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Cal porte ses baskets, l'air chuinte dans ses semelles tandis qu'il monte l'escalier et entre dans ma chambre. Je fais semblant de dormir mais il n'est pas dupe. Il se penche sur moi et murmure:
" Même si tu ne m'adresses plus jamais la parole, je m'en fiche. "
Je soulève une paupière et rencontre deux yeux bleus.
" Je savais bien que tu faisais semblant, triomphe t-il avec un large et adorable sourire. Papa demande si tu veux des mûres.
- Non.
- Qu'est-ce que je lui dis ?
- Dis-lui que je veux un bébé éléphant. "
Afficher en entier" Autres instructions pour Papa : permet à Cal de te suffire."
Afficher en entier« Qu'est-ce que tu attends de moi, Tessa?
- Toi, la nuit.
- Mais quoi, exactement? »
Je savais bien qu'il comprendrait.
« Je voudrais que tu sois près de moi dans le noir. Que ta précense me soutienne. Que tu m'aimes. Que tu m'aides quand j'ai peur. Que tu t'approches tout près du bord pour comprendre. »
Son regard est d'une grande intensité.
« Et si je me trompe?
- C'est impossible de ne pas se tromper.
- Je vais peut-être te décevoir.
- Non, tu ne me décevras pas.
- Je risque de paniquer.
- Ça n'a pas d'importance. L'essentiel est que tu sois là. »
Afficher en entierSa main descend sous ma hanche. La mienne vient la rejoindre, nos doigts se soudent. Je ne sais plus quelle est ma main, quelle est la sienne.
Je suis Tessa.
Je suis Adam.
C'est magnifique de ne plus pouvoir situer ses propres limites.
Afficher en entier"- C'est passionnant, tout ça, mais faut qu'on y aille, nous. Je dois dresser la liste des invités à mon enterrement.
[...]
- Vraiment ? demande Fiona, interloquée.
- Ouais, dis-je en attrapant Zoey par le bras. Dommage que je ne puisse pas y être moi-même, j'adore les fêtes. Envoyez-moi un message s'il y a des bons cantiques auxquels vous pensez. "
Afficher en entier"Je veux sentir le poids d'un garçon sur mon corps."
Afficher en entierContinuer à respirer, juste respirer. C'est facile: inspirer, expirer.
Afficher en entier(...)
Il y a du soleil dans ma tasse de thé.
Zoey regarde obstinément par la fenetre, c'est moi qui conduit, nous sortons de la ville. Le ciel s'assombrit de plus en plus.
Les laisser partir.
Adam souffle sa fumée vers la ville au fond de la vallée. Dit" N'importe quoi pourrait arriver là en bas,ici on ne le saurait meme pas."
Adam me caresse la tete, le visage, il embrasse mes larmes
Nous sommes comblés.
Les laisser tous partir.
Afficher en entier" Quand je mourrai, je voudrais que tout le monde arrête ce qu'il est en train de faire et se déplace en personne pour venir me dire au revoir. Qu'est-ce que ça peut être d'autre ? "
Afficher en entier" J'ouvre une des mes boîtes et la renverse sur le feu. Du jour où mon père a remarqué le premier bleu sur ma colonne vertébrale jusqu'à celui où - il y a deux mois - l'hôpital a officiellement renoncé a faire quoi que ce soit pour moi, j'ai tenu un journal. Ça brûle drôlement bien quatre années d'optimisme pathétique, un vrai feu d'artifice ! Toutes les cartes de vœux de guérison que j'ai reçues se gondolent sous la chaleur, se calcinent aussitôt et s'envolent en fumée. En quatre interminables années, on oublie le nom des gens. "
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