Extraits

"Je peux me tirer une centaine de chiffres dans la poitrine et regarder saigner les virgules décimales au creux de ma main."

p.161

"Je suis un spécimen drôlement impressionnant pour mon âge."

(warner)

"Je n'ai aucun respect pour toi"

(juliette à warner) p.160

"J'ignore si ça me touche parce qu'il a raison ou parce qu'il a tellement tort."

p.159

"Je veux être l'oiseau qui s'envole."

p.23

"Je suis l'oiseau et je prends mon envol."

p.153

"Son sourire s'entrelace de dynamite.

- Va te coucher.

- Va au diable.

Il contracte la mâchoire. Rejoint la porte.

- J'y travaille."

p.143

"Je m'égosille:

- Quelqu'un doit l'aider ! Quelqu'un doit l'aider ! Il a besoin d'un médecin... Il doit être emmené... il doit... il... Mon Dieu... Qu'est-ce que j'ai fait...

- Juliette...

- NE ME TOUCHE PAS... NE T'AVISES PAS DE ME TOUCHER...

Warner a renfilé ses gants et tente de me soutenir, de me ramener les cheveux en arrière, de sécher mes larmes, et je veux le tuer.

- Juliette, faut que tu te calmes...

- AIDEZ-LE !

Je sanglote, tombe à genoux, les yeux rivés sur la silhouette étendue. Les autres soldats finissent par s'approcher, prudents comme si leur camarade risquait d'être contagieux.

- Je vous en prie... vous devez l'aidez ! Je vous en prie...

- Kent, Curtis, Soledad... OCCUPEZ-VOUS-EN ! braille Warner à ses hommes avant de me soulever."

p.109-1110

"Je m'écroule.

Je suis à genoux, le corps fracassé sous la douleur que j'ai refoulée tant de fois, secouée par les sanglots que je ne peux plus contenir,[...]

Je ne pourrais plus jamais respirer"

p.87

"Je suis un murmure qui n'a jamais existé"

p.67

"Je me coupe du monde. Je le verrouille. A double tour.

L'obscurité m'englouti dans ses replis"

p.22

" la vérité me rapelle douloureusement pourquoi je préfère vivre dans les mensonges"

- Aaron