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J'entend nos coeurs battre dans le silence de la piece. J'étudie la forme de ses lèvres,les traits vigoureux de son visage,les cils que n'importe quelle fille reverait d'avoir,le bleu sombre et profond de ses yeux ou j'ai appris à me noyer. Je lui offre le seul choix dont je dispose.

-Le plan de Kenji merite peut etre qu'on y reflechisse.

-Tu lui fais confiance ? replique Adam en s'adossant au mur,l'air surpris .

-Je ne pense pas qu'il mente au sujet de sa planque.

-Je ne sais pas si c'est une bonne idee.

-Pourquoi pas...!

Quelque chose me dit qu'il plaisante pas.

-Je pourrais le tuer avant meme qu'on n'arrive la-bas.

Mes levres grimacent un sourire triste .

-Il n'y a pas d'autre endroit ou on pourrait se cacher,si ?

Le soleil fait le tour de la lune quand il reagit. Il secoue la tete. Une seule fois.

Je serre sa main.

-Alors on doit tenter le coup.

-Qu'est ce que vous foutez ,la dedans ? Braille Kenji de l'autre cote de la porte , sur laquelle il se met tambouriner.'tain mec,je sais bien qu'il n'y a pas d'heure pour se mettre a poil ,mais c'est quand meme pas le meilleur moment pour s'envoyer en l'air. A moins que t'aies envie de te faire descendre ,je te suggere de te tirer de la. Faut qu'on se prepare a mettre les voiles.

Adam change d'avis:

-Je crois que je pourrais le tuer la maintenant.

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Je suis enfermée depuis 264 jours.

Je n'ai rien d'autre qu'un petit carnet, un stylo cassé et les chiffres dans ma tête pour me tenir compagnie. 1 fenêtre. 4 murs. 13 mètres carrés. 26 lettres d'un alphabet que je n'ai pas prononcées depuis 264 jours d'isolement.

6336 heures coulées depuis que j'ai touché un autre être humain.

- Tu va avoir quelqu'un pour partager ta (cellule) chambre. m'ont-ils dit.

- (On espère que tu vas pourrir sur place). Pour ta bonne conduite, m'ont-ils dit.

- (Encore quelqu'un de cinglé comme toi) . Fini l'isolement m'ont-ils dit.

Ce sont les sous-fifres du Rétablissement La résolution qui était censée aider notre société moribonde Les mêmes qui m'ont arrachée à mes parents et enfermée dans un asile pour un truc que je ne contrôle pas. Tout le monde se fiche de savoir que c'était un accident. Que j'avais pas l'intention de le faire. Que j'ignorais ce dont j’étais capable.

J'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve.

Je sais seulement qu'on m'a transportée dans un fourgon blanc et qu'on a mis 6 heures et 37 minutes pour arriver ici. Je sais que j’étais menottée. Que j’étais attachée à mon fauteuil. (Je sais que mes parents ne se sont pas donné la peine de me dire au revoir). Je sais que j'ai pleuré quand on m'a emmenée.

Je sais que le ciel s'écroule chaque jour.

Le soleil dégringole dans l'océan et éclabousse de brun, de rouge, de jaune et d'orange le monde que je vois de ma fenêtre. Un million de feuilles d'une centaine de branches différentes plongent et tournoient dans le vent avec la fausse promesse d'un envol. La bourrasque s'empare de leurs ailes fanées uniquement pour les forcer à tomber dans l'oubli, juste bonnes à être piétinées par les soldats en faction au-dessous.

A ce que disent les scientifiques, il n'y a plus autant d'arbres qu'avant. Ils affirment qu'autrefois notre monde était vert. Et nos nuages, blanc. Notre soleil offrait toujours une belle lumière. Mais j'ai de très vagues souvenirs de ce monde-là. Je ne me rappelle plus grand-chose du passé. La seule existence que je connaisse est celle qu'on m'a accordé.

Le pâle reflet de ce que c'était dans le temps.

Je pose une paume sur la petite vitre et sens le froid saisir ma main dans une étreinte familière. Toutes les deux, on est seules et on existe ensemble, fautes de mieux.

J'attrape mon stylo, devenu presque inutile avec le peu d'encre que j'ai appris à économiser chaque jour, et je le regarde. Je change d'avis. J'ai plus la force de mettre tout ça noir sur blanc. Partager a chambre, ça pourrait faciliter les choses. Je me suis entraînée à utiliser ma voix, à former avec mes lèvres des mots familiers que ma bouche ne sait plus prononcer. Je me suis entraînée toute la journée.

J'en reviens pas de me souvenir comment parler.

Je roule mon petit calepin sur lui-même et l'enfonce dans le mur. Je m'assois sur les ressorts recouverts de draps sur lesquels je suis obligée de dormir. J'attends. Je me balance d'avant en arrière et j'attends.

J'attends trop longtemps et je m'endors.

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«- Mais … tu veux dire que… tu viendrais avec moi… ? Tu ferais ça pour moi ?

Il esquisse un petit sourire amusé. Ses lèvres se contractent nerveusement comme si il réprimait une envie de rire. Ses yeux s’adoucissent en observant les miens.

-Il existe peu de choses que je ne ferais pas pour toi.»

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Mais je suis occupée à contempler les yeux d'Adam, ses lèvres douces, si douces. Son front plissé.

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Mais il n'est pas si différent. Il possède toujours les yeux bleus les plus surprenants que j'aie jamais vus. Sombres, profonds et ardents. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblerait le monde, vu au travers d'aussi sublimes lentilles.

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S’il veut que je me batte pour lui, il devra d’abord se battre contre moi.

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Dans ce monde, l'espoir dégouline du canon d'un fusil.

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- J'aime mes vêtements, lui dis-je.

J'aimerais te coller mon poing dans l'oeil, ça, je ne lui dis pas.

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- Tu es à croquer quand tu te mets en colère.

- Dommage que je sois empoisonnée.

- Un détail qui rend le jeu d'autant plus excitant.

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- Va dormir.

- Va au Diable!

- J'y travaille.

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