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Extrait ajouté par fanfan50 2014-05-21T16:57:46+02:00

- De moi ? Mais quelle raison puis-je avoir de souhaiter cette rupture ? s'est-il écrié.

La respiration de Laura s'est accélérée et j'ai senti sa main se glacer dans la mienne. Malgré ses serments, je commençais à avoir peu pour elle. J'avais tort.

- Une raison qu'il m'est très difficile de vous avouer. Un changement s'est produit en moi, sir Percival, un changement assez sérieux pour justifier à vos yeux et aux miens la rupture de nos fiançailles.

Sir Percival a blêmi si fort que même ses lèvres sont devenues livides tandis qu'il appuyait sa tête entre ses mains et ne nous laissait voir que son profil.

- Quel changement ? a-t-il demandé d'un ton douloureux.

Laura a soupiré profondément et, se penchant vers moi, elle a appuyé son épaule contre la mienne ; je l'ai sentie trembler et j'ai voulu parler à sa place, mais elle m'a arrêtée d'une pression de la main.

- J'ai entendu dire, a-t-elle repris sans le regarder, et je le crois aussi, que le plus grand amour est celui qu'une femme donne à son mari. Lorsque nous nous sommes fiancés, c'était à moi d'essayer de vous le donner, c'était à vous de le gagner. Mais je dois vous avouer aujourd'hui qu'il n'en est plus ainsi, car mon coeur a changé.

Quelques larmes ont perlé dans ses yeux et ont glissé sur ses joues. Pas un muscle du visage de sir Percival n'avait bougé et il n'a pas prononcé une parole. Ses doigts agrippaient son crâne sans qu'on puisse savoir si c'était de douleur ou de colère. Nul n'aurait pu dire à cet instant, à cet instant précis où se jouaient sa vie et la sienne, quelles secrètes pensées l'habitaient.

Pour l'amour de Laura, je voulais qu'il parle !

- Sir Percival ! me suis-je écriée vivement en perdant mon sang-froid, n'avez-vous rien à dire après que ma soeur vous a fait un aveu qu'aucun homme n'avait le droit d'entendre ?

Ces derniers mots lui offraient une échappatoire, s'il le désirait, et il en a immédiatement tiré avantage.

- Excusez-mois, Miss Halcombe, si je vous fais remarquer que je n'ai nullement réclamé ce privilège.

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Extrait ajouté par fanfan50 2014-05-06T15:38:54+02:00

A l'une des fenêtres se tenait une jeune femme qui me tournait le dos. Mes yeux se fixèrent un moment sur elle, et je fus frappé de la rare perfection de son corps comme de la grâce naturelle de son maintien. Grande, mais point trop ; bien faite et épanouie, mais sans être trop forte ; un port de tête noble mais sans rien de guindé ; son tour de taille était de ceux qu'un homme qualifie de parfait ; mieux encore, elle ne portait visiblement pas de corset. Elle ne m'avait pas entendu entrer, aussi pris-je la liberté de l'admirer tout à mon aise pendant quelques instants avant de remuer une chaise afin d'attirer son attention. Elle se retourna aussitôt. L'aisance de tous ses mouvements tandis que, du fond de la pièce, elle s'avançait vers moi me rendait impatient de voir clairement son visage. Elle quitta la fenêtre et je pus constater qu'elle était brune ; elle s'approcha et je pus constater qu'elle était jeune ; bientôt elle fut près de moi, et je pus constater qu'elle était laide !

Jamais le vieil adage selon lequel la nature ne peut pas se tromper ne s'était révélé plus faux ; jamais la promesse de beauté que donne une silhouette charmante n'avait été plus cruellement démentie qu'ici par le visage. Le teint était mat, une moustache teintait d'une ombre foncée la lèvre supérieure. La bouche était grande et masculine. Les yeux bruns, proéminents, perçants, résolus. La chevelure épaisse, d'un noir de jais, prenait naissance extraordinaire bas sur le front. Tandis que la jeune femme restait silencieuse, son expression, quoique franche, ouverte et intelligente, semblait manquer des attraits féminins de douceur et de tendresse sans lesquels la beauté de la plus jolie femme est incomplète. Voir ce visage sur des épaules si admirables qu'un sculpteur eût sans doute désiré les avoir pour modèle ; avoir été séduit par les gestes discrets et gracieux que laissait deviner la perfection des bras et des jambes, et sentir une véritable répulsion devant l'air et les traits masculins du visage, cela vous donnait une sensation ressemblant étrangement à celle, extrêmement désagréable, que nous connaissons tous lorsque, pendant notre sommeil, nous ne parvenons pas à nous expliquer les étranges contradictions d'un rêve.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:01:39+01:00

Le crime d'un imbécile est celui que l’on découvre. Celui d’un homme intelligent ne se découvre jamais.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:01:29+01:00

J’ai l’impression, en parlant de son mariage, de parler de sa mort.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:01:16+01:00

Les hommes ! Mais ce sont les ennemis de notre innocence et de notre paix, ils nous accaparent corps et âme et pour nous donner quoi en retour ?...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:01:04+01:00

La profession que j’exerçais depuis des années m’avait cependant mis à plusieurs reprises en contact avec des jeunes femmes de divers âges et de beautés diverses. Je m’étais entraîné à laisser mon cœur à la porte d’entrée, comme on dépose son parapluie au vestiaire. J’avais appris depuis longtemps que je n’étais admis dans la société de jeunes et jolies jeunes filles que parce que j’étais considéré comme un animal domestique inoffensif.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:00:55+01:00

Vous qui me lisez, pensez à elle comme vous songeriez à la première femme qui fit battre votre cœur, demeuré jusque-là insensible ; laissez ses yeux bleus, candides et bons, vous regarder avec cette expression unique qu’on ne peut oublier ; écoutez sa voix résonner à votre oreille comme celle de la femme que vous avez aimée autrefois ; et laissez ses pas errer dans cette histoire comme chacun des pas qui vous étreignait le cœur en ce temps-là. Regardez-la comme la maîtresse de votre propre imagination : et elle vivra pour vous comme elle vit encore pour moi.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:00:45+01:00

Dans la vie, certains courent, d’autres flânent.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:00:35+01:00

Quels affreux marmots ! Mon Dieu, Mr Hartright, dois-je vous l’avouer, je désire fortement une réforme dans la constitution des enfants. La seule pensée de la nature semble avoir été d’en faire des machines à produire du bruit.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-26T22:00:25+01:00

- La flamme immortelle du génie brûle dans le cœur de cet homme et son père l’avait déjà avant lui !

- Peu importe son génie, déclara-t-il d’un ton rude, dans notre pays, nous ne voulons pas d’un génie sans respectabilité!

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