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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T03:10:59+01:00

– J’ai été tellement con… de croire que tu étais différente. Qu’on était différents, mieux que les autres ! Que j’avais trouvé mon alter ego. Putain, comment j’ai pu croire une seconde à ces conneries d’âme sœur ?

Il garde la tête penchée en arrière. Je ne sais pas s’il pleure, s’il sourit, de cette façon amère que je déteste. Je ne vois plus que sa pomme d’Adam qui transperce sa peau. Comme un coup d’épée qui m’arrive en plein cœur.

Puis Tristan se retourne. Son corps baraqué s’en va, au milieu de la route. Il plonge ses deux poings serrés dans ses poches. Sa démarche lente, gracieuse et nonchalante l’emmène loin de moi. Son image devient floue, noyée sous mes larmes.

Est-ce que je viens de le perdre ?

Pour de bon ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T03:10:29+01:00

– Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu ne les affrontes pas avec moi ?

– Je ne peux pas… Je ne suis pas aussi forte que toi.

– Mais je veux t’aider ! Être là pour toi ! Te protéger de tous ces connards. Je veux bien être ton épaule, ton élan, ton armure, tout ce que tu veux ! Il n’y a qu’à deux qu’on est plus forts qu’eux !

– On a essayé, Tristan. Je suis venue avec toi. On a joué au couple qui se fout de tout, qui est au-dessus d’eux, ça ne marche pas. Ils n’arrêteront pas tant qu’ils ne nous auront pas détruits.

– Et tu ne nous défends même pas ! Dès que ça se corse, tu t’en vas ! Tu me laisses me battre tout seul, pour nous deux, comme si…

– Comme si quoi ?

– Comme si ça ne comptait pas !

– Tu ne penses pas ce que tu dis…

Mes yeux le défient de me prouver le contraire. Je soutiens son regard, pour une fois. J’ignore les larmes qui affluent sous mes paupières et je le fixe encore. Mais ses iris bleus et brillants se détournent. Ils balayent un moment le bitume entre nous.

– Si, Liv, souffle-t-il d’une voix presque éteinte. Je te fais toujours passer avant moi. Toi, tu te protèges. Tu sauves ta peau avant la nôtre. L’avis des autres, l’image que tu donnes, toutes tes peurs… ça vaut plus que notre histoire

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T03:02:25+01:00

– Juste ça, alors…, dit-il en tirant doucement sur mon élastique pour détacher mes cheveux.

– Toi et ton esprit de contradiction, soupiré-je, amusée.

Il écarte mes cheveux emmêlés puis saisit mon visage entre ses mains avant de m’embrasser.

J’en meurs de bonheur et d’apaisement, comme si un médecin génial venait de trouver le remède à mon mal.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T03:01:59+01:00

– Sawyer, tu m’entends ?

La voix étouffée de Tristan me parvient, de l’autre côté du mur, un soir où je pensais la maison vide. Mon livre me tombe des mains et s’écroule sur le parquet, à l’envers, les pages toutes cornées dessous. Je ne le ramasse même pas.

– Je rêve ou tu viens de me balancer quelque chose à la tronche ?

– Non…

– Donc tu m’entends.

– Oui…

– Tu sais quel jour on est ?

– …

– Le 14 février.

– …

– C’est la putain de Saint-Valentin, Sawyer ! Même Craig et Sienna sont sortis !

– Ensemble ?!

– Aucune idée. Mais ils ont emmené Harry.

– Pourquoi tu me dis tout ça ?

– Parce qu’on n’a pas échangé un seul mot depuis… Depuis quand, déjà ?

– Trop longtemps…, murmuré-je pour moi-même.

– Je n’ai pas entendu.

– Je sais…

– Il n’y a personne à la maison et on se parle quand même derrière ce fichu mur ! s’agace à nouveau Tristan.

– Viens, chuchoté-je encore, sans oser parler plus fort.

– Quoi ?

