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La Marquise assassinée



Description ajoutée par ge39 2021-12-02T21:18:45+01:00

Résumé

Provence, juillet 1784. Sybille d’Eyzargues a dix-neuf ans, et il est temps pour elle de choisir un époux. Il s’offre à elle deux choix qui ne l’enchantent guère : son lointain cousin, Rémy de Pérignan, dont elle a un souvenir très médiocre, et le marquis Jules de Fontbelin, veuf éploré.

Mais alors que le bal des amours commence avec son lot de surprises, une nuit tragique revient les hanter : celle du décès de la marquise de Fontbelin, trois ans plus tôt. Les circonstances inquiétantes de sa mort semblent davantage ressembler à un meurtre qu’à un malheureux accident… Pour couronner le tout, Armand, le frère cadet de Jules, arrive comme un chien dans un jeu de quilles et redéfinit les règles du jeu. Les trois prétendants se transforment soudain en potentiels meurtriers.

Une romance pimentée, une enquête pleine de mystères insolubles et des personnages nébuleux qui vous enchanteront jusqu’au trépidant dénouement !

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-29T09:18:36+01:00

La chère tante était cette jeune cavalière que nous avons tout à l’heure surprise

à rêver au bord de la Durance : mademoiselle Sibylle d’Eyzargues. Retournée vivre auprès de ses parents depuis peu, après avoir quitté le couvent des

Visitandines d’Avignon, où elle avait passé la majeure partie de son adolescence, comme Athénaïs autrefois, elle profitait en toute liberté des merveilles qu’offrait la campagne. Aux heures trop chaudes de la journée, elle trompait la solitude par l’étude du clavecin. Elle avait en outre un goût et un certain talent pour la peinture, qui avaient tout loisir de s’épanouir devant les belles lumières de l’été

provençal. Depuis l’arrivée d’Athénaïs de Jonquières, Eyzargues vivait au rythme des enfants et de leurs jeux. En général Sibylle partait seule à cheval très tôt le matin, mais après son retour elle consacrait tout son temps à ses neveux en qui elle trouvait les petits frères et sœurs dont elle avait toujours rêvé.

Ils avaient avancé en parlant et franchissaient à présent quelques marches de pierre qui donnaient accès à la cour principale. Celle-ci était tapissée de graviers blancs et comportait en son centre un bassin surmonté d’une fontaine qui crachait un petit filet d’eau. Sa seule vue donnait envie de passer la main dessous pour se rafraîchir. Les enfants y coururent, suivis de près par Sibylle.

Chaque coin de la cour était ombragé par des pins parasols qui formaient autant d’oasis à cette heure de la journée où les morsures du soleil étaient sans pitié. À l’angle sud, deux petites marches descendaient vers une terrasse qui contournait les deux façades du château exposées au ravin. Une balustrade formée de pilastres en pierres avait remplacé depuis quelques années les anciens murs fortifiés, faisant définitivement de cette demeure un lieu d’agrément. Les habitants avaient ainsi une vue imprenable sur la vallée de la Durance et sur les dégradés de couleurs qu’émettait le soleil quand il se couchait au loin, derrière les collines du Luberon.

L’arrivée bruyante de la tante et de ses neveux avait fait venir dans la cour deux femmes en grande conversation. La première avait la même démarche que

Mademoiselle Sibylle. Elle dégageait un mélange de grâce et de nervosité, trahissant une lutte permanente entre une éducation stricte et un tempérament bouillonnant. Elle était vêtue d’une robe de mousseline blanche parsemée de fleurs et d’oiseaux bleu marine. Les mêmes boucles brunes que celles de la jeune cavalière achevaient de révéler leur parenté. À vrai dire, seuls ses yeux, bleus foncés, et le léger embonpoint qu’elle gardait de ses grossesses faisaient une différence tangible entre les deux. Athénaïs était la sœur aînée de Sibylle, et la mère des trois garnements.

La seconde femme était d’un âge respectable. Son visage mêlait avec un peu d’avance les traits de ses deux filles. C’était la comtesse d’Eyzargues.

— Ah c’est vous, mes enfants, fit-elle d’une voix déçue à l’attention de

Sibylle et de ses neveux. J’espérais que M. le marquis serait déjà là.

— Il ne tardera plus maintenant, répondit Athénaïs pour tenter d’apaiser l’impatience de sa mère. Vous n’avez pas trop houspillé votre tante, j’espère ?

lança-t-elle ensuite à ses enfants qui s’accrochaient à Sibylle.

— N’ayez pas d’inquiétude à ce propos, Athénaïs, s’empressa d’expliquer celle-ci. Ils m’adorent, et cela ne me gêne pas le moins du monde !

— Tant qu’ils ne déchireront pas vos atours et éviteront de vous faire passer pour une souillon, je n’y vois pas d’inconvénient, s’écria la comtesse. Mais, faites-en sorte qu’ils ne mouillent pas votre robe, s’il vous plaît. Vous allez être présentée à M. de Fontbelin d’une minute à l’autre : il s’agira d’être à votre avantage !

— Ce n’est peut-être pas le plus joyeux des hommes, Mère, plaida Athénaïs de Jonquières en riant. Ne croyez-vous pas que Sibylle mériterait un parti plus…

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par ge39 2021-12-19T18:18:05+01:00
Or

J’ai beaucoup aimé ce roman historique sur fond d’intrigue policière et de romance. Sybille d’Eyzargues est un personnage féminin fort intéressant, derrière l’innocence de sa jeunesse et de sa condition, elle mène une enquête que j’ai beaucoup appréciée. La plume de l’auteure est soignée, les dialogues et les descriptions sont travaillés, Les personnages interagissent autour d’une intrigue bien menée qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin.

Merci à librinova pour cette agréable lecture.

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Date de sortie

La Marquise assassinée

  • France : 2021-10-11 (Français)

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2021-12-02T21:17:52+01:00

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