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Comme la plupart des Français, Lisa subissait la tyrannie de la radio encore neuve et mystérieuse. Ces voix qui venaient on ne savait d'où et susurraient tout à tour conseils culinaires, recommandations diverses, informations du monde entier ou bien qui grondaient, invectivaient, prophétisaient, flattaient, malaxaient si bien les cerveaux, pouvaient aussi facilement y imprimer la haine que l'espoir. Les auditeurs dans leur fauteuil les écoutaient avec la même dévotion que Jeanne la Pucelle écoutait les siennes.

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Léa dévala la grande descente avant la ville. Sur le pont, elle croisa trois tractions-avant noires et deux camionnettes militaires dans lesquelles les soldats allemands lui firent de grands signes. Cette rencontre lui coupa les jambes. Elle monta la côte en poussant sa bicyclette, emplie d'un malaise grandissant. En traversant la place Gabriel-Chaigne, un groupe de personnes, qui semblait en proie à une grande agitation, se tut quand elle passa. Elle ne s'était éloignée que de quelques mètres quand un homme la doubla en lui disant sans la regarder:

"Allez place Saint-Pierre, puis au 1, rue de la Glacière. Entrez et attendez-moi."

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Longtemps après que la dernière note se fut éteinte, ils demeurèrent silencieux, redoutant de reprendre pied dans le réel.

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Le bien est imparfait qu’il ne m’intéresse pas, c’est une grande erreur, charmante amie, de considérer que l’homme est un être raisonnable… Le pouvoir de penser ne confère pas la raison. J’ai toujours eu la conviction qu’éprouver du plaisir à des choses raisonnables était le principe de la médiocrité.

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- On dirait que vous avez fait ça toute votre vie.

- Ma chère, je suis une vraie femme d'intérieur, demandez à mes amis, minauda-t-il.

- Arrêtez de faire l'idiot, ce n'est pas le moment.

- Ma bonne, c'est toujours le temps de rire et de plaisanter, surtout à notre triste époque. Car ni vous ni moi ne savons de quoi demain sera fait ni même si nous serons vivants.

- Ne dites pas de choses comme ça !

- Auriez-vous peur, belle enfant ? Pourtant le valeureux chevalier est accouru à votre appel... Comme vous êtes belle quand vous souriez ainsi. Je ne vous avais encore jamais vu un si doux sourire. Ah ! l'amour... jeunesse, que je vous envie.

Sans cesser de sourire, Léa haussa les épaules, se leva et versa le contenu du tiroir du moulin dans le filtre de la cafetière.

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Les wagons restent là, hermétiquement fermés, pendant six ou sept jours. Lorsque l'escouade des fossoyeurs ouvre enfin les portes, les occupants sont tous morts et souvent dans un état avancé de décomposition. Ils meurent asphyxiés. Une des propriétés de la chaux vive est, en effet, de dégager des vapeurs de chlore lorsqu'elle se trouve en contact avec de l'eau. Les gens entassés dans les wagons doivent évidemment se soulager. Il en résulte immédiatement une réaction chimique. Les juifs sont donc immédiatement asphyxiés par les vapeurs de chlore, tandis que la chaux vive ronge leurs pieds jusqu'aux os.

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Un cri. Des appels. Une silhouette féminine projetée dans la rue qui trébuche, se redresse, prend son élan. Des cris. Elle se dirige vers eux. Un coup de feu claque. Elle tourbillonne sur elle-même... et avec lenteur tombe...

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Le lendemain, Léa quitta très tôt la rue de l'Université pour ne pas s'y trouver au moment de l'appel de Raphaël Mahl.

Elle avait passé une très mauvaise nuit revoyant sans cesse dans les paroles de Raphaël une menace pour ses amis et sa famille. Elle devait absolument prévenir Sarah Mulstein et son oncle Andrien Delmas.

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Prise d'une frénésie de plaisir, Léa voulait s'amuser, ne plus penser à ses amis morts, ou disparus, à ceux qui combattaient, ou qui collaboraient. Aucun événements particuliers n'avait influencé sa décision, simplement une lassitude, un grand désir de vivre, de futilité. Était-ce l'exemple de ses deux sœurs qui vivaient l'instant ? L'amour pour Françoise entre son amant et son enfant, et la musique américaine pour Laure entre une affaire de marché noir et un flirt ?

François avait été un peu surpris de ce changement qui, secrètement, le soulageait. Depuis qu'il la connaissait, il vivait dans la crainte. Quand il avait vu à quel point elle était compromise avec la Résistance de sa province, la surveillance dont Montillac et ses habitants étaient l'objet, l'attitude de Mathias, la visite de Raphaël Mahl, l'arrestation de ses amis, il avait eu peur. C'est pour cela qu'il avait précipité leur départ pour Paris.

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Léa dévala la grande descente avant la ville. Sur le pont, elle croisa trois tractions-avant noires et deux camionnettes militaires dans lesquelles les soldats allemands lui firent de grands signes. Cette rencontre lui coupa les jambes. Elle monta la côte en poussant sa bicyclette, emplie d'un malaise grandissant. En traversant la place Gabriel-Chaigne, un groupe de personnes, qui semblait en proie à une grande agitation, se tut quand elle passa. Elle ne s'était éloignée que de quelques mètres quand un homme la doubla en lui disant sans la regarder:

"Allez place Saint-Pierre, puis au 1, rue de la Glacière. Entrez et attendez-moi."

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