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Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart.
Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
Qu'importaient les victimes que la machine écrasait en chemin! N'allait-elle pas quand même à l'avenir, insouciante du sang répandu? Sans conducteur, au milieu des ténèbres, en bête aveugle et sourde qu'on aurait lâchée parmi la mort, elle roulait, elle roulait, chargée de cette chair à canon, de ces soldats, déjà hébétés de fatigue, et de ivres, qui chantaient.
Autant j'étais en froid avec Zola depuis qu'on m'a forcé à lire Germinal (seul livre que je n'ai jamais pu terminer) autant la Bête humaine m'a réconciliée avec l'auteur. Je comprends désormais pourquoi on en parle avec tant de respect, pourquoi il a marqué son siècle.
Ce roman est une vraie perle qui force la remise en question du fondement même de la psychologie et de la morale humaine. A lire absolument !!
Une belle histoire même si les faits décrits par zola sont tristes et si les personnes vivent chichement avec l'espoir d'être heureux. une relecture de ce chef d'oeuvre qui m'enchante toujours autant. et oui, je suis une inconditionnelle de zola...
Un livre tout simplement incroyable ! Je l'ai dévoré en trois jours.
J'en ai pleuré tellement j'ai vécu cette histoire avec intensité.
Les personnages sont dépeints avec une telle minutie que je me sentais me fondre en eux. Jacques est mon personnage préféré, terrifié par lui-même, brisé mais capable de tant d'amour.
J'ai été étonnée de la facilité avec laquelle j'ai lu ce roman : la lecture est fluide sans jamais buter sur quelque tournure de phrase.
Merci les devoirs estivaux avant la prépa de m'avoir fait découvrir cet extraordinaire auteur !
Un des livres de Zola que je préfère. En plus de l'évocation historique passionnante des chemins de fer, il y a beaucoup de suspense et des rebondissements...
Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart.
Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
Mon avis
J'ai passé un très bon moment d'écoute et j'ai vraiment apprécié la voix du lecteur.
Ce tome de la saga des Rougon Macquart est différent des autres. Il n'a pas le même procédé d'écriture.
On sait dès le premier tome de la saga que la branche Macquart de la famille est la plus dépravée mais là avec Jacques on touche le fond. On touche la folie à l'état pur.
Jusqu'à présent c'est le meilleur tome de la saga que j'ai lu. J'ai été captivée pendant toute l'écoute et pourtant ce n'était vraiment pas gagné car jusqu'à présent j'ai toujours eu un peu de mal avec le format audio.
Je verrais avec le prochain livre que j'écouterais dans quelques temps si ce ressenti se confirme.
L'oeuvre sombre des Rougon-Macquart, clé de voute de l'atavisme dans le crime que développe Zola. C'est certainement un grand livre, imaginé comme un architecte dresse un plan de gare. La prose de Zola est magnifique même si ses personnages, féminins particulièrement ont mal vieillis. Séverine, la femme offerte qui n'a pour but que de se fondre dans son homme, endort un peu...
Malgré tout l'image qu'on tire en lisant la dernière page de ce grand livre reste admirable
Habituellement je n'aime pas les univers froid du 19ème et de la révolution industrielle. Mais, pour le coup Zola a réussi à m'emporter ! C'est un livre addictif et très bien écrit surtout la scène de meurtre et les relations entre les personnages. La bête humaine décrit très bien l'histoire en générale.
" L’écrivain, qui avait songé à intituler son roman L’inconscient, analyse la faillite du moi pris dans la violence des pulsions : « Lui, à certaines heures, la sentait bien, cette fêlure héréditaire; […] c’étaient, dans son être, [...] des trous par lesquels son moi lui échappait. »
Mais, par-delà le cas pathologique, Zola veut élucider la nature humaine elle- même. Avec ce titre en forme d’oxymore, c’est notre âme, ou plutôt ce que nous prenons naïvement pour notre âme, qu’il dissèque.
Avant Freud, Zola décrypte la symbolique du fantasme qui unit pulsion de mort (Thanatos) et pulsion sexuelle (Eros). "
Un classique, sûrement le plus sombre de Zola mais comme je n’ai pas tout lu, je me fis aux autres critiques. Lantier a assisté au meurtre d’un notable par le chef de la gare du Havre. Si Lantier et Séverine son des personnages important c’est avant tout la Lison, la locomotive qui est le « personnage » central de ce livre. Sa vapeur, sa moiteur, sa noirceur sont aussi le point central du roman, véritable expiation de ce que Lantier ressent, les deux sont très liés, intimement. Les pulsions meurtrières de l’un sont les désirs de justice de l’autre.
Certes, j’ai eu du mal à entrer dans le récit au début, les chapitres sont un peu longs mais l’écriture est bonne, c’est ce qui m’a fait continuer. Par la suite, j’ai adoré ce récit troublant, véritablement ancré dans son époque, c’est provocant (pour le XIXe) et reste selon moi le meilleur que j’ai lu de l’auteur. J’aime son côté sombre, sa description des mœurs de l’époque et je retiendrais aussi la psychologie des personnages habillement écrite.
Je n’ai pas envie de m’étendre trop sur ce roman car les critiques littéraires et le dossier en fin d’ouvrage de mon édition le font bien mieux que moi. Je finirais donc par mon ressenti en quelques mots : Intéressant, sombre, puissant mais parfois long.
"La bête humaine" est le dix-septième volet des Rougon-Macquart, se déroulant ici en Normandie, dans le milieu ferroviaire. L'intrigue est principalement centrée sur Jacques Lantier, l'un des fils de Gervaise Macquart et petit-fils d'Antoine Macquart.
C'est pour le moment le roman le plus noir que j'ai pu lire d'Émile Zola. On y retrouve effectivement les mêmes éléments que dans les autres, ses intrigues sont un concentré de jalousie, cupidité, commérages et complots sociétaux. Mais c'est ici plus lugubre : il y a des crimes, des viols, des pulsions meurtrières, un sabotage causant de nombreux morts et blessés, etc.
Mais tout n'est pas totalement sordide là-dedans. L'amour que porte Séverine à Jacques illumine quelque peu le récit. La relation entre Jacques et La Lison est plutôt saisissante, relation grâce à laquelle Zola nous invite subtilement à nous questionner, à savoir qui de Jacques ou de La Lison est finalement la bête humaine...
Comme à son habitude, Zola dépeint tout de manière très réaliste et minutieuse. Il m'a en revanche habituée à des descriptions un peu plus lourdes et plus détaillées, sachant imposer davantage le milieu dans lequel se déroule l'action, le rendant souvent un personnage à part entière, comme les Halles dans "Le ventre de Paris", le grand magasin dans "Au bonheur des dames" ou encore les mines de charbon et les corons dans "Germinal". Il n'en est rien ici, le monde ferroviaire n'est pas autant approfondi, et ne s'impose pas plus que ça. Il sert à la fois de décor et de balancier à l'histoire, cette dernière étant effectivement cadencée par le passage des trains.
"La bête humaine" est bien différent de ceux de la même série que j'ai lu jusqu'à maintenant, notamment par son côté "roman noir", mais j'ai une nouvelle fois passé un excellent moment. C'est un Zola plein d'action, avec des protagonistes et des intrigues toujours aussi élaborés, dont le dénouement paraît prévisible de par son côté tragique mais toujours inattendu car exceptionnel.
Résumé
Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart.
Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
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