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Les Rougon-Macquart - La série

  • Nombre de tomes :
  • 20
  • Nombre de lecteurs :
  • 9979
  • Classée dans le top séries Booknode :
  • # 501
  • Classement en biblio :

La liste des tomes


La Fortune des Rougon inaugure l’œuvre géante et visionnaire, « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », que Zola situe au confluent de Hugo et de Balzac. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs, naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle. [Éditions Pocket Classiques 2018]
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Description
La Fortune des Rougon inaugure l’œuvre géante et visionnaire, « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », que Zola situe au confluent de Hugo et de Balzac. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs, naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle. [Éditions Pocket Classiques 2018]
Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l'enrichi impudent né des bouleversements du Baron Haussmann, lancé à la curée du Paris du Second Empire. Renée, sa femme, est la parvenue dans toute sa splendeur, affolée de luxe, protectrice et amante de son gendre Maxime, incarnation du vice. Le mari ferme les yeux... un scandale peut toujours se révéler bon à monnayer. Le second volet des terribles « Rougon-Macquart » est le roman-reportage de « l'or et de la chair » selon Zola, que la justice menaçait alors d'interdiction pour pornographie. [Éditions Pocket 2014]
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Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l'enrichi impudent né des bouleversements du Baron Haussmann, lancé à la curée du Paris du Second Empire. Renée, sa femme, est la parvenue dans toute sa splendeur, affolée de luxe, protectrice et amante de son gendre Maxime, incarnation du vice. Le mari ferme les yeux... un scandale peut toujours se révéler bon à monnayer. Le second volet des terribles « Rougon-Macquart » est le roman-reportage de « l'or et de la chair » selon Zola, que la justice menaçait alors d'interdiction pour pornographie. [Éditions Pocket 2014]
Pris sur les barricades, Florent a été condamné au bagne de Cayenne. Il s'en évade et retourne à Paris, aux Halles, où il espère se cacher et revoir son frère. Ce dernier, un gros charcutier, a épousé la belle Lisa. Le couple lui procure une place d'inspecteur aux Halles et essaie de l'engraisser. Mais Florent, au pied des montagnes de viande, de légumes et de beurre, reste maigre. Il n'a faim que de justice. Généreux, tendre, persuadé que l'homme est bon et honnête, il rêve de politique et veut changer la société du Second Empire. Lisa prend peur, son argent est en danger ! Les bien nourris feront taire les affamés. Cette évocation naturaliste des Halles est l'une des pages les plus célèbres de Zola. Enivré par les odeurs, il voulait en composer une symphonie mêlant le parfum des violettes aux puissants relents de poisson, de volaille et de viande. Aujourd'hui disparues, les Halles de Paris survivent grâce au génie sensuel de Zola. Préface de Jean Ferniot. Commentaires et notes de Philippe Hamon. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1991]
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Pris sur les barricades, Florent a été condamné au bagne de Cayenne. Il s'en évade et retourne à Paris, aux Halles, où il espère se cacher et revoir son frère. Ce dernier, un gros charcutier, a épousé la belle Lisa. Le couple lui procure une place d'inspecteur aux Halles et essaie de l'engraisser. Mais Florent, au pied des montagnes de viande, de légumes et de beurre, reste maigre. Il n'a faim que de justice. Généreux, tendre, persuadé que l'homme est bon et honnête, il rêve de politique et veut changer la société du Second Empire. Lisa prend peur, son argent est en danger ! Les bien nourris feront taire les affamés. Cette évocation naturaliste des Halles est l'une des pages les plus célèbres de Zola. Enivré par les odeurs, il voulait en composer une symphonie mêlant le parfum des violettes aux puissants relents de poisson, de volaille et de viande. Aujourd'hui disparues, les Halles de Paris survivent grâce au génie sensuel de Zola. Préface de Jean Ferniot. Commentaires et notes de Philippe Hamon. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1991]
