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Extrait ajouté par magaliB 2020-02-01T20:08:38+01:00

J’ouvre la porte-fenêtre et l’air parfumé entre à flots dans la chambre. Il fait chaud à Angeles au mois de décembre. Comme l’accès aux jardins est formellement interdit aux Sélectionnées, à moins qu’elles ne soient escortées par une escouade de gardes, je me contente d’aérer ma chambre de temps en temps.

J’essaie de créer une ambiance intime en allumant quelques bougies. On frappe à la porte à l’instant où je souffle l’allumette. Je me jette sur le lit, j’attrape un livre et déploie ma robe sur l’édredon. Mais oui, Maxon, je me mets toujours sur mon trente et un quand je lis un bon bouquin.

— Entrez.

Maxon pousse la porte et balaie d’un regard étonné la chambre plongée dans la pénombre. Enfin il se concentre sur moi et me dévore des yeux tandis que je bats des paupières.

— Maxon ! Vous voilà enfin !

Je referme mon livre et je vais à sa rencontre en affectant une moue de séductrice chevronnée. Il referme la porte sans bruit.

— Je tenais à vous dire que vous êtes absolument resplendissante ce soir.

— Oh, vous voulez parler de cette robe ? je réponds, rejetant mes cheveux derrière l’épaule. Elle prenait la poussière au fond du placard.

— Ravi que vous l’ayez déterrée.

— Venez vous asseoir près de moi. Vous vous êtes fait rare ces derniers temps.

— J’en suis le premier désolé. La situation est très tendue depuis la dernière attaque des Renégats, où nous avons eu à déplorer de nombreuses victimes, et vous connaissez mon père. Il est d’une humeur massacrante depuis que nous avons envoyé plusieurs gardes protéger les familles des Sélectionnées : nous tournons désormais avec des effectifs réduits. Il veut que j’abrège coûte que coûte la compétition, mais je tiens bon. Il me faut du temps pour réfléchir, prendre du recul.

— Bien sûr. C’est à vous et à vous seul que revient cette décision.

— Tout à fait. Je sais que je me répète mais quand on veut me forcer la main, je perds mon sang-froid.

Je réponds en minaudant tant et plus :

— Comme je vous comprends…

Maxon observe une pause, une expression impénétrable sur le visage. Je tente de passer à l’étape suivante sans qu’il se sente pris au piège.

— Je sais que c’est bête, mais mes femmes de chambre m’ont mis un nouveau parfum aujourd’hui. Vous ne le trouvez pas trop fort ?

Et je tends le cou pour qu’il renifle. Il s’approche de moi, son nez frôle la peau de mon épaule.

— Non, très chère, c’est exquis, souffle-t-il avant d’y déposer un baiser.

Une boule se forme dans ma gorge. Il faut que je reste concentrée, que je garde les rênes en main.

— Je suis contente qu’il vous plaise. Vous m’avez vraiment beaucoup manqué.

Je sens une main s’aventurer dans mon dos et je baisse la tête. La bouche de Maxon n’est plus qu’à quelques millimètres de la mienne. Son regard brûlant accélère les battements de mon cœur.

— Je vous ai beaucoup manqué, alors ? demande-t-il d’une voix rauque.

— Oh oui. Vraiment beaucoup. Beaucoup.

Je n’ai qu’une envie, qu’il m’embrasse. Débordant d’assurance, Maxon m’attire vers lui, ses doigts mêlés à mes cheveux. Je passe à l’étape suivante de mon plan : je guide ses mains jusqu’à la fermeture à glissière de mon fourreau, en espérant qu’il comprendra le message. Ses doigts s’attardent un instant dessus et je me dis que j’ai gagné la partie, quand il s’esclaffe. Ni une ni deux, je redescends sur terre.

— Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? C’est mon haleine, c’est ça ?

— C’est votre attitude, plutôt, qui est d’un comique achevé !

Et Maxon se plie en deux, il rit tellement qu’il en a les larmes aux yeux.