– Non, rien.

– Je ne te manque pas ?

Sa question est comme un coup de poignard affûté dans mon cœur. Mais sa voix grave et profonde m’enveloppe d’une étrange chaleur. J’ai l’impression de sentir chacune de mes cellules se réveiller, revivre. Mais je ne veux pas croire à ce que j’entends. Je ne veux pas tomber dans le panneau. L’histoire d’amour impossible. L’espoir d’autre chose.

– Quel rapport avec la Saint-Valentin, Quinn ? lui demandé-je dans un soupir.

– Je n’en ai rien à faire de cette fête débile ! Et je sais que toi aussi. On ne serait jamais sortis un jour pareil, si on avait été ensemble, si on avait été libres, dans une autre vie. Mais voilà, justement, on n’est pas ensemble ! On n’est pas libres. Et je ne sais même pas pourquoi ! Et ça me rend fou, Liv ! Tout ce qu’on a à faire, c’est décider de l’être. Aller boire un verre, manger un morceau, comme des gens normaux. Montrer à tous ces abrutis qu’ils peuvent penser ce qu’ils veulent, dire ce qu’ils veulent, taguer leurs conneries sur notre façade, ça ne changera rien à ce qui se passe ici. À toi et moi.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T02:45:11+01:00

– Je ne t’ai pas tout dit. Sur Tristan et moi…

– Je sais.

Respiration coupée.

– Comment ?

– Vous êtes aussi mauvais acteurs l’un que l’autre. J’ai ouvert les yeux, tout simplement. Ça se voit, ça se sent, ces choses-là. Je me demande comment j’ai pu l’ignorer si longtemps.

– J’ai beau lutter contre mes sentiments pour lui, ils ne font que grandir…, sangloté-je soudain en cachant mon visage dans mes mains. Et je ne veux plus lutter. Je veux avoir le droit de l’aimer…

Les bras de mon père m’entourent instantanément et me serrent. Sa manière de me dire qu’il sera toujours là. Quels que soient mes choix, mes égarements, mes erreurs. Toujours là.

– Je t’aime tellement, Olive verte, souffle-t-il à mon oreille. Ça ne changera jamais.

– Si seulement tout était plus simple…

Craig se redresse et m’observe, un sourire tendre sur les lèvres.

– Je ne suis pas plus malin qu’un autre, mais je ne pense pas que la vie soit faite pour être simple. Parfois, plus elle est brouillonne, imprévisible, différente, plus elle est belle.

Je renifle, essuie les larmes qui me barrent la joue et m’empare du slushie pour en boire une gorgée. Mon père ne me quitte pas des yeux, son sourire figé sur ses lèvres. Le vrai Craig est de retour.

– Fais les bons choix, Liv, c’est tout ce que je peux te conseiller. Ta vie t’appartient.

Tristan ! Je choisis Tristan !!

On ne peut pas être coupables de s’aimer…

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T02:43:14+01:00

– Qu’est-ce que c’est que ce tee-shirt ? se marre Tristan.

Étourdie par son entrée musclée, je n’avais même pas remarqué ce qu’elle portait. Un tee-shirt noir XXL sur lequel on peut lire, en lettres multicolores gribouillées : « Roméo et Juliette étaient innocents, eux aussi… »

J’éclate de rire, serre ma grand-mère dans mes bras et mets un peu plus de temps que d’habitude à la lâcher. Saloperies de larmes.

– Ça va aller, ma toute petite, me chuchote-t-elle. Quand on s’aime vraiment, on peut tout affronter…

Je sursaute et me tourne vers Tristan, espérant qu’il n’a rien entendu. Raté : juste avant qu’il se replace face au mur, je crois voir sa fossette se creuser.

– Maman Montaigu et papa Capulet ne vous mènent pas trop la vie dure ?

– Sienna gueule tout le temps, dans le vent, résume le titan sans s’arrêter de frotter. Craig est plus prudent. Il observe. Je crois qu’il est inquiet pour Liv, mais il évite de nous étouffer avec toutes les questions qu’il se pose.

