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Il faut reconnaître que le mélange des croûtes et du baume est particulièrement affreux. Je ne peux m'empêcher de sourire devant sa mine dégoûtée.

- Mon pauvre Finnick. C'est la première fois de ta vie que tu te sens laid ?

- Je crois bien. La sensation est complètement nouvelle pour moi. Comment as-tu fait pour la supporter toutes ces années ?

- Il suffit d'éviter les miroirs. On finit par ne plus y penser, tu verras.

- Pas si je continue à te regarder, dit-il.

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Je regarde le public mais ce sont les visages des parents de Rue qui flottent devant mes yeux. Leur chagrin. Leur deuil. Je me tourne spontanément vers Chaff et lui tends la main. Je sens mes doigts se refermer sur son moignon et serrer, fort.

Et puis, tout s'enchaîne. Dans les rangs, les vainqueurs se prennent par la main...Quand l'hymne prend fin, les vingt-quatre tribus forment une ligne soudée.

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Je n'ai pas besoin du signal de Cinna pour savoir que le moment est venu. Je commence à tournoyer sur moi-même, lentement, en levant les bras au-dessus de ma tête.

Aux premiers cris de la foule, je me dis que je dois vraiment être éblouissante. Puis je vois monter quelque chose autour de moi. De la fumée. Des flammes. Pas d'inoffensives flammèches comme l'an dernier sur le chariot, mais de vraies flammes, qui engloutissent ma robe. Je commence à paniquer en voyant la fumée s'épaissir. Des fragments de soie calcinée s'élèvent dans les airs, des perles dégringolent en tintant sur la scène. Je n'ose pas m'arrêter, car je n'éprouve pas de brûlure et je devine la main de Cinna derrière cet effet. Alors je continue de pivoter, encore et encore. Pendant une fraction de seconde, je me retrouve complètement enveloppée par les flammes et je cherche mon souffle. Et puis, subitement, le feu s'éteint. Je m'immobilise, en me demandant si je suis nue, et pourquoi Cinna a réduit en cendres ma robe de mariée.

Mais je ne suis pas nue. Je porte une seconde robe en tout point similaire à ma robe de mariée, sauf qu'elle a la couleur du charbon et se compose de plumes minuscules. Stupéfaite, je lève mes longues manches flottantes dans les airs et c'est alors que je me vois sur l'écran de contrôle. Tout en noir, à l'exception des taches blanches au bout de mes manches. Ou plutôt de mes ailes.

Cinna vient de me transformer en geai moqueur.

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- Si vous pleurez vous aussi, je vous arrache la tête.

Cinna se contente de sourire.

- La matinée a été humide?

- On pourrait me tordre pour m'essorer, dis-je.

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"La suite est si rapide, si absurde, que je n'ai même pas le temps d'esquisser une geste. Mags se lève, plante une baiser sur les lèvres de Peeta et, clopin-clopant, s'enfonce droit dans le brouillard. Son corps est aussitôt saisi de contorsions brutales et elle s'écroule au sol, en une gesticulation horrible.

Je voudrais hurler, mais j'ai la gorge en feu. J'esquisse un vers elle, quand un coup de canon m'apprend que son coeur a cessé de battre."

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-19T14:44:11+02:00

_- Peeta, comment se fait-il que je ne sache jamais quand tu fais un cauchemar ?

- je ne sais pas. Je n’ai pas l’impression de crier, de me débattre ni rien de ce genre. Je me réveille pétrifié de trouille, c’est tout.

- - Tu devrais me secouer dans ces cas-l), lui dis-je sur un ton de reproche. (…)

- Oh, inutile. Le plus souvent, je rêve que je te perds. Ca va mieux dès que je constate que tu es là.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-19T14:43:32+02:00

Je regarde Peeta et il m'adresse un sourire triste. J'entends la voix d'Haymitch : "Tu aurais pu tomber plus mal." En cet instant, impossible même d'imaginer comment j'aurais pu mieux tomber.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-19T14:42:52+02:00

Je n'ai pas besoin du signal de Cinna pour savoir que le moment est venu. Je commence à tournoyer sur moi-même, lentement, en levant les bras au-dessus de ma tête.

Aux premiers cris de la foule, je me dis que je dois vraiment être éblouissante. Puis je vois monter quelque chose autour de moi. De la fumée. Des flammes. Pas d'inoffensives flammèches comme l'an dernier sur le chariot, mais de vraies flammes, qui engloutissent ma robe. Je commence à paniquer en voyant la fumée s'épaissir. Des fragments de soie calcinée s'élèvent dans les airs, des perles dégringolent en tintant sur la scène. Je n'ose pas m'arrêter, car je n'éprouve pas de brûlure et je devine la main de Cinna derrière cet effet. Alors je continue de pivoter, encore et encore. Pendant une fraction de seconde, je me retrouve complètement enveloppée par les flammes et je cherche mon souffle. Et puis, subitement, le feu s'éteint. Je m'immobilise, en me demandant si je suis nue, et pourquoi Cinna a réduit en cendres ma robe de mariée.

Mais je ne suis pas nue. Je porte une seconde robe en tout point similaire à ma robe de mariée, sauf qu'elle a la couleur du charbon et se compose de plumes minuscules. Stupéfaite, je lève mes longues manches flottantes dans les airs et c'est alors que je me vois sur l'écran de contrôle. Tout en noir, à l'exception des taches blanches au bout de mes manches. Ou plutôt de mes ailes.

Cinna vient de me transformer en geai moqueur.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-19T14:39:04+02:00

- Si vous pleurez vous aussi, je vous arrache la tête.

Cinna se contente de sourire.

- La matinée a été humide?

- On pourrait me tordre pour m'essorer, dis-je.

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- Tu ne trouves pas bizarre que je sache que tu as risqué ta vie pour sauver la mienne... mais j'ignore quelle est ta couleur préférée ?

Un sourire fugace m'étire les lèvres.

- Le vert. Et toi ?

- L'orange.

- L'orange ? Comme les cheveux d'Effie ?

- En un peu moins criard, admet-il. Plus... crépusculaire.

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