— Pardon ?

— Je me suis toujours demandé jusqu’où vous seriez capable d’aller. Excusez-moi ; on m’attend. À demain matin.

Il se met debout, me plante un bisou sur le front… et il s’en va sans se retourner.

Je reste assise sur le lit, morte de honte. Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ? Maxon ne sait peut-être pas tout de moi, mais il me connaît assez pour savoir que ce personnage, ce n’est pas moi.

J’observe ma robe. Grotesque. Même Celeste n’aurait jamais osé une tenue pareille. J’ai des tonnes de laque dans les cheveux et plusieurs couches de maquillage sur le visage. Maxon a vu clair dans mon jeu à la seconde où il a franchi la porte de ma chambre. Je ne sais pas si je vais avoir le courage de me montrer au petit déjeuner demain matin. Je souffle les bougies l’une après l’autre, démoralisée.

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Extrait ajouté par magaliB 2020-02-01T20:06:37+01:00

Cette fois-ci, c’est quand nous sommes réunies dans la Salle des Banquets, où Silvia nous inflige une énième leçon sur le protocole, que des briques volent à travers une fenêtre. Une pluie d’éclats de verre s’abat sur nous. Aussitôt, c’est la panique. Elise se jette à terre pour ramper sous une table, Celeste se réfugie au fond de la pièce en poussant des cris stridents et Kriss m’attrape par le bras, puis m’entraîne vers la porte.

— Dépêchons, mesdemoiselles ! hurle Silvia.

En un clin d’œil, des soldats se déploient devant les baies vitrées et épaulent leur fusil. Des coups de feu claquent tout autour de nous tandis que nous prenons la fuite. Qu’ils soient venus les poches pleines de cailloux ou avec des armes plus sophistiquées, nos agresseurs vont regretter amèrement d’avoir pris le palais pour cible. Les Renégats exaspèrent tout le monde.

— Je n’arrive pas à courir avec ces fichus escarpins, marmonne Kriss, qui a ramené ses jupes dans ses bras.

— Il y en a une parmi nous qui va devoir s’y habituer, halète Celeste, si elle devient princesse…

— Moi, je vais porter des ballerines tous les jours. J’en ai déjà marre de ces attaques à tout bout de champ.

— Ça suffit, mesdemoiselles, on se tait et on avance ! s’énerve Silvia.

— Comment on gagne le refuge, d’ici ? demande Elise.

— Et Maxon, est-ce qu’il va réussir à se mettre à l’abri ? s’inquiète Kriss.

Silvia ne répond pas. Nous la suivons à travers un dédale de couloirs qui doivent nous mener au refuge, du moins je l’espère, croisant sur notre passage des dizaines de gardes anonymes qui s’élancent dans la direction opposée. Je suis remplie d’admiration pour le courage et l’abnégation dont ils font preuve en courant au-devant du danger. Soudain, des yeux verts se fixent sur moi. Aspen. Il n’a pas l’air effrayé le moins du monde. Un problème se pose et son travail consiste à y apporter une solution rapide et efficace. C’est son mode de fonctionnement, maintenant qu’il est devenu garde royal.

Nous échangeons un bref regard et cela suffit. En une fraction de seconde, sans qu’un seul mot soit prononcé, j’arrive à lui dire : Ne prends aucun risque. Et lui me répond, comme par télépathie : Ne t’inquiète pas, sois prudente toi aussi.

Notre dernière conversation s’est terminée sur une dispute. Je m’apprêtais à quitter le palais et je lui avais demandé de me laisser souffler quelque temps pour pouvoir tourner la page de la Sélection. Mais j’ai fini par rester, à ma grande surprise, et je ne lui ai même pas expliqué pourquoi.

Peut-être qu’il commence à perdre patience, lui aussi, que mon étoile a pâli à ses yeux. Il va falloir qu’il m’accorde son pardon. Parce que vivre sans Aspen, c’est impossible. Même maintenant, alors que je fais tout pour que Maxon me choisisse moi, un monde privé d’Aspen me paraît inconcevable.

