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En mourant, j'allais te permettre de vivre, et la mort n'était plus qu'une formalité.
Afficher en entier-Par deux fois j'ai tenté de te poser la questions fatidique et, par deux fois, ce fut un échec. Vu mon état, je ne peux même pas me mettre à genoux. J'espère que tu ne m'en voudras pas si je parle sans détour. Je t'aime, America. J'aurais dû te le dire de longue date. Peut-être qu'un peu plus d'audace de ma part aurait pu nous éviter bien des contretemps, ajoute-t-il avec un sourire. Je ne t'ai pas menti. Mon coeur t'appartient. A l'instant où cette balle s'est logée dans mon épeule, où je suis tombé au sol certain que la vie allait me quitter, c'est à toi que j'ai penser et à personne d'autre... (...) Alors j'ai envisagé tout ce que j'allais perdre. Le mariage, les enfants, vieillir ensemble... J'allais devoir tirer un trait dessus. En même temps, j'en était complétement détaché. Car, en mourant, j'allais te permettre de vivre, et la mort n'était plus qu'une formalité. (...) America, continue Maxon en me forçant à le regarder, je sais que tu as un roi devant toi, mais que cela soit bien clair entre nous : Ce n'est pas un ordre que je te donne. C'est une requête, une prière. Je t'implore : fais de moi l'homme le plus heureux sur cette terre. Fais-moi l'honneur de devenir ma femme.
Afficher en entierJe me laisse tomber dans ses bras. C'est le seul endroit au monde où je me sens vraiment à ma place.
Afficher en entierMaxon me cueille délicatement dans ses bras et me ramène dans ma chambre. J'ai les paupières lourdes...
-Comment vous sentez-vous ? Me demande-t-il.
-Vos yeux, on dirait du chocolat, je marmonne.
-Et les vôtres le ciel du matin, répond-t-il avec un sourire.
Afficher en entier"Le 27 décembre, 23h00
Ma chère America,
Je n'ai jamais écrit de lettre d'amour, alors pardonnez-moi si j'échoue...
Le plus simple, ce serait de vous dire que je vous aime. Mais cela ne se limite pas à ces trois mots. Je me suis tenu à distance par peur. Peur qu'en vous révélant l'étendue de mes sentiments, vous preniez peur, justement, et la fuite en même temps. Peur que quelque part au fond de votre coeur les braises de cet amour que vous portez à un autre ne s'éteignent jamais. Peur de commettre une erreur, une erreur monumentale qui vous poussera à vous retrancher dans ce monde silencieux qui est le vôtre. Aucune réprimande d'un précepteur, aucun coup de fouet de mon père, aucun moment de solitude ne me fait plus souffrir que la distance que vous avez établie entre nous.
Et vous prendre pour femme, c'est tout ce qui compte à mes yeux. Je vous aime. J'ai eu très longtemps peur de l'avouer, mais c'est à présent une certitude.
J'ignore combien de temps encore j'aurais hésité si je n'avais pas été obligé d'imaginer une vie sans vous. Je sais désormais que je n'en veux pas. America, mon amour, vous êtes le rayon de soleil qui transperce le feuillage. Vous êtes l'éclat de rire qui chasse la tristesse. Une brise fraîche un jour de canicule. La clarté au milieu de la confusion. Mon monde tourne autour de vous et vous êtes tout ce qui le rend vivable. Sans vous, je dépérirais.
Je vous aime, America.
A vous éternellement,
Maxon."
Extrait Chapitre 29.
Afficher en entiercomme la semaine a été tranquille, il n'y a pas grand chose à montrer aux téléspectateurs pendant le bulletin aujourd’hui . Après un court reportage sur la visite du roi en France, Gavril reprend l'antenne afin d'interviewer les candidates sur des sujets anodins.Normal. La dernière fois qu'on nous a demandé de nous lancer dans un projet d'envergure, j'avais suggéré devant les caméras de dissoudre les castes et j'ai failli être renvoyer de la sélection , alors ils ne prennent plus aucun risque...
-mademoiselle céleste,vous a-t-on fait visiter la suite de la princesse ?demande Gavril sur un ton enjoué.
-Eh bien Gavril,pas encore,répond céleste,la bouche en cul de poule.Mais j’espère très sincèrement obtenir ce privilège. Bien entendu le roi Clarkson a eu la gentillesse de nous installer dans des chambres magnifiques.On se croirait dans un conte de fées, je vous assure.À mon sens on touche à la perfection .Les , euh... les lits sont tellement...comment dire....
Afficher en entier"- Pardonne-moi, Maxon.
- Non, c'est à toi de me pardonner. J'allais gâcher notre vie.
- Ne parle pas. Ne te fatigue pas pour rien, d'accord ?
Malgré la douleur, il sourit.
- Brise-moi le cœur, murmure-t-il. Brise-le cent fois si ça te chante. De tout façon, il a toujours été à toi.
- Chut.
- Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle. Chaque battement de mon coeur t'appartient. Je ne veux pas mourir sans te la dire.
- Arrête, s'il te plaît. Ne m'abandonne, Maxon. Je t'aime. S'il te plaît, tiens bon !"
Afficher en entierL e 26 décembre , 19h40
Cher América ,
Je pensais à notre premier baiser . Je suppose que <<nos premiers baisers>> serait plus conforme à la réalité, mais elui dont je parle , c'est le deuxième , celui que vous m'avez invité à partagé avec vous . Vous ai-je déjà raconté ce que j'ai ressenti ce soir là ? Ce n'etait pas un premier baiser comme les autres . Jamais je n'ai connu quelque chose d'aussi douloureusement beau que ce baier . Si seulement je pouvait le saisir dans un filet, le faire sécher entre les pages d'un livre, le conserver puis le montrer au monde, à l'Univers tout entier, et clamer haut et fort : Voyez , voilà ce que l'on ressent quand l'amour vous saisit .
Ces lettres sont terriblement génantes . Je vais les brûler anvant votre retour .
Maxon
Afficher en entier« Kriss veut savoir si ma migraine est passée – ce doit être la version officielle qui circule dans les couloirs –, je lui réponds que je me porte comme un charme. Elle ne me pose pas plus de questions et on dirait bien que personne ne se doute que Maxon et moi, nous avons frôlé la mort hier soir.
Tout en mâchonnant mon pain, je me demande comment les autres filles se seraient débrouillées à ma place. J’en conclus que la seule qui s’en serait mieux sortie que moi, c’est Celeste. La connaissant, elle aurait trouvé un moyen de se défendre, c’est certain, et une fraction de seconde la jalousie s’empare de moi. »
Afficher en entier« J’étudie le cliché imprimé sur papier glacé. Tout le monde est là, sauf Kota – et moi, bien entendu. James, le mari de Kenna, est penché au-dessus de sa femme et de sa fille. Son sourire n’arrive pas à cacher ses larmes d’émotion. Dans son lit, appuyée à des coussins, Kenna serre contre son cœur un petit paquet rose, les traits marqués par le bonheur et la fatigue. Papa et maman rayonnent de fierté, May et Gerad ont l’air excités comme des puces. Bien sûr, Kota ne s’est pas déplacé pour la naissance de la petite ; il n’a rien à y gagner, ni argent ni photo dans les journaux. Mais moi, j’aurais dû être présente, à leurs côtés. »
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