Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 505

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Looryn 2013-10-24T09:56:48+02:00

« Il ne connaissait l'amour auparavant que comme un péché dont on s'accuse en confession. Il apprit à le connaître comme un sentiment aussi noble que tendre, qui peut élever l'âme autant que l'amollir, et produire même quelquefois des vertus. Enfin, pour dernier prodige, un Huron convertissait un janséniste. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Looryn 2013-10-24T09:48:16+02:00

« n'ayant rien appris dans son enfance, il n'avait point appris de préjugés. Son entendement, n'ayant point été courbé par l'erreur, était demeuré dans toute sa rectitude. Il voyait les choses comme elles sont, au lieu que les idées qu'on nous donne dans l'enfance nous les font voir toute notre vie comme elles ne sont point. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par ALilimimi 2013-01-02T13:11:09+01:00

La vérité luit de sa propre lumière et on n'éclaire pas les esprit avec les flammes de bûchers

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:49:33+02:00

L'Ingénu piqué ne songea plus qu'à se bien battre contre ses anciens amis, pour ses compatriotes et pour monsieur le prieur. Les gentilshommes du voisinage accouraient de toutes parts; il se joint à eux: on avait quelques canons; il les charge, il les pointe, il les tire l'un après l'autre. Les Anglais débarquent; il court à eux, il en tue trois de sa main, il blesse même l'amiral, qui s'était moqué de lui. Sa valeur anime le courage de toute la milice; les Anglais se rembarquent, et toute la côte retentissait des cris de victoire, vive le roi, vive l'Ingénu! Chacun l'embrassait, chacun s'empressait d'étancher le sang de quelques blessures légères qu'il avait reçues. Ah! disait−il, si mademoiselle de Saint−Yves était là, elle me mettrait une compresse.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:49:21+02:00

Messieurs, dit−il, de quoi s'agit−il? pourquoi êtes−vous si effarés? a−t−on mis vos maîtresses dans des couvents? Alors cent voix confuses s'écrient: Ne voyez−vous pas les Anglais qui abordent? Eh bien! répliqua le Huron, ce sont de braves gens; ils ne m'ont point enlevé ma maîtresse.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:49:11+02:00

Cette réponse frappa l'Ingénu. On a déjà remarqué qu'il avait l'esprit juste. On l'adoucit par des paroles flatteuses; on lui donna des espérances: ce sont les deux pièges où les hommes des deux hémisphères se prennent; on lui présenta même mademoiselle de Saint−Yves, quand elle eut fait sa toilette. Tout se passa avec la plus grande bienséance, mais, malgré cette décence, les yeux étincelants de l'Ingénu Hercule firent toujours baisser ceux de sa maîtresse, et trembler la compagnie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:49:04+02:00

L'abbé lui remontra l'énormité du procédé. L'Ingénu se défendit sur les privilèges de la loi naturelle, qu'il connaissait parfaitement. L'abbé voulut prouver que la loi positive devait avoir tout l'avantage, et que, sans les conventions faites entre les hommes, la loi de nature ne serait presque jamais qu'un brigandage naturel. Il faut, lui disait−il, des notaires, des prêtres, des témoins, des contrats, des dispenses. L'Ingénu lui répondit par la réflexion que les sauvages ont toujours faite: Vous êtes donc de bien malhonnêtes gens, puisqu'il faut entre vous tant de précautions.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:48:56+02:00

L'Ingénu répondit: Mon oncle, grand bien vous fasse! vivez tant que vous pourrez. Je ne sais pas ce que c'est que d'être sous−diacre ni que de résigner; mais tout me sera bon pourvu que j'aie mademoiselle de Saint−Yves à ma disposition. Eh! mon Dieu, mon neveu, que me dites−vous là? Vous aimez donc cette belle demoiselle à la folie?Oui, mon oncle.− Hélas! mon neveu, il est impossible que vous l'épousiez.Cela est très possible, mon oncle; car non seulement elle m'a serré la main en me quittant, mais elle m'a promis qu'elle me demanderait en mariage; et assurément je l'épouserai.Cela est impossible, vous dis−je, elle est votre marraine; c'est un péché épouvantable à une marraine de serrer la main de son filleul: il n'est pas permis d'épouser sa marraine; les lois divines et humaines s'y opposent.Morbleu! mon oncle, vous vous moquez de moi: pourquoi serait−il défendu d'épouser sa marraine, quand elle est jeune et jolie? Je n'ai point vu dans le livre que vous m'avez donné qu'il fût mal d'épouser les filles qui ont aidé les gens à être baptisés. Je m'aperçois tous les jours qu'on fait ici une infinité de choses qui ne sont point dans votre livre, et qu'on n'y fait rien de tout ce qu'il dit: je vous avoue que cela m'étonne et me fâche. Si on me prive de la belle Saint−Yves, sous prétexte de mon baptême, je vous avertis que je l'enlève, et que je me débaptise.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:48:49+02:00

je sais bien qu'en amour il n'est pas mal d'avoir le consentement de la personne à qui on en veut: mais, comme ce n'est ni de mon oncle ni de ma tante que je suis amoureux, ce n'est pas à eux que je dois m'adresser dans cette affaire, et, si vous m'en croyez, vous vous passerez aussi de monsieur l'abbé de Saint−Yves. On peut juger que la belle Bretonne employa toute la délicatesse de son esprit à réduire son Huron aux termes de la bienséance. Elle se fâcha même, et bientôt se radoucit. Enfin on ne sait comment aurait fini cette conversation, si, le jour baissant, monsieur l'abbé n'avait ramené sa soeur à son abbaye. L'Ingénu laissa coucher son oncle et sa tante, qui étaient un peu fatigués de la cérémonie et de leur long dîner. Il passa une partie de la nuit à faire des vers en langue hurone pour sa bien−aimée; car il faut savoir qu'il n'y a aucun pays de la terre où l'amour n'ait rendu les amants poètes.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T21:48:40+02:00

L'oncle et la tante cédèrent à monsieur l'abbé de Saint−Yves et à sa soeur l'honneur de tenir l'Ingénu sur les fonts. Mademoiselle de Saint−Yves rayonnait de joie de se voir marraine. Elle ne savait pas à quoi ce grand titre l'asservissait; elle accepta cet honneur sans en connaître les fatales conséquences.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode