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Tout n’était qu’illusion, et au fond, ça me convenait…
L’art du trompe-l’œil.
Ou comment se complaire dans un doux mensonge pour éviter d’avoir à affronter une cruelle vérité.
Afficher en entierNon, justement. Quand on aime vraiment quelqu’un, on ne le retient pas contre son gré. Jiyū reste avec moi parce qu’elle le veut, pas parce que je l’y oblige.
Afficher en entier— Parce que c’est un véritable supplice de t’aimer.
Afficher en entier"Peins mes mensonges avec les couleurs de ma vérité"
Afficher en entier— Je ne te quitte pas, murmuré-je plus pour moi-même que pour lui, c'est moi que je retrouve.
Afficher en entier" -Mes pétales sont fanés, mon bourgeon, pourri, et mes épines, recouvertes de sang. "
Afficher en entier— Arrête de me donner l’impression que tu culpabilises d’exister.
Afficher en entierJin veut mes vérités.
Qu’il s’étrangle avec mes mensonges.
Afficher en entierIl bat des cils, cherche à reprendre contenance, mais ma quasi-nudité le trouble trop et il n’arrive pas à retrouver sa morgue habituelle.
Note pour moi-même : si je veux le faire taire, je n’ai qu’à me foutre à poil.
Afficher en entier— C’est une proposition ? se moque-t-il en haussant un sourcil.
— Dans tes rêves !
Il éclate de rire, comme si rêver de moi lui semblait tellement incongru que c’en devenait une blague. Je rougis, furieuse. Humiliée. Provoquée, aussi. J’ai envie de lui faire ravaler sa suffisance. Alors, et au lieu de reculer, je plaque mes seins contre son torse et enroule mon majeur autour de son collier, une chaîne en argent toute simple au bout de laquelle se balance une flèche brisée. Puis je me hisse sur la pointe des pieds et effleure ses lèvres en murmurant :
— Et uniquement dans tes rêves, Cariño. Les filles comme moi dévorent les petits garçons comme toi…
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