— Nous y voilà ! s’exclame Silvia en faisant coulisser un panneau.

Devant nous, un escalier plongé dans la pénombre. Nous descendons les marches quatre à quatre, Elise et Silvia en tête du petit groupe.

— Elise, bon sang, accélère un peu ! s’impatiente Celeste.

Je sais qu’elle vient de lâcher tout haut ce que les autres pensent tout bas, mais un peu de tact ne l’aurait pas tuée. Nous nous enfonçons dans l’obscurité et j’essaie de ne pas penser à toutes ces heures que nous allons passer à nous terrer comme des rats, des heures gâchées. Soudain, une voix d’homme retentit derrière nous, un peu en hauteur.

— Arrêtez, mesdemoiselles !

Je me retourne en même temps que Kriss. Un uniforme se découpe dans le noir.

— Attendez ! C’est un garde !

— Excusez-moi, mesdemoiselles. Je viens vous annoncer que les Renégats ont décampé aux premiers coups de feu. Ils n’étaient pas d’humeur à se battre, il faut croire.

Silvia lisse sa robe du plat de la main.

— C’est le roi qui vous envoie ? Sinon, vous faites courir un grand risque à ces jeunes filles.

— Le chef de la garde me l’a assuré. Je suis certain que Sa Majesté…

— Vous n’avez pas à parler au nom de Sa Majesté. Venez, mesdemoiselles.

Je m’interpose :

— Vous plaisantez ? On ne va pas descendre au refuge pour rien.

Silvia me foudroie du regard et je me tais aussitôt. Silvia et moi, nous avons bâti une sorte d’amitié quand elle m’a aidée, sans le savoir, à oublier Maxon et Aspen en me donnant des cours particuliers, mais cette relation privilégiée a été réduite à néant il y a quelques jours après mon petit exposé pendant le Bulletin. Elle s’adresse à nouveau au garde :

— Montrez-moi un décret signé du roi, officier, et je vous suivrai sans protester. Mesdemoiselles, après vous.

J’échange un regard courroucé avec le garde qui remonte l’escalier et repart vaquer à ses affaires.

Silvia ne trahit absolument aucun remords quand, vingt minutes plus tard, un autre soldat se présente à la porte du refuge. Je suis tellement énervée que je pars sans attendre les autres. Je me retrouve quelque part au rez-de-chaussée et je me promène pieds nus dans les couloirs, balançant mes escarpins au bout de mes doigts. Quand je regagne ma chambre, une enveloppe m’attend sur un petit plateau en argent. Il me suffit d’un coup d’œil pour reconnaître l’écriture de May.

Coucou grande sœur !

On a une nièce ! Astra est trop adorable. C’est triste que tu ne puisses pas venir faire sa connaissance, mais on comprend tous que ta place est au palais. Tu crois qu’on va se voir à Noël ? C’est bientôt ! Je te laisse, il faut que je retourne aider Kenna et James. Elle est trop trop mignonne, j’arrive pas à le croire ! On t’envoie une photo. On t’aime tous !

May.

J’étudie le cliché imprimé sur papier glacé. Tout le monde est là, sauf Kota – et moi, bien entendu. James, le mari de Kenna, est penché au-dessus de sa femme et de sa fille. Son sourire n’arrive pas à cacher ses larmes d’émotion. Dans son lit, appuyée à des coussins, Kenna serre contre son cœur un petit paquet rose, les traits marqués par le bonheur et la fatigue. Papa et maman rayonnent de fierté, May et Gerad ont l’air excités comme des puces. Bien sûr, Kota ne s’est pas déplacé pour la naissance de la petite ; il n’a rien à y gagner, ni argent ni photo dans les journaux. Mais moi, j’aurais dû être présente, à leurs côtés.

