te serais éternellement reconnaissante, Flamme. J'ai une dette envers toi.

Ces mots me coupèrent le souffle, puis elle se retourna et s'éloigna, sans que je parvienne à la quitter des yeux.

Je regardais mes mains. Je l'avais touchée. Putain, je l'avais touchée et ça ne lui avait pas fait mal.

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— Elle ne voudra jamais de moi, je suis un putain d’attardé.

Je me frappai le côté du crâne de la paume, les yeux encore plus flous.

— Je n’pense pas droit, là-dedans. Je suis détraqué, je n’pige pas les gens, et ils ne me comprennent pas. Je n’saurai jamais lire les autres. Pourquoi une fille aussi parfaite qu’elle voudrait d’un type aussi bizarre que moi ? D’un mec dont la tête ne fonctionne pas normalement ?

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Je savais que j'étais différent. Je savais que je ne comprenais pas ce que les gens voulaient. Je savais que je réagissais pas comme il fallait à ce que les gens disaient. C'était pour ça que je ne parlais plus à personne. C'était pour ça que je n'avais pas d'amis. C'était pour ça que je ne répondais pas aux questions des autres. Je savais pas quoi dire, les gens se fâchaient. Ils criaient, pleuraient, s'en allaient. Ils me laissaient tout seul, et je ne comprenais pas ce que j'avais fait de mal.

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“I know I'm different. I know I don't see the world like everyone else does. But I want to see your world, Maddie. Even if it's the only one I'll ever understand.”

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« Tu es comme une ancre pour moi. Tu es celui que j’étais censée trouver sur cette Terre. (Elle me regarda dans les yeux.) Tu es fait pour moi. Toi seul peux me comprendre, Flamme. Personne d’autre. Tu as passé toute ta vie, perdu, sans comprendre ce que voulaient les autres. Mais avec moi, tu sais toujours comment me rendre heureuse, comment faire pour que je me sente en sécurité.

Ces mots me remuèrent les tripes. « Toi seul peux me comprendre… »

Elle ne riait pas de moi. Elle me souriait parce qu’elle voulait de moi.

Putain, je n’arrivais pas à le croire. »

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J'attrapai mes couteaux et ouvris la porte en trombe, puis je courus jusqu'au QG. Je sortis d'entre les arbres et me précipitai sous la fenêtre de Styx...Là, je m'arrêtai.

La fenêtre.

Assise derrière la fenêtre, je vis Maddie.

Mon coeur s'emballa tandis que je la regardais.

Elle baissa les yeux et me regarda en retour.

Elle entrouvrit la bouche sous la surprise.

Ses yeux verts s'agrandirent.

Sa petite main se posa contre la vitre.

Sur ses lèvres, je lus mon nom : "Flamme..."

Je serrai mes lames contre mes côtes et m'élançai en avant. Je me mis à marcher sous sa fenêtre, de garde. Plus personne ne s'approcherait d'elle. Plus personne ne lui ferai du mal. Sinon, les coupables mourraient.

Ils mourraient sous mes putains de couteaux.

Parce qu'elle m'appartenait.

Cette petite au cheveux noirs nommée Maddie était à moi.

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Parfois, l’éclat d’un regard ou la rougeur d’une peau suffit à dire tout ce qui importe. Les mots peuvent blesser, le silence a le pouvoir de guérir.

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[...] et au-dessus de tous, le plus grand des dessins, celui qui faisait la fierté de notre chez-nous, celui qui avait gagné mon âme, le reflet de mon cœur : son dessin de nous deux. Celui dont elle pensait qu'il ne deviendrait jamais réalité. Celui qui m'avait fait comprendre, sans un mot d'explication, ce qu'elle désirait pour nous deux, alors que j'étais encore prisonnier des flammes. Je connaissais chaque coup de crayon, chaque détail par cœur. Je la tenais contre moi et elle me serrait contre elle. J'avais les bras à sa taille et sa petite main était posée sur ma poitrine alors qu'elle fermait les yeux de bonheur.

Celui qui avait permis que tout commence entre nous.

Celui qui brûlait toujours dans mon âme noire.

J'ouvris les yeux pour regarder ce tableau, comme toujours, et je crus que mon cœur allait exploser.

Puis elle se mit à chanter.

Ma femme chantait d'une voix douce alors que je contemplais mon dessin préféré.

Nous.

Ma Maddie.

Son Flamme.

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(Elle désigna le ciel.) La nuit est bien claire. Pas un nuage en vue. Toutes les étoiles et la lune sont venues voir.

Je ne levai pas la tête. Je me foutais des étoiles et de la lune puisque je l’avais, elle. Je ne pouvais pas détacher mon regard de ma Maddie.

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