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Lorsque je suis angoissée, je me rends au refuge. Nul besoin de voyager ; m'en aller rejoindre les sphères de ma mémoire littéraire suffit à l'affaire. Car quelle plus noble distraction, n'est-ce pas, quelle plus distrayante compagnie, quelle plus délicieuse transe que celle de la littérature?
Afficher en entierJe déteste cette fausse lucidité de la maturité. La vérité, c'est qu'ils sont comme les autres, des gamins qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé et qui jouent aux gros durs alors qu'ils ont envie de pleurer.
" La vie a un sens que les grandes personnes détiennent " est le mensonge universel auquel tout le monde est obligé de croire.
Afficher en entierAu fond, nous sommes programmés pour croire à ce qui n'existe pas, parce que nous sommes des êtres vivants qui ne veulent pas souffrir. Alors nous dépensons toutes nos forces à nous convaincre qu'il y a des choses qui en valent la peine et que c'est pour ça que la vie a un sens.
Afficher en entierL'idéalisme, c'est la position qui considère que nous ne pouvons connaître que ce qui apparaît à notre conscience, cette entité semi-divine qui nous sauve de la bestialité.
Afficher en entierTu sais William, quand les choses arrivent, elles arrivent, c’est tout. On se pose trop de questions seulement c’est comme ça ! Quand tu dois chier, tu chies c’est tout. Tu peux te retenir, mais un jour t’es bien obligé !
Afficher en entierLe docteur Rousseau a aussi le don pour ne jamais me répondre et nous appeler par un numéro. Je suis donc le patient 13.
Afficher en entierLe futur, ça sert à ça : à construire le présent avec des vrais projets de vivants.
Afficher en entierBouleaux
Apprenez-moi que je ne suis rien
Et que je suis digne de vivre
Il y a tant d'humanité dans cette capacité à aimer les arbres, tant de nostalgie de nos premiers émerveillements, tant de force à se sentir si insignifiant au sein de la nature... oui, c'est ça : l'évocation des arbres, de leur majesté indifférentes et de l'amour que nous leur portons nous apprend à la fois combien nous sommes dérisoires, vilains parasites grouillant à la surface de la terre, et nous rend en même temps dignes de vivre, parce que nous sommes capables de reconnaître une beauté qui ne nous doit rien.
Afficher en entier« je ne peux pas me soigner en punissant ceux que je ne peux pas guérir. »
Afficher en entier« Un instant, j’ai cru que j’avais trouvé ma vocation ; j’ai cru comprendre que, pour me soigner, il fallait que je soigne les autres, enfin les autres « soignables », ceux qui peuvent être sauvés, au lieu de me morfondre de ne pas pouvoir sauver les autres. Alors quoi, je devrais devenir toubib ? Ou bien écrivain ? C’est un peu pareil, non ? »
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