Malheureusement…

C’est au palais que je vis désormais. Même si j’y erre comme une âme en peine. Dès que son emploi du temps le permet, Maxon file rejoindre Kriss, qui est ma rivale directe. À croire qu’il a oublié jusqu’à mon existence. Et entre les Renégats qui donnent l’assaut de plus en plus souvent et le roi qui me témoigne chaque jour son mépris, ce n’est pas la période la plus facile de ma vie. Pendant ce temps Aspen gravite autour de moi, il me rappelle à tout moment que nous partageons un secret qui pourrait me coûter la victoire. Sans oublier le ballet des caméras qui vont et viennent pour voler des fragments de nos existences et amuser les foules. Je me retrouve acculée. Toute ma vie est en train de me glisser entre les doigts.

Je ravale mes larmes. J’en ai assez de pleurer. Il faut que j’utilise mon cerveau au lieu de me lamenter sur mon sort. La seule façon de me remettre sur les rails, c’est de quitter la Sélection. Même s’il ne fait aucun doute dans mon esprit que je veux être celle que Maxon va épouser. Et dans ce cas, je ne peux pas me tourner les pouces et attendre que ça me tombe tout cuit dans le bec. La dernière discussion que j’ai eue avec le roi me trotte encore dans la tête.

Comme j’arrive à peine à respirer, je sais que je ne vais pas réussir à avaler une seule bouchée. Mais le jeu en vaut la chandelle. Le but de la manœuvre, c’est de montrer que moi aussi, j’ai des arguments. Selon le roi, les autres filles se sont rapprochées de Maxon – rapprochées physiquement, je veux dire – et je n’arrive pas à la cheville de Kriss ou de Celeste pour espérer tirer mon épingle du jeu. Eh bien, on va voir ce qu’on va voir !

Comme si ma relation avec Maxon n’était pas assez compliquée, il faut encore que je regagne sa confiance. Par conséquent, je ne sais pas si j’ai encore le droit de lui poser des questions sur ce qui se passe avec les autres filles. Cela me tracasse quand même. Je n’ai jamais joué à la femme fatale jusqu’à aujourd’hui – je n’en ai pas eu besoin –, mais en changeant de tactique, je peux lui faire comprendre certaines choses…

Inspirant un grand coup, je relève le menton et je fais mon entrée dans la salle à manger, avec un retard de deux ou trois minutes, histoire de marquer les esprits. J’ai bien calculé mon coup. Vu les réactions, on dirait que j’ai lâché une bombe au beau milieu de la pièce.

J’exécute une révérence et ma jupe stratégiquement fendue s’ouvre jusqu’à mi-cuisse. Je porte un fourreau d’un rouge profond qui laisse les épaules à découvert (je n’ai toujours pas compris comment mes femmes de chambre, ces magiciennes, se sont débrouillées pour le faire tenir, mais elles ont réussi). Lorsque je me redresse, je plante mon regard dans celui de Maxon, qui a cessé de mâcher. Quelqu’un fait tomber une fourchette. Les yeux baissés, je vais m’asseoir à ma place, à côté de Kriss.

— America, tu es tombée sur la tête ? chuchote-t-elle.

— Excuse-moi ?

— Pas très classe, ta robe…

— Mais tu es jalouse, ma parole !

J’ai dû viser juste, parce que Kriss rougit jusqu’aux oreilles avant de retourner à son assiette. Je mange du bout des lèvres, les poumons écrasés par le bustier. Quand le dessert est servi, je tourne la tête et, comme je l’espérais, Maxon me regarde. Immédiatement il porte la main à son oreille et tire dessus ; je l’imite d’un geste hésitant. Mes yeux se posent un bref instant sur le roi Clarkson et je réprime un sourire : il est agacé, cela saute aux yeux, et je suis fière d’être celle qui l’a mis dans cet état.

Je sors de table la première, pour donner à Maxon l’occasion de m’admirer sous tous les angles, et je regagne ma chambre aussi vite que possible. À peine la porte fermée, je défais la fermeture à glissière du fourreau, trop heureuse de pouvoir respirer à nouveau.

