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« — Ils forment un beau couple, non? chuchota Mary.

Kate se mordit la langue, au propre et non au figuré.

— Il est peut-être un tout petit peu trop grand pour elle, mais je ne pense pas que ce soit un obstacle insurmontable, continua Mary. Qu'en penses-tu ?

Kate croisa les mains et les serra si fort qu'elle sentit la morsure de ses ongles à travers ses gants de chevreau.

Mary esquissa un sourire qui lui parut suspect.

— Il danse bien, tu ne trouves pas ?

— Il ne va pas épouser Edwina ! explosa Kate.

Le sourire de Mary se fit triomphant.

— Je me demandais combien de temps tu réussirais à garder le silence.

— Bien plus longtemps qu'il ne m'est naturel, rétorqua Kate d'un ton mordant.

— Aucun doute là-dessus.

— Mary, tu sais bien que ce n'est pas le genre d'homme que nous voulons pour Edwina. Inclinant la tête sur le côté, Mary haussa les sourcils.

— La question serait plutôt de savoir s'il est le genre d'homme qu'Edwina veut pour Edwina. »

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- Si vous songez à ruiner mon jeu, vous ruinerez le vôtre par la même occasion.

Exact.

Si elle voulait l'anéantir, elle risquait de connaître le même sort, puisqu'elle devait frapper sa propre boule pour déplacer la sienne. Et Dieu seul savait où le coup la projetterait.

- Cela dit, enchaîna t-elle en lui adressant un sourire innocent, je n'ai aucune chance de remporter la partie.

- Vous pourriez terminer deuxième ou troisième.

Elle secoua la tête.

- C'est assez peu probable, non ? Je suis si loin derrière et la fin de la partie approche.

- Vous n'allez pas faire cela, Mademoiselle Sheffield.

- Oh, que si.

Et, arborant son sourire le plus mauvais, elle leva son maillet, et frappa sa boule de toutes ses forces. Cette dernière heurta celle d'Anthony avec une énergie si phénoménale quelle l'envoya encore plus loin sur la pente. Plus loin... Plus loin...

Droit dans le lac.

Muette de ravissement, Kate regarda sombrer la boule rose. Puis quelque chose monta en elle, une émotion étrange et primitive, et avant même de savoir ce qu'elle faisait, elle se mit à sauter sur place comme une folle en hurlant :

- J'ai gagné ! J'ai gagné !

- Vous n'avez pas gagné, se récria Anthony.

- Oh, mais c'est tout comme !

Colin et Daphné dévalèrent le pré pour les rejoindre.

- Bien joué, Mademoiselle Sheffield ! s'exclama Colin. Je savais que vous seriez digne du maillet de la mort.

- Splendide, renchérit Daphné. Absolument splendide.

Anthony n'eut d'autre choix, bien sûr, que de croiser les bras d'un air outré.

Colin donna à Kate une tape amicale dans le dos.

- Etes-vous sûre de n'être pas une Bridgerton déguisée ? Vous avez vraiment compris l'esprit du jeu.

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Anthony sentit son sang se glacer dans ses veines. Il n'avait jamais vu personne trembler à ce point.

— Kate ? répéta-t-il en posant son bougeoir sur le sol pour s'approcher d'elle.

Il n'aurait su dire si elle l'entendait. Elle semblait s'être réfugiée en elle-même, comme pour échapper désespérément à quelque chose. Était-ce l'orage? Elle avait dit qu'elle détestait la pluie, mais sa réaction allait bien au-delà. Elle paraissait prête à se briser s'il s'aventurait à la toucher.

Un coup de tonnerre ébranla la pièce, et Kate tressaillit de manière si douloureuse qu'Anthony l'éprouva dans son propre corps.

— Oh, Kate... chuchota-t-il, le cœur serré de la voir dans cet état.

Lentement, il tendit la main vers elle. Il n'était pas certain qu'elle soit consciente de sa présence ; la surprendre pouvait avoir le même effet que réveiller un somnambule.

Il posa doucement la main sur son bras.

— Je suis là, Kate, murmura-t-il. Tout ira bien. 

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— Ils sont en retard.

Colin se pencha vers elle pour chuchoter :

— Je doute fortement que mon frère soit en train de déshonorer votre sœur.

— Monsieur Bridgerton ! s'exclama Kate avec un haut-le-corps.

— De quoi parlez-vous, tous les deux ? s'enquit Daphné.

— Mlle Sheffield redoute qu'Anthony soit en train de compromettre l'autre Mlle Sheffield.

— Colin ! Ce n'est absolument pas drôle.

— Et certainement pas vrai, renchérit Kate.

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"- Le fait est que vous m'avez embrassée.

- Et que vous m'avez embrassé, ne put-il s'empêcher de rétorquer.

Ses joues se teintère d'une rougeur délicieuse.

- Le fait est, répéta-t-elle d'un ton ferme, que c'est arrivé. Et que si vous deviez épouser Ewina -indépendamment de votre réputation, que je ne considère pas comme insignifiante...

- Le contraire m'aurait étonné, l'interrompit-il d'une voix suave.

Elle le foudroya du regard.

- Indépendamment de votre réputation, il serait toujours entre nous. Une fois que quelque chose a eu lieu, on ne peut l'effacer."

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Elle émit un cri étouffé, et il profita de ses lèvres entrouvertes pour glisser la langue entre elles. Elle était raide dans ses bras, mais cela avait apparemment plus à voir avec la surprise qu'autre chose. Laissant glisser la main jusqu'au creux de ses reins, il la pressa contre lui.

— C'est de la folie, chuchota-t-il contre son oreille, sans toutefois faire mine de la lâcher.

Elle répondit par un gémissement, et il sentit son corps s'amollir contre le sien. Il savait qu'il aurait dû cesser, qu'il n'aurait même pas dû commencer, en tout premier lieu, mais son sang puisait dans ses veines, et il la trouvait si... si...

Si délicieuse.

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Ce qui signifie que l'amour, ce n'est pas d'avoir peur que tout vous soit arraché. L'amour, c'est de trouver la personne qui comblera votre cœur et fera de vous un être meilleur que tout ce que vous avez rêvé d'être ; c'est de plonger les yeux dans ceux de l'être aimé en ayant la conviction absolue que c'est la meilleure personne que vous ayez jamais rencontrée.

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Spoiler(cliquez pour révéler)

Pendant une fraction de seconde, elles demeurèrent pétrifiées, comme dans un tableau. Kate sous l'effet du choc, les matrones sous celui de l'horreur. Quant à Anthony, il continuait de sucer le venin, sans se rendre compte qu'ils avaient un public.

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— Je vais devoir sucer le venin, annonça-t-il sora- brement. Ne bougez pas, surtout.

— Anthony! glapit-elle. Vous ne pouvez pas...

Un cri étouffé lui échappa, l’empêchant de terminer sa phrase, quand elle sentit ses lèvres se poser sur sa peau et l’aspirer doucement. Elle ne savait plus que faire, le repousser ou l’attirer vers elle.

Finalement, elle se figea. Car lorsqu’elle leva la tête et regarda par-dessus l’épaule d’Anthony, elle aperçut trois femmes qui les fixaient, l’air aussi médusées les unes que les autres.

Mary... Lady Bridgerton... Et Mme Featherington, la commère la plus redoutable de toute la haute société.

Et Kate sut à cet instant, que sa vie ne serait plus jamais la même.

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Rien n'est plus susceptible qu'une situation de rivalité pour faire ressortir le pire chez homme... ou le meilleur chez une femme

La Chronique mondaine de lady Whistledown,

2 mai 1814

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