Extraits

Essayer, c’est déjà réussir.

C’est sur moi que vous pourrez hurlez, cracher votre haine, pleurer votre douleur, énumère-t-il. Quelqu’un vous agace ? C’est à moi que vous vous plaignez. Si une personne vous inspire de la méfiance, c’est à moi que vous devrez partager vos soupçons. Parce que personne ne doit connaître vos faiblards. Personne sauf moi, votre époux !

Je doute qu'il y ait un destin. Sinon, il serait bien cruel de me faire succomber à une fille qui ne pourra jamais être mienne. Tandis que j'observe ses iris, je réalise que si j'ai la chance d'avoir une bonne épouse, je ne pourrai jamais tomber amoureux d'un autre regard.

Ma respiration s'accélère et ma colère se transforme en désarroi quand il me semble distinguer un corps inanimé.

Désormais, la protéger elle, c’est me sauver moi.

Je l’aime, le hais. Je voudrais l’apprivoiser, mais il m’effraie. Je voudrais être digne de lui, alors que d’une certaine façon, je le trouve indigne de moi.

S’il venait à vous arriver quelque chose, je préférerais être mort plutôt que d’assister à son règne.

« 𝙲𝚑𝚊𝚚𝚞𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚘𝚕𝚎 𝚚𝚞𝚒 𝚜𝚘𝚛𝚝 𝚍𝚎 𝚜𝚊 𝚋𝚘𝚞𝚌𝚑𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚍𝚊𝚐𝚞𝚎 𝚙𝚛𝚘𝚏𝚘𝚗𝚍𝚎́𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚗𝚏𝚘𝚗𝚌𝚎́𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚖𝚊 𝚌𝚑𝚊𝚒𝚛. 𝙸𝚕 𝚜𝚊𝚒𝚝 𝚖𝚒𝚎𝚞𝚡 𝚚𝚞𝚎 𝚙𝚎𝚛𝚜𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚊̀ 𝚚𝚞𝚎𝚕 𝚙𝚘𝚒𝚗𝚝 𝚕𝚎𝚜 𝚌𝚛𝚒𝚝𝚒𝚚𝚞𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚕𝚎𝚜 𝚛𝚊𝚒𝚕𝚕𝚎𝚛𝚒𝚎𝚜 𝚙𝚘𝚞𝚟𝚊𝚒𝚝 𝚖𝚎𝚝𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚘𝚞𝚕𝚘𝚞𝚛𝚎𝚞𝚜𝚎. 𝙹𝚎 𝚖𝚎 𝚍𝚎𝚟𝚊𝚒𝚜 𝚍𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎-𝚊𝚝𝚝𝚊𝚚𝚞𝚎𝚛, 𝚍𝚎 𝚕𝚞𝚒 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚌𝚛𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌𝚎𝚕𝚊 𝚗𝚎 𝚖’𝚊𝚝𝚝𝚎𝚒𝚐𝚗𝚊𝚒𝚝 𝚙𝚊𝚜 »

- vous n'êtes pas celui que je déteste le plus, avoué-je.

- qui me surpasse ? Me demande-t-il dans un sourire qui ne me trompe pas.

- moi. Je me déteste encore plus, parce que quoi que vous fassiez, je vous espère toujours.

Courber l'échine devant lui m'est douloureux ; non pas parce que je le méprise mais parce qu'un jour je l'ai aimé.