— Alors, comment ça s’est passé ? me demande Mary en se ruant vers moi pour retenir la robe.

— Il n’a pas su quoi dire. Les autres non plus.

Lucy pousse un cri ravi, Anne vient donner un coup de main à Mary.

— On s’occupe de votre robe. Laissez-nous faire. Est-ce qu’il vient ce soir ?

— Oui. Je ne sais pas à quelle heure, mais il vient, c’est sûr.

— Je suis navrée, me lance Anne, vous allez devoir souffrir quelques heures encore avec cette robe. Mais la fin justifie les moyens, comme on dit.

Je la remercie d’un sourire, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. J’avais expliqué à mes femmes de chambre que je voulais attirer l’attention de Maxon, sans me douter que porter cette robe allait être un véritable supplice.

— Vous voulez qu’on l’attende avec vous ? suggère Lucy, qui n’arrive pas à contenir son excitation.

— Non, aidez-moi à remettre comme il faut cet instrument de torture. J’ai besoin d’être un peu seule.

— Rentrez le ventre, mademoiselle.

Lorsque Mary remonte la fermeture à glissière, le bustier se resserre autour de moi à la façon d’un boa constrictor, et je me vois comme un soldat qui part au combat. L’armure est différente, mais l’objectif reste le même.

Ce soir, je pars à l’assaut de Maxon Schreave.

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Extrait ajouté par Intranucleaire 2020-01-31T20:31:16+01:00

Assise en hauteur sur le rebord d'une fenêtre, comme sur un perchoir, Celeste pleure à chaudes larmes. J'ai l'impression de rêver. Elle ne peut pas pleurer. Jusqu'à cet instant, je pensais même qu'elle était née sans glandes lacrymales.

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Extrait ajouté par Intranucleaire 2020-01-31T19:22:02+01:00

- Si tu veux pas de la couronne, alors tu es celle qui la mérite le plus.

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:08:28+01:00

Je n’ai pas l’intention de te couvrir de cadeaux. Enfin si, c’est mon intention, mais ce n’est pas le but ultime. Je vais t’aimer comme aucun homme n’a jamais aimé une femme, mille fois plus que dans tes rêves les plus fous.

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:07:32+01:00

- Vous ne pouvez pas déclencher des guerres, vous ne savez pas cuisiner, vous refusez d'écrire des lettres d'amour...

- Tout à fait. La liste de mes défauts est interminable.

- Je m'en contenterai. Et je vais continuer à jouer aux devinettes puisque vous refusez de mettre vos sentiments par écrit. Au stylo rose. Avec des cœurs sur les i.

- Ce serait une très belle lettre d'amour. Mais je ne pense pas que vous deviez jouer aux devinettes par rapport à mes sentiments.

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:06:22+01:00

- Qu'avez-vous dit ?

- Je vous aime.

- Vous pouvez répéter, s'il vous plaît ? C'est juste que...

- Maxon Shreave, je vous aime.... Je t'aime.

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:05:58+01:00

-Est-ce que... Accepteriez-vous cette danse?

-Mais je danse comme un éléphant!

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:04:28+01:00

- Elle doit vivre. Vous comprenez ? Elle doit vivre, quel qu'en soit le prix.

Aspen acquiesce et il m'attrape par le bras avec une force quasi surhumaine.

- Non ! Maxon, je t'en supplie !

- Sois heureuse, souffle-t-il en me serrant la main une dernière fois tandis qu'Aspen m'entraîne à l'extérieur de la salle

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Extrait ajouté par Annelise-7 2020-01-06T20:03:02+01:00

-Pardonne moi, Maxon.

-Non c'est à toi de me pardonner. J'allais gâcher notre vie.

-Ne parle pas. Ne te fatigue pas pour rien, d'accord ?

-Regarde-moi, America.

Malgré la douleur, il sourit.

-Brise moi le cœur, murmure-t-il. Brise le cent fois si ça te chante. De toute façon, il a toujours été à toi.

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