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N’avez-vous pas compris, ma cruelle et terrible Dame, que depuis des mois nous avons quittés toutes les deux les rivages de la prose pour voguer sur la poésie ? Pourquoi cela vous fait-il si peur de rompre les amarres, vous qui êtes une artiste dans l’âme, une femme à la pensée libre ? Faites-vous donc si peu confiance à celle que vous avez désignée comme votre ancre ? (encre pour l’heure !) De quelques nœuds restez-vous entravée?

Bien que me sentant plus légèrement avancée que vous sur ce point, je ne vous jure pas que je sais où nous accosterons, ayant moi-même passablement perdu la boussole depuis ce 11 juillet. Mais ne trouvez-vous pas que la traversée que nous vivons est bouleversante ?

Depuis vous, je brûle d’une sorte de fièvre qui me donne un regain de vitalité, une légère ébriété m’enivre dont je ne souhaite aucunement sortir. J’aimerais tant que vous soyez atteinte du même mal que moi ! Mais c’est trop demander que la réciprocité et je me contente d’en rêver en attendant votre réponse…

Ma Dame, ma silencieuse, ma muette, tout ce fatras que je déverse à vos genoux a-t-il un tant soit peu de sens pour vous ? J’en serais si heureuse…

Je vous entoure de ma lointaine et chaude affection, le sentez -vous ? L’acceptez-vous ?

Votre Emilie.

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On l’a considérée comme une femme dure, autoritaire, inflexible et, bien que parfois il lui soit arrivé d’en souffrir, elle en retire aujourd’hui le délicieux bénéfice d’avoir su protéger ses sentiments, enfouir au plus profond d’elle ses pensées, préserver ses mystères. D’ailleurs, il en va ainsi pour cet incroyable échange épistolaire dont elle tient l’existence secrète et dont elle se délecte à l’insu de ses proches. Rien que d’y penser, elle se sent palpiter un cœur de jeune fille, du rose lui monte aux joues. C’est comme si, un instant, les oripeaux de sa vieillesse la quittaient.

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Oui, elle aime. Elle ne comprend rien à cet amour, mais elle aime. Depuis des mois, elle goûte avec délice les mots qu’elle reçoit, comme quand, petite fille malade, elle se délectait la nuit du lait tiède sucré au miel que lui apportait sa mère.

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Bien qu’elle vive le corps amoindri, rongée par l’usure des ans, elle ne s’est jamais sentie aussi bien. C’est comme un retour de flamme, une euphorie, une joyeuse excitation qui la portent.

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Depuis vous, je brûle d’une sorte de fièvre qui me donne un regain de vitalité, une légère ébriété m’enivre dont je ne souhaite aucunement sortir. J’aimerais tant que vous soyez atteinte du même mal que moi !

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J’ai cherché un autre mot. Je n’en ai pas trouvé. Quel nom donner à ce sentiment, à cette sorte de jubilation enfantine, cette passion obsédante doublée de douceur maternelle ? Comment nommer ce désir d’autant plus ardent qu’il est condamné par l’éloignement à la plus totale chasteté ? Ce pauvre amour insatiable, dans le feu duquel je me suis consumée, nuit et jour, consentante. Dans lequel je me consume. Cet amour que nous ne ferons pas.

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Ma Dame,

Aujourd’hui, je suis votre enfant.

Consolez-moi.

Aujourd’hui, je suis votre amie.

Ecoutez-moi.

Aujourd’hui, je suis votre sœur.

Gardez-moi.

Aujourd’hui, je suis votre amante.

Aimez-moi.

Aujourd’hui, je suis à vos pieds.

Sauvez-moi.

Cette mélopée plaintive ne parviendra pas à vos oreilles. N’ayez crainte, ma Dame. Je préserve les distances et votre pudeur, à moins que ce ne soit la mienne.

Je crains que rien jamais ne viendra combler ce silence, cette absence, ce manque de vous.

Je vous porte un amour complexe aux multiples facettes et la plus étonnante est sans doute celle qui va à l’encontre de toutes les autres. Celle où je me sens libre de toute dépendance vis-à-vis de vous et cependant rattachée indissolublement par un lien de chair et de sang comme la mère à son enfant. Et, le croirez-vous? Je vous berce et vous protège et nos âges s’inversent et nos amours se confondent et je prends soin de vous comme d’un trésor caché à la face du monde. Je vous aime et vous avez besoin de moi, rien que de moi.

