Extraits

On se retrouvera et nos âmes se reconnaîtront. (Je voyais la scène dans ma tête.) Rien que toi et moi. Il n’y aura ni haine ni préjugés dans nos vies. Personne ne désapprouvera notre union. Notre culture et la couleur de notre peau n’auront aucune importance. (J’avais l’impression que mon cœur partait en lambeaux, mais je parvins à sourire.) Tu m’aimeras. Je t’aimerai. Et rien d’autre ne comptera. Mais dans cette vie, il n’y a pas de place pour ce rêve, mi amor. Depuis le début, c’est une lutte perpétuelle…

- Je déteste ce pays de merde. Et tout ce qui s'y rattache. (Tout en parlant, il me soufflait au visage une respiration furieuse et précipitée.) Mais surtout, je te déteste, toi. Tu me dégoûtes. (Son nez effleura ma joue, et je retins mon souffle.) Je déteste tes yeux. Je déteste ton visage. Je déteste ton corps.

Mon corps, justement, était tellement brûlant que j'avais l'impression qu'il était en feu. J'agrippai ses biceps et plantai mes ongles dans sa peau couverte de sang.

- Je hais ton foutu sourire, poursuivit-il en resserrant sa main autour de mon cou. Mais putain, ce que je hais plus que tout... (Il s'interrompit pour respirer.) Ce que je hais plus que tout, c'est d'avoir à ce point envie de toi.

On venait à peine de deposer Flamme sur le lit quand Edge arriva avec sa sacoche .Le frangin avait été chirurgien traumatologue dans l 'armée avant de péter un câble et d être enfermé un temps chez les dingues.Quand il était sorti de l 'asile ,ce timbré avait découvert qu' 'il aimait autant se servir de ses compétences de chirurgien pour découper les gens que pour les recoudre et il avait rejoint le chapitre de l 'Arkansas.Ç 'était un type redoutable et sans pitié.Il avait un oeil bleu et un brun.Au cas où on n 'aurait pas bien percuté qu' 'il était complètement marteau,il avait teint ses cheveux en blanc d'un côté de l 'oeil bleu et laissé l 'autre moitié en noir.Mais marteau ou pas -et sur ce terrain,il battait même Flamme-,il nous rendait de fiers services depuis qu' 'il nous avait rejoints avec son chapitre.

Il attacha ses longs cheveux de dingue et se pencha sur Flamme.Un fou regardant dans les yeux un type encore plus fou....intéressant........

Le sable crissait sous mes pieds. Les balles fusaient autour de moi. Mon cœur faillit éclater quand je vis Gull et Arizona s’effondrer, touchés en pleine tête.

Morts sur le coup. Tous les deux. Finis ! Putain !

Un sifflement résonna au milieu du carnage qu’était devenue cette foutue ferme abandonnée. Je levai les yeux vers la grange devant moi. AK me faisait signe depuis son poste sur le toit. Il se passa un doigt sur la gorge. Pigé. On devait foutre le camp.

— Non !

Mon regard se porta instinctivement vers le cri. Viking se relevait précipitamment, l’air complètement paniqué. Je compris pourquoi quand je vis Flamme traverser à grands pas la clairière vers les écuries en ruine, droit sur les hommes du Klan, au risque de se faire buter. Les bras tendus, il canardait comme un malade. Mes anciens frères du Klan étaient en train de nous éliminer les uns après les autres et ça, il ne l’avait pas supporté.

The White Prince.

The cartel princess.

The world tried to keep us apart.

We told the world, "Fuck you".

"Adelita Quintana. You're making me want things I never dreamed I could want."

"Tanner..."

"You're giving me something I've never had before." I held my breath, anxious to hear the answer. "Hope," he whispered. "Hope for more than what I know…"

Assise sur le bord du matelas, j’ouvris mon tiroir et sortis ma boîte secrète pour prendre l’anneau de coton que Tanner m’avait passé au doigt le soir de son départ en gage de sa fidélité. Le simple fait de le voir réchauffa mon pauvre cœur meurtri.

Je m’allongeai sur mon lit et glissai l’anneau à mon doigt en pensant au visage souriant de Tanner. Diego pouvait venir. Il pouvait me tuer. Lentement si ça lui faisait plaisir. J’allais mourir avec la bague de Tanner au doigt et, dans mon cœur, la certitude de le revoir un jour. Si on se rencontrait dans l’au-delà, il saurait en le voyant que je lui avais appartenu jusqu’à mon dernier souffle et que j’étais morte avec l’espoir de l’épouser.

D’une manière ou d’une autre, on se retrouverait.

En allongeant le bras, je parvins à atteindre sa main gauche. Mes paupières se fermaient malgré moi. J'eus le temps de sentir son alliance sous mes doigts.

Puis je sombrais avec elle dans le néant.

- Adelita Quintana... avec toi, j'ai envie de choses dont je n'avais même jamais rêvé.

- Tanner...

- Ce que tu me donnes, je ne l'avais jamais connu. (je retins mon souffle, attendant la suite.) L'espoir, murmura-t-il. L'espoir de quelque chose qui me dépasse...

So closing my eyes, I allowed myself to envision a life where Tanner and I had no shackles holding us back.

Living free and as we chose to. No war. No violence. Just him and me and our love.

It was the most perfect of dreams.