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Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart.
Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
Afficher en entierLa bête humaine, c'est le conducteur de train Lantier, le fils de la pauvre Gervaise de L'Assommoir et la victime d'une folie homicide. S'il désire une femme, un atroce désir de sang l'étreint.
La bête humaine, c'est aussi sa locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine aimée et entretenue comme une maîtresse.
Avec elle, il affronte une tempête de neige sur la ligne Paris-Le Havre et une effroyable catastrophe ferroviaire.
C'est Séverine aussi, une femme douce qui aide pourtant son mari à tuer et projette de l'éliminer à son tour pour pouvoir vivre sa passion avec Lantier.
Dans cette fresque tourmentée d'amour et de mort, Zola peint la part sauvage de l'homme, qu'il soit bourgeois ou employé des Chemins de fer français.
C'est en vain que l'homme maîtrise la machine s'il ne se maîtrise pas lui-même.
Source : Le Livre de Poche
Afficher en entier« La bête humaine », c'est la « Lison », un monstre de fer, d'acier et de cuivre, une locomotive à vapeur dont le machiniste est Jaques Lantier, en proie à la folie homicide...
Afficher en entierLa bête humaine, c'est le conducteur de train Lantier, le fils de la pauvre Gervaise de L'Assommoir et la victime d'une folie homicide. S'il désire une femme, un atroce désir de sang l'étreint. La bête humaine, c'est aussi sa locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine aimée et entretenue comme une maîtresse. Avec elle, il affronte une tempête de neige sur la ligne Paris-Le Havre et une effroyable catastrophe ferroviaire. C'est Séverine aussi, une femme douce qui aide pourtant son mari à tuer et projette de l'éliminer à son tour pour pouvoir vivre sa passion avec Lantier. Dans cette fresque tourmentée d'amour et de mort, Zola peint la part sauvage de l'homme, qu'il soit bourgeois ou employé des Chemins de fer français. C'est en vain que l'homme maîtrise la machine s'il ne se maîtrise pas lui-même.
Afficher en entierLa Bête humaine réunit tous les ingrédients du polar : un meurtre (voire plusieurs), du sang, de la violence, une femme fatale, du suspense, des scènes chocs, une enquête avec arrière-plans politiques, notables véreux et magistrats carriéristes… et, bien sûr, au moins un assassin. Nul d’entre ces gredins ne se retiendra de tuer s’il y trouve son compte : l’un le fera par jalousie, l’autre par brutalité, le troisième par intérêt, un quatrième pour se venger ou simplement par bêtise, ou par calcul, ou pour l’argent.
Le seul (ou presque) à susciter l’indulgence est le criminel-né, le cheminot qu’affecte un besoin maladif de poignarder une femme. Ce malade trouvera-t-il, dans les délices d’un amour partagé, la force de vaincre la tare héréditaire qui pèse sur lui ? Mérite-t-il d’ailleurs d’échapper à son destin ? C’est toute la question que pose cet épisode très noir du cycle des Rougon-Macquart.
Source: L’école des Loisirs.
Afficher en entierl'essentiel de La bête humaine, c'est l'instinct de mort dans le personnage principal, la fêlure cérébrale de Jacques Lantier, mécanicien de locomotive. Jeune homme, il pressent si bien la manière dont l'instinct de mort se déguise sous tous les appétits, l 'Idée de mort sous toutes les idées fixes, la grande hérédité sous la petite, qu'il se tient à l'écart: d'abord des femmes, mais aussi du vin, de l'argent, des ambitions qu'il pourrait avoir légitimement. Il a renoncé aux instincts; son seul objets, c'est la machine. Ce qu'il sait, c'est que la fêlure introduit la mort dans tous les instincts, poursuit son travail en eux, par eux; et que, à l'origine ou au bout de tout instinct, il s'agit de tuer, et peut être aussi d'être tué
Afficher en entierLe Havre, 1869. Jacques Lantier est rongé par une lourde hérédité… Les femmes réveillent en lui des pulsions meurtrières. Il leur préfère sa Lison, la locomotive qu’il conduit fièrement, jour après jour. Un regard changera tout, celui de Séverine, croisé lors de l’enquête sur le meurtre du président de la Compagnie ferroviaire. Jacques s’éprend de la jeune femme. Elle semble être la seule à pouvoir le guérir de sa folie.
Afficher en entierGrande affaire du XIXe siècle et plus particulièrement du Second Empire, le chemin de fer se vit chargé par les chantres du progrès technique d'une signification symbolique que Zola a tenté d'exprimer dans La Bête humaine : force de vie, le train fécondait la nation et représentait la marche en avant de l'humanité. Et la locomotive, " bête domptée dont il faut se méfier toujours ", n'est pas le moindre des protagonistes de ce dix-septième volume des Rougon-Macquart. Elevée au rang d'allégorie épique, elle incarne à la fois l'instinct de mort et la marche en avant de la civilisation, semblable en cela à la " bête humaine " , chez qui coexistent les pulsions bestiales et la progression morale et intellectuelle.
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