Ah, ma dame, serait-il possible que vous réclamiez ma présence, que vous fassiez l’aveu du désir de me revoir, que vous m’appeliez auprès de vous ? J’en rêve et je le redoute. Ce jour-là, il me faudra prendre des dispositions peut-être radicales et trancher dans le vif de ma vie, dans le vif de ma conscience, faire toute la lumière sur mes sentiments.

Si la triste mélopée cesse, pour devenir un doux sanglot maternel, l’harmonie de nos sentiments n’en souffrira pas.

Je vous embrasse de toute mon affection, mon amour, ma tendresse, mon amitié.

Prenez ce que vous voulez dans ce flot qui me dépasse. Faites selon votre cœur, vous avez le mien.

Votre Émilie

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Ma Dame,

Je ne cesse de vous écrire dans ma tête. C’est comme une maladie, une douce maladie. Il y a des douleurs qu’on dit exquises. Tout en moi vous parle et s’élance vers vous. Je ne peux pas ne pas vous écrire, vous dire, vous parler. Je lis et relis les mots que vous m’avez écrits et mon corps s’émeut si fort sous vos baisers qu’un sourire irrépressible me vient aux lèvres où que je sois. Monte alors en moi une bouffée d’allégresse. Quel nom donner à cette émotion qui me fait chavirer ?

A chaque instant, résonne la vibration d’une présence irréductible qui palpite passionnément. Me parlez-vous de loin, de votre île de la lune à l’envers qui invite à l’union ? Vous m’aimantez, vous me hantez, vous m’aimez. Ma seule crainte est que ce trouble réciproque ne nous soit enlevé par l’usure du temps.

Lorsque je pense à vous, mon cœur bat plus fort, mon corps s’étonne et s’émerveille. Quelle est donc cette folie ? Je m’incline d’avance devant tous les ravages qu’elle causera et me soumets aux exigences de cette relation incompréhensible. Jamais, jamais, sachez-le, je ne vous abandonnerai, ma Dame.

Embrassez-moi encore, cela fait refluer des vagues du passé, me rend le présent plus doux et l’avenir, une attente de vous lire.

Je vous embrasse tendrement, si vous l’acceptez.

Emilie

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Elle décide d'employer ses heures d'insomnie à ranger son bureau. Jette les brouillons du roman, déchire les sorties papier ratées. Insensiblement, elle en vient à trier le tiroir du bas, puis les autres. Ils se vident de tous ses agendas, des carnets de croquis, d'un fatras que subitement, là, à la lueur de la pleine lune, elle trouve inutile. Les emportera-t-elle dans sa tombe ? Elle se moque d'elle-même et de sa manie de tout garder. Peur de manquer, comme une pauvresse. Peur d'être dépouillée de son identité. Peur de petite fille en mal d'affection. Puéril !

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Extrait ajouté par sapho 2019-04-26T14:08:43+02:00

Ma Dame,

Je ne cesse de vous écrire dans ma tête. C’est comme une maladie, une douce maladie. Il y a des douleurs qu’on dit exquises. Tout en moi vous parle et s’élance vers vous. Je ne peux pas ne pas vous écrire, vous dire, vous parler. Je lis et relis les mots que vous m’avez écrits et mon corps s’émeut si fort sous vos baisers qu’un sourire irrépressible me vient aux lèvres où que je sois. Monte alors en moi une bouffée d’allégresse. Quel nom donner à cette émotion qui me fait chavirer ?

A chaque instant, résonne la vibration d’une présence irréductible qui palpite passionnément. Me parlez-vous de loin, de votre île de la lune à l’envers qui invite à l’union ? Vous m’aimantez, vous me hantez, vous m’aimez. Ma seule crainte est que ce trouble réciproque ne nous soit enlevé par l’usure du temps.

Lorsque je pense à vous, mon cœur bat plus fort, mon corps s’étonne et s’émerveille. Quelle est donc cette folie ? Je m’incline d’avance devant tous les ravages qu’elle causera et me soumets aux exigences de cette relation incompréhensible. Jamais, jamais, sachez-le, je ne vous abandonnerai, ma Dame.

Embrassez-moi encore, cela fait refluer des vagues du passé, me rend le présent plus doux et l’avenir, une attente de vous lire.

Je vous embrasse tendrement, si vous l’acceptez.

Emilie

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