– Vous leur avez dit toute la vérité ?

– Pas encore, fais-je en baissant les yeux. Bientôt.

Betty-Sue me contemple avec douceur, devinant la guerre que je mène intérieurement, contre moi-même.

– Et Harry ?

– Harry est le plus intelligent de nous tous, lâche son grand frère, maintenant sur la pointe des pieds. Dans sa petite tête, je crois qu’il a tout compris depuis longtemps.

Alors qu’il s’attaque à la dernière lettre, sa voix est grave, saccadée par l’effort, elle me berce à cet instant où j’en ai tant besoin. Je réalise que je suis presque prête. Qu’il compte bien plus pour moi que tout le reste. Ma petite vie tranquille, mon image, ma fierté. Tristan mérite que je me batte pour lui. Pour nous.

Mais comment mener ce combat sans blesser mon père au passage ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T02:42:16+01:00

– Je l’ai fait pour toi, Liv. Dire à Craig et à Sienna que c’était une erreur. Pour t’empêcher de leur balancer la vérité.

– Mais pourquoi ? Je croyais que tu n’attendais que ça ! lâché-je en me retournant vers lui.

– Parce que tu n’étais pas prête.

– …

– Le jour où tu l’annonces, je veux que tu le fasses fièrement. Pas parce que ton père t’a mise au pied du mur.

– Je suis fière d’être avec toi, Tristan. J’ai confiance en nous. J’ai juste peur… de tout, murmuré-je.

– Alors je vais t’apprendre à ne plus avoir peur. Ça prendra peut-être du temps, mais en attendant, ne me fuis pas, souffle-t-il en se rapprochant. Putain, Liv, reste avec moi. Il faut qu’on affronte cet enfer ensemble.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-03T02:41:24+01:00

– Un peu plus haut à droite, Sawyer…

Sa voix grave et sérieuse me fait sursauter. Je lâche ma brosse et me retourne, des larmes plein les yeux :

– Tu trouves ça drôle ?

Parfaitement immobile face à moi, Tristan me fixe intensément, d’une manière étrange. Quelque chose le perturbe. Quelque chose d’autre que cet immonde graffiti.

– Pourquoi tu pleures, Liv ? Parle-moi…

Un poids d’une tonne se loge dans ma poitrine.

Parce que depuis que je suis amoureuse de toi et que plus rien ne va ?

Parce que ta bouche, ta peau, ton âme, je crève d’envie de les embrasser, malgré tout ce que ça pourrait me coûter ?

– Je ne sais pas. Pour ça, mens-je en pointant le tag du doigt. Viens m’aider.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-04-17T09:48:53+02:00

[ Betty-Sue, tu veux bien m adopter? Liv]

Sa réponse me parvient, au moins quinze minutes plus tard, remplie de lettres et de signes bizarres, avec des espaces en moins et des points en plus.

[ j'ai recueilli TOUS. Les animaux de cetteville, je peux bien. Faire une place à ma petitefille!# on va $ amuser comme des folles!++]

[Et on va apprendre à écrire des textos normaux:-) merci,merci,merci! J'arrive ce soir!]

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-04-12T20:42:48+02:00

En haut, la porte de Tristan s’ouvre violemment. Je le vois sortir, les cheveux en bataille et le visage brouillé. Il passe derrière moi à toute vitesse, les sourcils froncés, et laisse sur son passage un courant d’air glacial qui me donne la chair de poule. Il se dirige droit vers la chambre d’Harrison, laisse la porte grande ouverte et se penche au-dessus de son frère. Je vois sa grande main gracieuse passer doucement dans la coupe au bol du bambin. Harry finit par redresser son petit corps frêle, s’assied dans son lit et tend les bras à Tristan. Puis ils s’enroulent l’un autour de l’autre, s’enchevêtrent.

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