« Dormez sur vos deux oreilles, disait Flaubert à Zola inquiet, c'est une œuvre, votre bouquin, fort, très fort, râblé, bien portant. » Il s'agissait de ce quatrième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. C'est la conquête d'une ville légitimiste, en réalité Aix, la ville natale de Zola, par un prêtre bonapartiste qui subjugue les femmes, la belle société, la jeunesse et le clergé. Au milieu des intrigues mesquines ou cocasses des « honnêtes gens », ce prêtre ambitieux et sans scrupule, véritable Satan, va conduire les héros, dans un déchaînement de violence, à la folie et à la mort. Préface d'Henri Mitterand. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1987]
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« Dormez sur vos deux oreilles, disait Flaubert à Zola inquiet, c'est une œuvre, votre bouquin, fort, très fort, râblé, bien portant. » Il s'agissait de ce quatrième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. C'est la conquête d'une ville légitimiste, en réalité Aix, la ville natale de Zola, par un prêtre bonapartiste qui subjugue les femmes, la belle société, la jeunesse et le clergé. Au milieu des intrigues mesquines ou cocasses des « honnêtes gens », ce prêtre ambitieux et sans scrupule, véritable Satan, va conduire les héros, dans un déchaînement de violence, à la folie et à la mort. Préface d'Henri Mitterand. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1987]
Serge Mouret est le prêtre d'un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. À la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart. Préface de Michel de Certeau. Commentaires et notes de Philippe Hamon. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1993]
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Serge Mouret est le prêtre d'un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. À la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart. Préface de Michel de Certeau. Commentaires et notes de Philippe Hamon. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1993]
Son excellence Eugène Rougon est le portrait d’un parvenu, d’un « homme nouveau » devenu homme de pouvoir sous le Second Empire. Le scalpel de l’écrivain naturaliste fouille la chair et l’âme du personnage qui incarne ce pouvoir, et interroge les mystérieux rapports du pouvoir et du sexe : Eugène Rougon, ministre autoritaire et répressif, « idolâtre » de lui-même et de sa force, est aussi un « chaste ». Son face à face avec l’autre « idole » féminine, Clorinde, est au centre de l’œuvre. Et autour de cette guerre des sexes, le roman décrit impitoyablement la comédie et les rouages de la machine à machinations : intrigues, coteries, groupes de pression, « théâtre » de la Chambre, coulisses de la cour impériale de Compiègne, revirement d’alliances, retournements cyniques de politique, espionnage, manipulations policières. Roman de la politique, l’œuvre conclut à la politique comme roman, comme théâtre, comme fiction : le pouvoir est partout et nulle part, tout le monde est à la fois manipulateur et manipulé, spectateur éberlué et acteur de la pièce. L’un des romans les plus méconnus de la série des Rougon-Macquart.
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Son excellence Eugène Rougon est le portrait d’un parvenu, d’un « homme nouveau » devenu homme de pouvoir sous le Second Empire. Le scalpel de l’écrivain naturaliste fouille la chair et l’âme du personnage qui incarne ce pouvoir, et interroge les mystérieux rapports du pouvoir et du sexe : Eugène Rougon, ministre autoritaire et répressif, « idolâtre » de lui-même et de sa force, est aussi un « chaste ». Son face à face avec l’autre « idole » féminine, Clorinde, est au centre de l’œuvre. Et autour de cette guerre des sexes, le roman décrit impitoyablement la comédie et les rouages de la machine à machinations : intrigues, coteries, groupes de pression, « théâtre » de la Chambre, coulisses de la cour impériale de Compiègne, revirement d’alliances, retournements cyniques de politique, espionnage, manipulations policières. Roman de la politique, l’œuvre conclut à la politique comme roman, comme théâtre, comme fiction : le pouvoir est partout et nulle part, tout le monde est à la fois manipulateur et manipulé, spectateur éberlué et acteur de la pièce. L’un des romans les plus méconnus de la série des Rougon-Macquart.
