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Nous sommes tous des voyeurs. Les gens qui prennent le train tous les jours pour se rendre au travail sont les mêmes partout dans le monde : chaque matin et chaque soir, nous sommes installés sur notre siège, à lire le journal ou écouter de la musique ; nous observons d’un œil absent les mêmes rues, les mêmes maisons et, de temps à autre, nous apercevons un éclair de la vie d’un inconnu. Alors on se tord le cou pour mieux voir.
Afficher en entierLa vie n'est pas un paragraphe et la mort n'est pas une parenthèse.
Afficher en entierLe vide : voilà bien une chose que je comprends. Je commence à croire qu’il n’y a rien à faire pour le réparer. C’est ce que m’ont appris mes séances de psy : les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d’eux, comme les racines d’un arbre autour d’un bloc de béton ; on se façonne malgré les creux.
Afficher en entier"Il n'a jamais compris comment je pouvais ressentir à ce point le manque de quelque chose que je n'avais jamais eu."
Afficher en entierIl n'y a rien de plus douloureux, de plus destructeur que le doute.
Afficher en entier"Tout ce que je sais, c'est que par moments tout roule, la vie est belle et je suis comblée, et en l'espace d'une seconde le monde bascule, je meurs d'envie de m'enfuir, je suis perdue et le sol semble se dérober sous mes pieds."
Afficher en entierJe n'avais pas prévu que ça devienne une vraie relation, je n'en avais aucune envie. J'aimais juste être désirée, le sentiment d'avoir le pouvoir. C'était aussi bête que ça. Je n'avais pas envie qu'il quitte sa femme, mais je voulais qu'il en ait envie Qu'il me désire à ce point.
Afficher en entierIl faut que je trouve un truc qui me passionne réellement, un truc essentiel. Je ne peux pas n’être qu’une épouse, ce n’est pas moi. Je ne comprends pas comment les autres y arrivent ; il n’y a littéralement rien d’autre à faire qu’attendre. Attendre qu’un homme rentre à la maison et vous aime. Soit ça, soit partir à la recherche d’une distraction.
Afficher en entier« On a beaucoup de mal à lui faire faire ses nuits. » On. Nous. Notre petite famille. Avec nos problèmes et notre routine. Quelle connasse. Si c’était un oiseau, ce serait un coucou. Elle est venue pondre ses œufs dans mon nid. Elle m’a tout pris. Elle a tout pris, et maintenant elle m’appelle pour me dire que ma détresse la dérange ?
Afficher en entier"- Tu ressembles à ces chiens abandonnés, ceux qui se sont fait maltraiter toute leur vie. On peut les frapper encore et encore, ils reviennent toujours en remuant la queue. Ils reviennent quémander en espérant que, cette fois, ce sera différent, que, cette fois, ils feront ce qu'il faut et qu'on les aimera enfin. Tu es exactement comme ça, pas vrai Rach? Un clébard"
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