L'Assommoir était un bar, rue Poissonnière, à Paris, en 1870. C'est là, dans les vapeurs d'alcool, que se nouera la tragédie de Gervaise. Abandonnée par le père de ses deux enfants, elle épouse l'ouvrier zingueur Coupeau. Heureux, ils travaillent douze heures par jour jusqu'à ce que Coupeau tombe d'un toit. Ils s'enfoncent alors dans la pauvreté, le vice et l'alcoolisme. Ce roman, le septième volume de la grande fresque des Rougon-Macquart eut un retentissement énorme. Le succès de Victor Hugo avec Les Misérables était dépassé. " C'est une oeuvre de vérité, dit Zola, le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple." C'est un torrent de mots qui évoque les rues de Paris, les jurons des femmes au lavoir, le cri des ivrognes, les chansons et l'argot des ouvriers. Le soir de sa parution, Zola dînait avec Maupassant, Flaubert et les Goncourt. L'école naturaliste était née qui allait tout dire des parfums comme des puanteurs de la vie, à la ville et à la campagne.
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L'Assommoir était un bar, rue Poissonnière, à Paris, en 1870. C'est là, dans les vapeurs d'alcool, que se nouera la tragédie de Gervaise. Abandonnée par le père de ses deux enfants, elle épouse l'ouvrier zingueur Coupeau. Heureux, ils travaillent douze heures par jour jusqu'à ce que Coupeau tombe d'un toit. Ils s'enfoncent alors dans la pauvreté, le vice et l'alcoolisme. Ce roman, le septième volume de la grande fresque des Rougon-Macquart eut un retentissement énorme. Le succès de Victor Hugo avec Les Misérables était dépassé. " C'est une oeuvre de vérité, dit Zola, le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple." C'est un torrent de mots qui évoque les rues de Paris, les jurons des femmes au lavoir, le cri des ivrognes, les chansons et l'argot des ouvriers. Le soir de sa parution, Zola dînait avec Maupassant, Flaubert et les Goncourt. L'école naturaliste était née qui allait tout dire des parfums comme des puanteurs de la vie, à la ville et à la campagne.
Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, situé entre deux des œuvres les plus fortes de Zola, L'Assommoir et Nana, est d'un registre fort différent. La passion soudaine qui jette aux bras l'un de l'autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l'objet d'une analyse psychologique nuancée et minutieuse. Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d'amour sera bientôt tournée et l'héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l'aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l'égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette œuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d'amertume. Préface de Louis Nucéra. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1994]
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Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, situé entre deux des œuvres les plus fortes de Zola, L'Assommoir et Nana, est d'un registre fort différent. La passion soudaine qui jette aux bras l'un de l'autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l'objet d'une analyse psychologique nuancée et minutieuse. Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d'amour sera bientôt tournée et l'héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l'aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l'égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette œuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d'amertume. Préface de Louis Nucéra. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1994]
"Une vaurienne, une vicieuse, une idole aux pieds de laquelle se vautrent, les hommes." À six ans, Nana a vu sa mère Gervaise livrée à toutes les violences sexuelles et sait tout du désir et de la soumission. Sa vie ne sera que vengeance, défi et déchéance. Fleuriste vagabonde, mauvaise chanteuse de variétés, putain et courtisane de luxe, amoureuse et tendre parfois, elle s'établit dans la prostitution. Elle court les bals de faubourgs, humilie et exploite des amants de plus en plus riches. La fille des rues s'acharne à débaucher et ruiner une aristocratie hypocrite et jouisseuse. Rentière de la bêtise et de l'ordure des mâles, elle règne bientôt en maîtresse toute-puissante sur le Tout-Paris du second Empire...
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"Une vaurienne, une vicieuse, une idole aux pieds de laquelle se vautrent, les hommes." À six ans, Nana a vu sa mère Gervaise livrée à toutes les violences sexuelles et sait tout du désir et de la soumission. Sa vie ne sera que vengeance, défi et déchéance. Fleuriste vagabonde, mauvaise chanteuse de variétés, putain et courtisane de luxe, amoureuse et tendre parfois, elle s'établit dans la prostitution. Elle court les bals de faubourgs, humilie et exploite des amants de plus en plus riches. La fille des rues s'acharne à débaucher et ruiner une aristocratie hypocrite et jouisseuse. Rentière de la bêtise et de l'ordure des mâles, elle règne bientôt en maîtresse toute-puissante sur le Tout-Paris du second Empire...
Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l'honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille. Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille. Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c'est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies. Préface de François Nourissier. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1993]
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Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l'honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille. Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille. Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c'est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies. Préface de François Nourissier. Édition commentée et annotée par Pierre Marotte. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1993]
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connait une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie. Source : Le Livre de Poche résumé du livre: Au bonheur des dames de Emile Zola
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Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connait une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie. Source : Le Livre de Poche résumé du livre: Au bonheur des dames de Emile Zola
Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice. [Source : Éditions Le Livre de Poche 2005]
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Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice. [Source : Éditions Le Livre de Poche 2005]
Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable " J'accuse " contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l'espoir d'un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine " en soldat raisonneur de la révolution ", sent naître autour de lui une " armée noire, vengeresse... dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ". Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de " Germinal ! Germinal ! " que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.
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Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable " J'accuse " contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l'espoir d'un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine " en soldat raisonneur de la révolution ", sent naître autour de lui une " armée noire, vengeresse... dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ". Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de " Germinal ! Germinal ! " que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.
Dans aucun autre roman Zola n'a mis autant de lui-même que dans L'Oeuvre. Zola, le critique d'art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l'art officiel, de Manet, de Monet et de toute l'avant-garde qu'incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l'écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière « à une oeuvre où l'on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l'arche immense ». Zola, l'homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l'insatisfaction permanente et l'angoisse de déchoir d'un peintre génial et d'un romancier travailleur. Roman de la passion de l'art au détriment de la vie et de l'amour, L'Oeuvre met en scène à la fois l'enthousiasme d'une révolution artistique et le drame éternel de l'artiste aux prises avec la création.
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Dans aucun autre roman Zola n'a mis autant de lui-même que dans L'Oeuvre. Zola, le critique d'art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l'art officiel, de Manet, de Monet et de toute l'avant-garde qu'incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l'écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière « à une oeuvre où l'on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l'arche immense ». Zola, l'homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l'insatisfaction permanente et l'angoisse de déchoir d'un peintre génial et d'un romancier travailleur. Roman de la passion de l'art au détriment de la vie et de l'amour, L'Oeuvre met en scène à la fois l'enthousiasme d'une révolution artistique et le drame éternel de l'artiste aux prises avec la création.
De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu'il s'agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c'est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu'il fait paraître son livre en 1887, c'est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d'humanité primitive. Et parce qu'il n'écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l'a pas écoutée et, à la mort de l'écrivain, La Terre demeurait l'un de ses romans les plus lus. [Source : Éditions Le Livre de Poche 2010]
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De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu'il s'agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c'est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu'il fait paraître son livre en 1887, c'est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d'humanité primitive. Et parce qu'il n'écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l'a pas écoutée et, à la mort de l'écrivain, La Terre demeurait l'un de ses romans les plus lus. [Source : Éditions Le Livre de Poche 2010]
Le Rêve Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l'idylle qui se noue entre Angélique et Félicien.
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Le Rêve Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l'idylle qui se noue entre Angélique et Félicien.
Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart. Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
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Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginé le romancier des Rougon-Macquart. Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démomns héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.
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Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.
Verlaine aimait ce livre : « Votre chef-d'œuvre m'a fait frémir et vibrer de douleur saine et d'absolue admiration. » Douleur devant la souffrance des sans-grade envoyés à la boucherie sans ordre et sans munition, au hasard des routes, douleur devant la pauvreté qui engendra cette guerre de 70 qui elle-même engendra la Commune. Mais aussi admiration devant les scènes épiques, la mort du lieutenant Rochas enveloppé dans le drapeau comme dans un linceul, la charge héroïque de la division Margueritte, l'ultime combat à la baïonnette, sous la Commune, entre le paysan Jean Macquart et Maurice le Parisien révolté. Dans cet avant-dernier roman des Rougon-Macquart résonne l'écroulement d'une dynastie et l'effondrement d'une époque. Zola voulait nous prévenir : « Une débâcle, cela suffit. » Préface de Pierre Sipriot. Commentaires et notes de Roger Ripoll. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1989]
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Verlaine aimait ce livre : « Votre chef-d'œuvre m'a fait frémir et vibrer de douleur saine et d'absolue admiration. » Douleur devant la souffrance des sans-grade envoyés à la boucherie sans ordre et sans munition, au hasard des routes, douleur devant la pauvreté qui engendra cette guerre de 70 qui elle-même engendra la Commune. Mais aussi admiration devant les scènes épiques, la mort du lieutenant Rochas enveloppé dans le drapeau comme dans un linceul, la charge héroïque de la division Margueritte, l'ultime combat à la baïonnette, sous la Commune, entre le paysan Jean Macquart et Maurice le Parisien révolté. Dans cet avant-dernier roman des Rougon-Macquart résonne l'écroulement d'une dynastie et l'effondrement d'une époque. Zola voulait nous prévenir : « Une débâcle, cela suffit. » Préface de Pierre Sipriot. Commentaires et notes de Roger Ripoll. [Source : Éditions Le Livre de Poche 1989]
A Plassans, berceau provençal de sa famille, tandis que le Second Empire est tombé depuis deux ans, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il a élevée et qu'il adore. Ce sont moins ses patients qui l'occupent que ses recherches médicales, largement tournées vers l'hérédité, et l'histoire des Rougon-Macquart dont il a constitué l'arbre généalogique. Mais ces papiers, sa vieille mère voudrait les voir détruits pour qu'enfin disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille, et Clotilde commence par prêter la main au complot. Récit de la chute de l'Empire et de la guerre, La Débâcle marquait la première fin du cycle des Rougon-Macquart. En 1893, Le Docteur Pascal constitue la seconde, puisque ici se conclut l'histoire de la famille. Si ce dernier volume met en miroir ceux qui l'ont précédé, c'est aussi un roman scientifique où Zola exalte une médecine qui pourrait tout savoir afin de tout guérir, et un roman d'amour largement autobiographique que l'écrivain ne se résout pas à clore sur l'évocation de la mort : il choisit d'en appeler à la vie et d'ouvrir à l'avenir.
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A Plassans, berceau provençal de sa famille, tandis que le Second Empire est tombé depuis deux ans, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il a élevée et qu'il adore. Ce sont moins ses patients qui l'occupent que ses recherches médicales, largement tournées vers l'hérédité, et l'histoire des Rougon-Macquart dont il a constitué l'arbre généalogique. Mais ces papiers, sa vieille mère voudrait les voir détruits pour qu'enfin disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille, et Clotilde commence par prêter la main au complot. Récit de la chute de l'Empire et de la guerre, La Débâcle marquait la première fin du cycle des Rougon-Macquart. En 1893, Le Docteur Pascal constitue la seconde, puisque ici se conclut l'histoire de la famille. Si ce dernier volume met en miroir ceux qui l'ont précédé, c'est aussi un roman scientifique où Zola exalte une médecine qui pourrait tout savoir afin de tout guérir, et un roman d'amour largement autobiographique que l'écrivain ne se résout pas à clore sur l'évocation de la mort : il choisit d'en appeler à la vie et d'ouvrir à l'avenir.

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